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« Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir. » Marat (Jean-Paul) par Amadou Francois Gaye

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Chers citoyens,


L’année 2011 est une année que nous retiendrons à vie, une année de changement radical avec le vent des manifestants de l’Afrique du nord pour mettre hors jeu les hommes d’Etat de mauvaise foi. Ce changement aujourd’hui demande un nouveau type de leadership capable de répondre aux attentes du peuple. Les nombreuses protestations et le mécontentement de la population sénégalaise n’est rien d’autre que le début de la fin du régime de Wade et de sa famille. Pour endormir le peuple, le gouvernement pousse les jeunes de la banlieue à s’intéresser à la lutte pour les occuper et leur faire oublier la dure réalité que nous vivons au quotidien.
Le parti au pouvoir agonise, tous les dirigeants de bonne foi du parti démocratique qui ont participé à l’élection de Me Wade en 2000 ont quitté le navire pour céder leur place à une bande d’arrivistes et de brigands. Le PDS est un parti où leurs cadres et travailleurs sont muselés et les « perroquets » promus à des postes de décision. Les discours de Me Abdoulaye Wade sont aux antipodes des actions concrètes nobles que le politique se doit d’accomplir pendant son mandat. Si Dieu descendait sur la Terre, tous les peuples se mettraient a genoux, excepté Abdoulaye Wade qui dirait :  » Ah ! Vous êtes la ! Ce n’est pas trop tôt ! On va pouvoir discuter un peu !  »

Aujourd’hui, le parti au pouvoir est composé d’aveugles  et d’un dirigeant borgne ; en écoutant un certain colonel qui dit pouvoir apporter au vieux du Palais 4 millions d’électeurs en 2012, voici un exemple du délire quotidien de nos dirigeants. Me Wade a bien choisi son entourage, en mettant en place un groupe de nullards il a su que la médiocrité du fils serait vu au sein de leur famille comme un messie venu tout droit du ciel pour les sauver. Mais heureusement, le peuple sénégalais n’est pas aveugle ou daltonien.

Un gouvernement jouant sur les peurs et les faiblesses de son peuple à toutes les chances d’engendrer la réalisation de ces peurs et de se positionner comme seul capable de les résoudre et d’être plébiscité par la suite pour résoudre ces problèmes. Pour être crédible le gouvernement de Wade engendre la violence et la crise économique. Ainsi il sera en mesure d’établir un gouvernement fort et autoritaire, pour lutter contre « les monstres » qu’il a lui-même créé. Au lieu de se faire juger sur son incompétence à régler les vrais problèmes comme la pauvreté, le chômage, la corruption généralisée, la mal gouvernance et l’énergie, il se met en position de n’être jugé que sur la gestion d’une situation de crise qu’il aura lui-même précipité, en se servant de celle-ci pour augmenter son pouvoir et restreindre celui du peuple.

Le cheval de l’APR a fait d’une bouchée l’épi de mil du PDS, en sillonnant le Sénégal tout entier, le Président Macky Sall a su convaincre des milliers de sénégalais avec son programme politique qui touche toutes les couches sociales. L’APR apporte des solutions à la population et compte restaurer la démocratie au Sénégal. Par conséquent, je demande à la jeunesse sénégalaise de venir travailler avec nous. Nous sommes un parti ouvert à toute personne voulant œuvrer pour le développement du Sénégal.
Comme Aristote la si bien dit « la nature sociale a horreur du vide », avec le temps une logique d’adaptation s’est lentement installée dans les quartiers de la banlieue. La pénurie y est bien plus qu’un manque, elle devient un mode de vie. Le gouvernement pousse les jeunes à la violence par son absence de politique sur l’insertion des jeunes. Cette citation traduit cependant un certain état d’esprit qui caractérise les mentalités des citoyens d’aujourd’hui : une perte de confiance en la politique, qui se traduit par une méfiance accrue et un sentiment d’être floué et trompé par nos dirigeants, que nous avons pourtant plus ou moins librement choisi.
Nous ne devons pas permettre à ce gouvernement de s’emparer de l’éducation de nos enfants et de la direction de nos vies.

Le leadership politique, économique et social de notre pays souffre de nombreux maux. Le pouvoir politique, loin de son essence de résolution des problèmes collectifs, devient un moyen d’oppression envers la population. La condamnation et la répression des actes de corruption, des infractions et de l’impunité qui y sont liées, sont devenues impraticables au Sénégal.
Je demande au Président de la République de renoncer à la magistrature suprême en 2012, d’organiser les élections dans la transparence et de mettre de coté son intention monarchique parce que le peuple sénégalais ne l’acceptera jamais. Le  19 Mars à mon avis était un jour de preuve réelle que le peuple sénégalais en a marre du parti au pouvoir.
Je félicite et  soutiens les braves jeunes qui ont entamé la lutte pour l’instauration de la démocratie. La déclaration du Ministre de la Justice faite la veille du 19 Mars à l’endroit des jeunes opposants nous montre a quel point ils sont désespérés ; la panique régnant au sein du pouvoir est flagrante.

Amadou François Gaye
Président Jeunesse Consciente Républicaine
Secrétaire Chargé des Cadres APR USA
www.jeunesseconsciente.com

1 COMMENTAIRE

  1. C’est un plaisir de lire un collègue du Parti. Le programme républicain que l’APR voudra proposer pour la reconstruction d’un Etat de droit, la revalorisation du travail, et la restauration de la dignité se reflète exactement sur le comportement de ses militants. Aujourd’hui on peut bien remarquer l’engouement du peuple, et plus particulièrement la mouvance de la jeunesse en direction du Parti. Tout cela s’explique par la cohérence dans la démarche et la constance sur les actes. Dieu merci, nous avons un leadership exemplaire.
    Cher Amadou, soyons rassurés qu’avec une équipe de véritables républicains et ses alliés au pouvoir, ces « perroquets » n’auront pas de place pour étouffer les cadres et travailleurs patriotes. Certes, l’utilisation de la peur comme arme de ralliement autour du parti au pouvoir est une vieille tactique pour récupérer quelque électorat. Cependant, l’histoire nous révèle que cette tactique est révolue car elle finit souvent par démontrer ses limites et ses échecs. Les républicains aux USA ne vous diront pas le contraire. Et si cela marchait, Obama ne serait pas à la Maison Blanche. C’est pareil au Sénégal, le PDS qui souhaite utiliser la même formule, verra bientôt Abdoulaye Wade et ses acolytes écartés du Palais de la République avant ou en 2012. Que l’on ne se trompe car aucun peuple n’est faible, et par conséquent, il finira toujours par avoir raison.

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