Le président de la République cherche à donner des gages aux partenaires au développement. Il souffle dès lors un vent d’opération « mains propres » dans le pays. Aux bruyants audits de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), « contestés » certes par la plupart des épinglés en effet, succède l’inculpation en cours des participants à la « tontine mafieuse » qui porte sur plus d’un milliard et demi de nos francs de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) mise à jour par l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur l’affaire de la licence Sudatel.
On apprend aussi de sources généralement bien informées, que la majorité des dossiers sur le blanchiment d’argent et la concussion instruits par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) a fait l’objet d’une instruction judiciaire. Le président de la République a également reçu le rapport de la Commission contre la corruption et la concussion, (Cnlcc) qu’il devra transmettre à la justice. Parallèlement, on cherche à pacifier le front social et politique avec l’énième appel sur le dialogue politique.
L’image de la gouvernance du Sénégal semble souffrir des multiples scandales accentués ces dernières années, révélés souvent par la presse et/ou connus des « initiés et des informés » à l’extérieur. Une situation qui a culminé en 2008 avec ce que l’on a pudiquement appelé les dépassements budgétaires et les dépenses hors budget qui ont failli mettre le pays en banqueroute. Sa vitrine démocratique a également été ébréchée avec le fossé qui s’est élargi entre la majorité et l’opposition malgré les multiples appels au dialogue politique toujours amorcé, jamais concrétisé, ainsi que les accusations de fraudes électorales à la dernière présidentielle de 2007 à l’encontre du camp déclaré vainqueur.
A cela s’ajoute un malaise social, conséquence des inondations, des mauvaises campagnes agricoles, d’une paupérisation des couches les plus défavorisées qui s’accentue à cause des crises internationales (énergétique, alimentaire et financières) qui ont frappé aussi le pays. Une situation que le président de la République et son équipe sont invités à inverser rapidement pour continuer à jouir de « la confiance et de l’amitié » des partenaires au développement et surtout d’un électorat et des compatriotes devenus soupçonneux et regardants. Souffle dès lors un vent d’opération mains propres. Aux bruyants audits de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), « contestés » certes par la plupart des épinglés en effet, succède l’inculpation des participants à la « tontine mafieuse » qui porte sur plus d’un milliard et demi de nos francs de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) mise à jour par l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur l’affaire de la licence Sudatel.
On se souvient qu’au sortir d’un conseil des ministres, le président de la République s’était vivement ému de l’importance de la corruption et de la concussion dans les sphères de l’Etat et avait promis de sévir lourdement. Un sentiment qui avait été même consigné dans le communiqué du Conseil des ministres. Alors bourrasque balayant tout sur son passage et nettoyant à jamais les écuries d’Augias ou simple tempête dans un verre d’eau pour lampistes jetés en pâture à l’opinion nationale et internationale ? L’avenir nous le dira.
Pour l’instant la « tontine » de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) mise à jour par l’Inspection générale d’Etat défraie la chronique. Son ancien directeur général, Daniel Goumalo Seck a été inculpé et placé sous mandat de dépôt (voir ci contre le papier de Bacary Dabo). Il est reproché à l’ancien Directeur général de l’Artp d’avoir effectué des dépenses non justifiées s’élevant à 1 milliard 600 millions de FCfa. L’Ige avait fortement recommandé à ce qu’il soit limogé et traduit en justice en remettant son rapport au président de la République, selon nos confrères de La Gazette dans une de leurs parutions en septembre de l’année dernière. Entendu mercredi 10 mars par le doyen des juges, Mao Sémou Diouf, Daniel Goumalo Seck a été inculpé et placé sous mandat de dépôt. En attendant que ses complices payent également la note. (Re) limogé à la suite de la publication du rapport de l’Ige, à l’issue du conseil des ministres tenu le jeudi 10 septembre, l’homme qui avait nommé en 2005 avait en effet été réhabilité et remis en fonction après un premier limogeage,- il a été remplacé Ndongo Diao, ancien directeur commercial et ancien directeur des ressources humaines de la Rts.
Le rapport de la Cnlcc entre les mains de Wade,
Plus d’une soixante de dossiers sur les 80 de la Centif, instruits
La commission dont est membre curieusement un des « examinés » de la tontine de l’Artp, la Cnlcc a transmis au président de la République son rapport sur les affaires dites de corruption et de versement de pots-de-vin notamment dans les fameux chantiers de l’Anoci avec l’affaire du Corbeau du nom de jeune étudiant sénégalais qui avait accusé un des dirigeants de l’agence d’avoir reçu des pots de vins et à la Lonase et dans deux ou trois autres cas ayant requis l’attention des enquêteurs. On peut s’attendre que la chancellerie soit saisie par le chef de l’Etat pour suite judiciaire à donner à ces différents dossiers.
Des informations à bonne source, font état également du fait que sur les 80 dossiers instruits depuis 2005 par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) transmis au Parquet, 71 plaintes sur des transactions douteuses enregistrées pour la plupart dans les banques font l’objet d’une instruction judiciaire sans tambour ni trompette. Le département d’Etat américain s’était en effet ému dans un rapport de 2007 du seul cas avéré de blanchiment d’argent marqué par la saisie de la villa du mis en cause, mais s’était également félicité du fait qu’au Sénégal, la Justice puisse déclencher des enquêtes dès qu’il y a des soupçons de blanchiment d’argent, contrairement à certains pays.
Un sentiment que le chef de l’Etat sénégalais entend renforcer auprès de tous les partenaires. La justice étant invitée à faire son travail dans tous les cas avérés, mis en lumière par les multiples corps de contrôle et d’audit du pays. Tous les regards sont cependant tournés vers l’Anoci dont la gestion sujette à caution semble avoir été définitivement close sans qu’un audit n’en établisse le quitus. On se demande par conséquent si l’opération « manupulate » qui semble ainsi être déclenchée ira à termes. On en doute valablement quand le président lui-même parait disculper son fils dans chacune de ses sorties ou à chaque fois qu’il a été interpellé sur sa gestion à l’Anoci ou dans différents dossiers où son nom est cité.
N’empêche, le chef de l’Etat cherche à pacifier les fronts politiques et sociaux où couve le feu de la révolte. Toutes les rencontres avec les syndicats et certains segments de la société ainsi que la remise au goût du jour du dialogue politique sous l’égide de Tivaouane procèderaient d’un tel dessein. Les soutiens budgétaires des Institutions de Bretton Woods ainsi que des partenaires au développement, les financements des projets, comme la concrétisation du Mcc en valent certainement la chandelle. Me Wade est en tout cas appelé à donner des gages à deux ans de la présidentielle de 2012 si elle se tient à date aussi bien à l’interne comme à l’extérieur où l’image du pays est sérieusement malmenée.
sudonline.sn
• Ce voleur Sakho ne devait pas retourner à l’Université. Il doit être isoler des enfants. Un professeur doit être un model à ses élèves. Aucun parent d’élève n’apprécie l’action de ce pauvre professeur de droit. Le diplôme n’est rien qu’un bout de papier prouvant un souvenir de classe, il n’a rien à voir avec les personnalités de l’homme. Toute personne a partir d’une analyse scientifique détermine ses résultats est un intellectuel. Un intellectuel est un homme conscient, pas un tricheur. Un digne Homme qui parle le langage universel (la science), toutes ses ambitions sont de secourir sa nation. Au Sénégal les plus grands voleurs sont les intellectuels travestis, 98 % des détournements sont effectues par ces individus. Parfois, la peine de mort semble raisonnable. Personne ne comprend cet homme, un gourment de nature, qui s’en foute de la population locale. Le Coran : Al-’An`âm s6 v123 : Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n’en sont pas conscients.
Prêt pour la révolution des mentalités. Vive le Sénégal libre. Vive l’Unité Fédérale et Révolutionnaire des Etats d’[email protected]