Tout est parti d’un incident survenu lors d’un match de football qui a précipité sa perte. Mai 1977, fou du ballon rond, bob Marley et ses musiciens disputaient un match amical en compagnie de journalistes. Lors d’un contact, les crampons d’un adversaire broient littéralement le gros orteil de Marley. Blessé, le chanteur n’écoute aucun avis médical et choisit de poursuivre sa tournée. Quelques jours plus tard, il constate qu’en sortant de scène que sa chaussure est remplie de sang. Robert est hospitalisé. Les médecins diagnostiquent un mélanome malin et préconisent l’amputation de l’orteil qu’il refuse. Le cancer progresse, se généralise. L’artiste se sait condamner lorsqu’il donne à bordeaux, en juin, 1980, un de ses ultimes concerts. Au bout d’un mois, Bob commençait à mieux se porter. Le docteur Issels l’avait autorisé à résider dans un modeste appartement après qu’il eut juré de ne plus fumer ni boire d’alcool. Il se rendait deux fois par jour à la clinique pour subir son traitement (hyperthermie et rayons envoyés sur ses cinq tumeurs). C’était extrêmement éprouvant… Si ses cheveux avaient recommencé à pousser, il continuait en revanche à perdre du poids ce qui inquiétait grandement Diane Jobson, qui gérait les affaires du chanteur. Elle souhaitait faire rapatrier Bob au Mexique pour le faire soigner dans la clinique où l’acteur Steve McQueen était alors en traitement, lui aussi pour un cancer. Mais Bob refusa, il semblait sous l’emprise du docteur Issels. Celui-ci, pas très élégamment, se fit une publicité monstre sur le dos de Marley en faisant venir à la clinique, pour l’interviewer, un journaliste du grand quotidien britannique Daily Mail.
A la fin du mois de mars, hélas, Bob rechuta. Il n’avait plus la force désormais de quitter son lit et donc, en conséquence, ne pouvait plus se rendre par ses propres moyens à la clinique. Sa mère Cedella, qui l’avait rejoint, ne le quittait plus un instant.
Descendu à 35 kilos, il n’avait même plus la force de lire la Bible, comme il le faisait encore chaque soir ces derniers temps.
Fin avril il fut opéré de l’intestin pour tenter de faire disparaître une insoutenable et persistante douleur.
Le 3 mai, Issels reconnut son impuissance à guérir le mal et, considérant que Bob n’avait plus qu’une quinzaine de jours à vivre, accepta qu’on l’expédie à Miami. Il y fut hospitalisé le 9 mai vers midi. Les médecins de l’hôpital Cedars of Lebanon ne purent que constater l’état désespéré du malade et s’accordèrent à rendre le moins douloureux possible ses derniers instants.
Quasiment dans le coma tôt le 11 mai, Marley eut un sursaut vers 11h30 pour adresser quelques paroles à sa mère et à sa première épouse Rita. Il but un verre d’eau, des infirmières, l’entendant râler, lui placèrent un masque à oxygène. A midi tout était fini.
Le blog des auteurs
https://stessmagazine.com/2017/12/02/confessions-de-bill-oxley-lhomme-qui-a-tue-bob-marley/
e lui ai donné une paire de Converse All Stars. Taille 10. Quand il a essayé la chaussure droite, il a crié ‘AAÏÏÏEE’.
« C’était ça. Sa vie s’est terminée là. Le clou qui se trouvait dans la chaussure était imprègné du virus et de bactéries cancérigènes. Si cela traverse ta peau, c’est que tu es fait, c’était au revoir la vie pour Bob.
«Il y a eu un certain nombre de meurtres de personnalités contre-culturelles aux États-Unis à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Lorsque l’époque de Bob Marley est arrivée, nous pensions que la subtilité était à l’ordre du jour. Plus de balles et de cervelle mouchetée. «
M. Oxley dit qu’il a maintenu un contact étroit avec Marley pendant les dernières années de sa vie, s’assurant que le dispositif médical qu’il a reçu à Paris, à Londres et aux Etats-Unis « accélérerait sa mort plutôt que de le guérir. » Il est mort du cancer en Mai 1981. Il n’avait que 36 ans.
« La dernière fois que j’ai vu Bob avant sa mort, il avait enlevé ses dreadlocks, et son poids est tombé comme une pierre », dit-il.
« Il était très renfermé, incroyablement petit. Il rétrécissait devant nous. Le cancer a fait son travail. «
« Le jour de sa mort à Miami a été l’un des moments les plus difficiles de ma carrière. Je me sentais vraiment mal. Pendant longtemps, je n’étais pas à l’aise avec mon rôle dans sa mort. Mais finalement je me suis rendu compte que cela devait être fait pour l’Amérique.
n’importe quoi