13 mars 1914 – 13 mars 2014 : Ndiouga Kebe aurait eu 100 ans, s’il vivait. l’hommage de la famille !

Date:

El Hadj Babacar KEBE dit Ndiouga.13/03/1984-13/03/2014

Tu aurais eu 100 ans cette année!

Cela fait déjà 30 ans que tu es parti!Tes nombreux petits enfants qui entendent tous les jours tes hauts faits et ton nom n’ont pas eu comme nous la chance de connaitre le parent modèle,le père affectueux et attentionné,l’ami fidèle,le croyant à la foi inébranlable,l’entrepreneur en avance sur son temps,le patriote altruiste et généreux que tu fus.

Puisse l’exemplarité de ton passage utile ici-bas inspirer les générations d’aujourd’hui et de demain pour le plus grand bien de l’Humanité.
Que la terre de TOUBA que tu chérissais tant te soit légère!
En ce jour anniversaire,nous avons également une pensée pieuse pour ta chère mère Sokhna Anta SAMB arrachée à notre affection le 13 mars 1986.

Cheikh Mbacké KEBE.

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Le souvenir du prospère entrepreneur sénégalais El Hadj Babacar Kébé dit Ndiouga reste encore vivace dans les cœurs et les esprits, à Touba et ailleurs au Sénégal, trente ans après sa disparition, le 13 mars 1984, à près de 70 ans.L’œuvre de El Hadji Babacar Kébé dit Ndiouga continue de marquer les témoins de son époque comme les générations suivantes, surtout à Touba, la capitale du mouridisme, où plusieurs édifices témoignent toujours de la générosité de ce prospère homme d’affaires, dont le centenaire de la naissance sera célébré cette année.

C’est que Ndiouga Kébé a vécu utilement pour la nation sénégalaise, sa communauté religieuse, celle des mourides, en réalisant des ouvrages hydrauliques. A Touba, la route bitumée reliant la grande mosquée à l’université, située à l’ouest de la capitale du mouridisme, est aussi à son actif. Cette route est appelée communément « Tali Ndiouga Kébé ». Pour beaucoup de fidèles mourides, l’œuvre la plus marquante de Ndiouga Kébé reste les travaux de rénovation et d’embellissement de la grande mosquée de Touba auxquels il a largement contribué, sous le magistère de feu Serigne Abdou Ahad Mbacké.

»Chaque franc que je dépenserai le sera au nom de tous ceux qui, du fond de leur cœur, auraient voulu participer à la réalisation de cette grande œuvre », déclarait-il. Ses rapports privilégiés avec Serigne Abdou Ahad Mbacké, troisième Khalife des mourides, étaient d’ailleurs connus de tous. Il avait eu l’insigne honneur d’accueillir le marabout chez lui, à Dakar, pendant une semaine. Une visite restée dans les mémoires. Ceux qui ont approché et connu Ndiouga Kébé sont d’avis que le trait marquant de cet homme d’affaires était sans conteste sa posture de disciple mouride qu’il affichait avec grande fierté.

Une chose, il est vrai, peu habituelle, chez les personnes de son rang, selon des observateurs de cette époque. Il avait su conserver une grande humilité, en dépit de son immense fortune. Au total, pendant les 15 années que dureront ses activités d’entrepreneur, Ndiouga Kébé a participé à la création de 26 sociétés dans divers d’activité (immobilier, tourisme et restauration, industrie et mines, distribution et import-export, banque et assurances, etc.) Vingt-quatre de ces sociétés étaient implantées au Sénégal et totalisaient un capital de près de 26 milliards de francs CFA, un niveau d’investissement de plus de 105 milliards de francs CFA et des milliers d’emplois.

Ndiouga Kébé et son groupe dont il était le principal bailleur de fonds, détenaient dans ce capital une part de près de 10 milliards de FCFA correspondant à un volume d’investissements non réévalués de près de 30 milliards de francs CFA. Il finançait donc intégralement les projets initiés par son groupe. Outre ses réalisations dans la ville sainte de Touba, ce disciple de Serigne Moustapha Bassirou Mbacké a aussi marqué de son empreinte sa ville natale de Kaolack (centre).

L’actuelle gouvernance de la capitale du Saloum et la mosquée qui porte son nom en sont une illustration parfaite. Orginaire de Kébé Ndeukta, dans la région de Louga, il avait bitumé la route qui relie ce village à la capitale régionale. Dans ce village, situé à environ 6 km de Louga, il avait également construit un forage pour l’alimentation des populations en eau. Arraché à l’affection des siens le 13 mars 1984, alors qu’il célébrait ses 70 ans, El Hadj Babacar Kébé dit Ndiouga repose pour l’éternité aux cimetières de Touba. ID/BK/AD

APS

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