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Il y a assurément certains compatriotes qui induisent en erreur par ignorance ou par intérêt, la hiérarchie du mouridisme, en suscitant l’idée dangereuse d’un statut spécial pour Touba. Si nous ne faisons pas très attention dans la politique d’aménagement et d’administration du territoire, nous risquons de nous embarquer dans un imbroglio qui pourrait conduire notre pays dans un labyrinthe ou une situation inextricable grosse de danger, dont nous nous en sortirons difficilement. Et sans précaution aucune des conséquences ultérieures qui pourraient en découler, des personnes habitées par on ne sait quels sentiments, agitent et soulèvent ces temps derniers, avec une extrême légèreté, des questions aussi sensibles, que celles de la décentralisation et de l’aménagement du territoire. Pour ce qui concerne la ville de Touba, il est vraiment examiné sous l’angle d’un point de vue irrationnel. Et si nous n’y prenons pas garde cela peut aboutir à une confusion totale, qui rendrait difficile, voire impossible, l’administration rationnelle et judicieuse d’une ville qui baigne dans le désordre et l’insécurité sociale. Et si nous commençons par doter certaines villes d’un statut spécial les unes et les autres, nous risquons gravement de ne plus nous en sortir ; au-delà même des rivalités entre villes, à caractère religieux. Voilà pourquoi l’Etat doit savoir raison garder avant de prendre certaines décisions.

Me Wade a déjà installé notre pays dans une situation anarchique, durant ses 12 ans de règne. Ce qui fait que si un terme n’est mis pas à cette tendance, notre pays risque de devenir plus tard ingouvernable ou alors difficilement. En effet, Wade a créé trop de problèmes et de situations conflictuelles dans la décentralisation et l’aménagement du territoire. En procédant par des découpages administratifs fantaisistes sur l’ensemble du territoire national, en des entités non viables qui, en fait, ne répondaient qu’à des raisons politiciennes et non économiques. Tout cela se faisait parfois pour plaire à des individus de son camp ou des marabouts qui ont comme lui, la boulimie des terres. Parmi les graves erreurs que Wade a commises durant ses 12 ans de pouvoir, il y a particulièrement celle, d’avoir distribué illégalement les terres du Domaine national, propriété de L’Etat, donc un bien commun à toute la Nation, à qui il voulait et foncièrement, en porte-à-faux avec la réglementation en vigueur. Et, en prenant délibérément l’initiative de se servir lui-même comme son bien propre, il servait dans le même temps sa famille, les grands marabouts, ses amis personnels et autres collaborateurs, au détriment des vrais ayant-droits utilisateurs, les populations concernées. Nous espérons que l’actuel régime, mettra le plus tôt possible fin, à ce désordre foncier, synonyme d’anarchie et de partage de butin. Il devra nécessairement, rectifier tous les torts et toutes les fautes, commises par Wade, surtout dans le domaine foncier, avec une injustice inqualifiable.

Les problèmes structurels très sérieux de Touba, ne résident et ne sont point liés, à un statut spécial quelconque. Le problème de Touba est celui de toutes les agglomérations du Sénégal. Il s’inscrit dans un cadre global qui concerne l’ensemble des régions pour ne pas dire des villes du territoire national. Il s’agit véritablement, d’une question structurelle de développement rationnel en matière d’infrastructures adéquates, nécessaires à toutes les villes, en relation avec les progrès techniques et technologiques de l’heure, en matière d’urbanisme. Dans ce domaine, le Sénégal est vraiment en retard et devrait rapidement se mettre au diapason pour combler le gap dans tout le pays. La croissance démographique galopante, l’urbanisation anarchique et non maîtrisée qui n’obéit à aucun plan directeur sérieusement élaboré, sont des problèmes réels et spécifiques à Touba, plus que partout ailleurs. Un document tel que le plan directeur d’une ville, cela va sans dire, est absolument indispensable pour bâtir même une petite ville, à plus forte raison, une comme Touba. Tout cela vient s’ajouter aux nombreux autres obstacles majeurs de tous ordres, que les autorités étatiques comme celles de Touba occultent ou en tout cas n’en tiennent pas compte. Elles feignent de voir et évitent de s’attaquer aux difficultés réelles et récurrentes qui crèvent les yeux, comme les infrastructures routières, le transport urbain, l’eau et l’électricité, l’école publique pour tous les enfants en âge scolaire, etc. Il s’y ajoute que, la ville de Touba s’agrandit de toute part par une juxtaposition d’habitations modernes mais aussi de fortune sans parfois de permis de construire légal, à la place de cités modernes avec toutes les installations et servitudes nécessaires pour les populations. Toutes ces habitations devraient être viabilisées selon les normes universelles d’urbanisme pour être conformes aux caractéristiques de ville moderne. Touba n’est devenu que par la force des choses et le nombre important de sa population, la 2e ville du Sénégal. C’est insuffisant !

Touba est né village et s’agrandit géographiquement de façon spontanée dans quasiment une absence totale d’assainissement et de viabilisation indispensables pour toutes les villes modernes du monde. Ces problèmes que nous constatons à Touba, sont les mêmes que nous observons presque dans toutes les villes du Sénégal. Et c’est bien la faute de l’Etat central, qui ne procède pas par méthode sur la base des normes universelles admises aujourd’hui, pour bâtir et aménager des villes modernes. C’est pourquoi, c’est une grave erreur de se fonder sur le seul critère ou paramètre de population, pour apprécier la notion de grande ville. C’est voire, de l’irresponsabilité que d’embarquer le pays dans une telle voie sinueuse et qui ne nous mènera que vers une bidonvilisation catastrophique de Touba, si nous n’y prenons pas garde. Dans une telle situation, nous sommes bien loin d’être sur la bonne voie d’une ville moderne, dans le plein sens du terme. Au regard de ce tâtonnement ou de l’informel à la wadienne, on peut affirmer en toute évidence qu’aucune étude préalable n’a été faite, tant au plan technique, social, culturel qu’économique. Il doit en être également de même, que les intérêts supérieurs bien compris des populations entières de Touba sans exclusive, n’ont pas été pris en compte, dans le cadre de ce statut spécial de Touba. Dans tout cela où se situe la création d’emplois pour toute cette population relativement jeune et moins jeune qui n’a aucune perspective d’emplois salariés, faute de source de création d’emplois tels que l’Etat et les entreprises.

En vérité, c’est une catégorie pour ne pas dire une poignée infime d’habitants de Touba, qui trouve seule leurs intérêts personnels dans cette aventure périlleuse d’un statut spécial. Elle tente effectivement, de convaincre l’Etat et la haute hiérarchie du mouridisme, qui sans aucun doute, n’est pas au fait des graves risques que ce projet pourrait engendrer. Les véritables habitants de conditions modestes de Touba, n’ont aucun intérêt dans un statut spécial de Touba, bien au contraire, ils risquent de perdre la solidarité des autres composantes du Sénégal. Ces gens-là, veulent faire croire aux autorités de Touba, que dans le cadre d’un statut spécial de la ville de Touba, tous ces problèmes structurels récurrents auxquels la ville est confrontée trouveraient immédiatement solutions. C’est un leurre, très grave.

Maître Wade, dans sa méthode de gestion approximative et informelle des affaires publiques, a déjà élargi les limites du Titre Foncier de Touba qui étaient de 400HA en 1930, qu’il a portées aujourd’hui à 1200HA, sans prendre au préalable, les mesures adéquates d’accompagnement dans tous les domaines. Wade a en effet créé plus d’inconvénients que d’avantages pour Touba, qui, de gros village est devenu une grande ville, mais sans être accompagnée d’une administration adéquate à la dimension de sa massification démographique et son agrandissement géographique, en vue de maîtriser tous ces méfaits inhérents à toutes les grandes villes du monde que sont notamment : le banditisme, la délinquance, la fraude, la drogue, la criminalité et tant d’autres excroissances négatives propres aux grandes agglomérations. Tout le monde sait maintenant, que c’est uniquement par démagogie que Wade a accordé certains avantages et privilèges à certains dignitaires de Touba, dans le but de bénéficier des faveurs de l’électorat mouride et non pour véritablement les intérêts des populations de Touba.

Pour faire face à tous ces épineux problèmes de Touba, il faudra absolument beaucoup de moyens matériels, humains et financiers avec une Administration compétente au fait de toutes ces questions qui ne sont qu’à la portée de la puissance, qui est l’Etat. Et naturellement, pour résoudre efficacement des problèmes d’une telle ampleur en vue de leur éradication, la conjugaison de la solidarité de toute la nation est indispensable. Faut-il le dire pour que nul n’en ignore ? Oui ! Tout ce qui a été réalisé et se réalise encore dans n’importe que coin du Sénégal, est la somme des efforts consentis par chaque citoyen sénégalais, que l’Etat est chargé de collecter et de centraliser, pour la construction du pays tout entier. C’est cela la vérité absolue que nous tous devrions savoir. Par conséquent, tout le monde devrait savoir que, Abdoulaye Wade n’a rien fait nulle part, par sa générosité, car les moyens qu’il a utilisés, sont ceux de nous tous. Autrement dit, Touba ou n’importe quelle autre ville du pays s’est construite, se construit et se construira demain par l’argent du contribuable. Et si remerciements il y a, c’est à l’endroit de tous les citoyens et du peuple sénégalais que cela devrait aller. Jusqu’ici, c’est vrai, l’Etat du Sénégal n’est pas encore capable de remplir correctement cette charge primordiale de construction et reconstruction des localités sur l’ensemble du territoire national, à la satisfaction des populations. Il est illusoire alors, de penser un seul instant, que la ville de Touba, même avec un statut très spécial, pourrait faire face avec succès à lui tout seul, contre autant de manifestations hostiles et d’épreuves énormes. Pour étayer cela, il faut noter en toute bonne foi que l’essentiel de ce qui s’est fait à Touba vient jusqu’à présent du Budget national du Sénégal. Il n’est pas besoin de citer ici, toutes ces réalisations, parce que c’est connu.

Le Sénégal étant un et indivisible comme aiment le répéter parfois beaucoup de Sénégalais à savoir : que le Sénégal est une tête qu’on ne peut partager en deux. Ce qui est très exact, et traduit que nous constitutions en tant pays et nation, une seule entité avec des membres intimement liés les uns aux autres, donc inséparables logiquement. Ces liens ancestraux, nous condamnent à vivre immanquablement en communauté et par une solidarité agissante, malgré les quelques différences non antagoniques qui existent entre nous. Et c’est grâce à cette solidarité, qui consiste à capitaliser l’effort national de tous ou autrement dit toute la production nationale sous la direction de l’Etat central, qui le redistribue entre les habitants ou plus exactement, entre les diverses entités du pays. Il est évident quand même pour nous tous et nous devons en être conscients, qu’aucune entité du Sénégal, à elle seule, ne peut se suffire à elle seule, qu’elle que soit du reste ses ressources naturelles supposées, au point de vivre sans l’apport des autres. Cela veut dire dans les normes, que notre patrimoine commun est la résultante du rassemblement de ce qui est pris de chacun de nous et de chaque entité qui compose notre pays. C’est cela qui doit être réparti à nouveau rationnellement selon les priorités déterminées et à partir d’une clé de répartition laissée aux soins des gouvernants exécutants.

On peut certes décrier, le mode de répartition si son caractère est jugé injuste ou disproportionné. Dans un tel cas de figure, ceci pourrait faire parfaitement l’objet de revendications justes et normales, dans le cas où certaines entités se sentiraient léser dans leurs ristournes, par rapport à leur part dans l’effort national. Justement, le combat qui vaut bien la peine d’être mené par nous tous, et par toutes les entités qui en éprouvent le besoin, est celui de se battre fermement pour arriver à une répartition plus équitable du patrimoine commun. Répartition qui tiendra réellement compte des facteurs objectifs les plus déterminants pour fixer la clé de répartition.

Est-ce que le statut spécial de Touba voudrait dire qu’il se détacherait alors totalement de l’entité nationale le Sénégal, à tout point de vue ? Dans ce cas de figure, comment Touba compterait-il s’y prendre ? Se prendrait-il en charge lui-même dans tous les domaines, au point de n’avoir plus besoin d’aucun appui venant du budget national ? Ceci équivaudrait à tout point de vue à une réclamation d’indépendance déguisée de pure forme. Ceux qui agitent cette idée mal venue, ont derrière eux, des raisons inavouables et constituent de façon certaine, une minorité au sein de la ville globalement. Par ailleurs, leurs visées sentent le parfum d’intérêts strictement personnels et divorcent totalement avec ceux supérieurs de la communauté nationale, dont les habitants de Touba en entier sont partie intégrante.

Dans l’esprit du fondateur du mouridisme, Khadimou Rassoul, Touba est un patrimoine commun à tous les Sénégalais et non aux seuls mourides ou habitants de Touba. Son esprit ouvert et très tolérant comme un fidèle musulman, faisait qu’il condamnait le sectarisme d’où qu’il venait et recommandait à chacun d’adorer Dieu seul, sans aucune contrainte selon sa conscience et ses convictions. Son vœu du rayonnement du mouridisme et de Touba a été exaucé, sans qu’il ait besoin de prendre les armes pour faire le Jihad. Ses disciples doivent respecter absolument sa mémoire. Le Cheikh, de sa vie, ne s’est jamais préoccupé de richesse et de luxe, il s’était détourné de tout ce qui n’était pas la religion et le Coran. Tel n’est pas le cas aujourd’hui quand nous assistons à la course de vitesse vers tout ce qu’il avait tourné le dos.

Par contre, au lieu de réclamer un statut spécial pour Touba, il faut que Touba soit ramené et demeure dans la République. Touba à l’instar de la Mecque doit faire la différence entre la gestion de la Grande Mosquée, du Grand Magal de Touba et de toutes les autres manifestations à caractère religieux, qui seraient entièrement sous l’autorité supérieure de la hiérarchie mouride –Le Khalif Général des mourides- et l’administration proprement dite de la collectivité locale Touba, qui est une circonscription administrative qui relève entièrement de l’Etat et des populations civiles elles-mêmes. Touba doit avoir tous les services compétents de l’Etat. Il doit être administré exactement comme toutes les autres villes du pays avec les démembrements de l’Etat. Il y va de la sécurité des populations et de l’assainissement de la ville contre certaines pratiques répréhensibles que l’autorité religieuse ne peut éradiquer fautes de moyens adéquats. Ce rôle important d’administration et de surveillance que l’Etat est en droit d’assumer, doit lui être laissé. Et cela ne gênerait en rien l’autorité religieuse, bien au contraire, en cas de besoin, elle pourrait s’appuyer sur l’autorité administrative centrale qui est outillée pour cela.

Les populations de Touba doivent être libres de se choisir librement et démocratiquement leurs représentants dans les différentes institutions, en dehors de toute influence de l’autorité religieuse. La politique doit avoir le droit de cité dans la ville de Touba administratif ou collectivité locale, pour permettre aux populations civiles de jouir pleinement de leur citoyenneté entière comme tous les autres Sénégalais. Des anomalies graves de gestion ont été relevées durant le règne de Wade, elles doivent disparaitre totalement parce que, anachroniques, comme par exemple : Pourquoi les habitants de Touba ne paient pas l’eau comme tous les autres citoyens du pays ? Pourquoi est-il admis ou toléré que le parti au pouvoir à l’époque le PDS puisse mener des activités politiques à Touba et que les autres partis de l’opposition non? Pour être juste à l’égard de tous les Sénégalais, cette discrimination doit être levée pour se conformer à l’esprit républicain. A l’avenir, il faudra que le Code électoral s’applique comme partout ailleurs à Touba tout entier, pour permettre à tout un chacun de participer librement au choix de nos dirigeants à tous les niveaux. Dans ce cas, l’autorité religieuse, le Khalif général des mouride en toute neutralité, laissera le soin à tous ceux qui le veulent, se présenter sans aucune immixtion à toutes les compétions. Son autorité demeure intacte pour tout ce qui concerne par exemple le périmètre de Touba Mosquée ou tout ce qui aurait un caractère religieux, comme du temps de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.

Mandiaye Gaye

24 Commentaires

  1. Mandiaye demal jangui waat mo geun wakh jou barri;Touba da nekk ci Senegal wayé da am borom.
    Bamouy ligeyal Sunu Borom kénn talouko woon,kénn ñeméwou ko woon bannou fayyé ko Touba.
    Kon tay bou nekhe banga tala bind guéné ci Touba.

  2. Mandiaye Gaye tu n’a fait que parler tu ne connais rien du mouridisme donc va étudier
    et je te comprend c’est le blanc ton maitre ton guide donc tu réfléchis et tu pense comme eux.
    Le mouridisme dépasse de loin ce que tu vois .
    Les mourides ont construit Touba et n’on jamais demander de l’aide
    Touba a vecu depuis les colons qui sont partis des gouvernement sont passés et pd’autre passeront Touba continuera de s’agrandir j’usqua Darou Mousty et tu le verra devant ta télé.
    l’autorité de Touba reste et restera entre les mains du khalif.
    Vous etes loins de comprendre le mouridisme , statu special ou pas Touba demeurera.
    Et en plus tu ause dire comment nous devons vivre a touba
    Tu peux pas connaitre le gout de ce que t’a pas mangé
    Merci

  3. Pourquoi pas aussi un statut pour tivaouane, pour ndiassane, pour pire, pour yoff, pour popenguine etc
    Pourquoi pas un statut pour chaque maisonnet et que chaque personne qui a de l’argent ou qui a un de ses talibé au pouvoir ne demande t-il pas un statut spécial?
    Il faut faire attention, le sénégal est une et indivisible, tout le territoire sans exception doit être sous l’autorité de l’état, je précise sans aucune exception.

  4. a touba les populations ne paient pas l’eau parsk les autorités religieuses grâce aux hadiya des talibés mourides arrivent a faire fonctionner un service public de l’eau.
    kon ne nous parle pas de démocratie à touba parsk toutes personnes ki vivent à touba savaient au moment de déménager kil partaientt dans ville soumise à l’autorité du khalif.
    le plus grand danger pour l’integrité territoriale c de voir aller concurrencer autorité religieux dans une ville ou 95 pour 100 des pop lui sont favorables.
    gaye tu connais pas l’histoire de touba et tu maitrise les kestion de décenntralisation. tu sais pas les contours du statut spécial en matiere de décentralisation.
    kon l’accepte ou pas touba est la seule ville du sénégal ou rien ne peut etre fait pas le pouvoir central sans la collaboration de autorités mourides.
    touba n’ a pas et ne réclame pas un autonomie politik; toutes les lois de la républik y sont applikée. mais n raison de ses spécificités touba ne peut pas etre geré comme n’importe kel communauté rurale rurale du sénégal ; une communauté rurale plus peuplée , mieux aménagée, plus développée économikement ke certaines régions même du pays.

  5. Vous avez beaucoup parlé mais vous n’avez rien compris.La leçon de XELKOM n’a pas été retenue. Dommage ! Vous critiquez quelque chose dont vous ne maitrisez rien, par ce que rien n’a déjà été fait. Ce projet,réaliser ou non Touba a déjà un statut spécial. Un exemple simple: si vous êtes fumeur pourquoi pour tous l’or du monde vous ne fumerez pas dans une rue à Touba comme dans n’importe ville du monde ? les prostituées qui ont leur carnet à jour peuvent exercer partout au Sénégal sans être inquiétées par la police pourquoi ne le font elle pas dans la ville sainte au vue et au sue de tout le monde ? Pour terminer ne vous faites pas de soucies sachez que tous ce que l’on entreprend à TOUBA sera une réussite. En outre vous évoquez des sujets qui n’ont rien à faire ici. C’est du vrai « coq à l’âne »

  6. Le pays des chroniqueurs nuls.
    A vous lire, je me dis vous parlez de ce vous ne maitrisez pas. Je me dis ou sont les rapports entre sensibilité et question de décentralisation et d’aménagement du territoire. Vous devriez vous poser la question suivante, c’est quoi la décentralisation ou l’ménagement du territoire pour cela je vous renvois au cours de technique d’aménagement.l’irrationnel c’est peut être votre compréhension de Touba ou même « du statut spécial ». C’est vrai que Touba a besoin d’une gestion rationnelle, mais avec vos informations dérisoires la ville ne serait pas gérer.Pour en revenir sur une soi disante compétition entre vile, je vous renvois aux travaux de géographes sénégalais, qui préconisent une refonte de l’organisation de notre territoire marqué par des désequilibres au bénéfice du littoral centré sur Dakar. Vous nous dites, que le « problème de Touba est celui de toutes les agglomérations » comment peut comparer une ville de 500 000 habitants par rapport à d’autres ville de taille démographique moyenne. Vous nous dites « l’urbanisation anarchique de Touba… qui n’obeit à aucun plan directeur » C’est de Touba que vous parlez vous devrez lire Guéye ou Thiam qui ont réalisé leurs travaux de thèse. Touba n’a pas de plan Directeur, interrogez vous, méconnaissance totale depus 1975 combien de plans directeurs sont effectués à Touba combien de plans de lotissemnts, avec une régularité sans jamais vu au Sénégal. Je pense que vous ne connaissez rien même de l’urbanisme, c’est quoi une ville moderne.  » Touba s’aggrandit de façon spontanée » je pense que vous connaissez pas « spontanné » dans l’aménagement sinon vous ne l’aurez pas utilisé dans le cas de Touba/ Pour plus de clarté, je vous renvois aussi aux travaux de Istambul, qui ont déclaré Touba vile exemplaire en matière d’aménagement. Bidonvillisation de Touba, je vous dis de 1975 à 1990 presque 200000 parcelles ont été lotis avec des placettes, des réserves foncières sur tout l’étendue de Touba et ses environs. C’est vrai que la taille de la population ne fait pas une ville, mais Touba ce n’est pas seulement sa taille démographique qui lui consacre le statut de ville. Sa morphologie, ses paysages, ses infrastructures, ses services, le font une ville. Paradoxal qu’il soit toujours considéré comme un village. « Population relativement jeune », pour cela référe toi aux données de l’ANDS de ton cher Etat du Sénégal/.  » titre foncier porté à 1200 hectares » quelles légéretés intellectuelles, il fallait regarder le decret du 21 juin 2001 publié dans le journal officiel pour savoir le nombre d’hectares. Comment peut on écrire ces inepties pour un chroniqueur. Quand on écrit la rigueur doit être de mise. Pour le reste, tellement le texte est touché par des contrevérités, d’approximations, d’inexatitudes, de légeretés que je ne pourrai les énumérer. C’est vrai, on peut écrire sur tout, mais la rigueur intellectuelle et l décence veulent que soient objectifs. Avant d’écrire sur un objet, un fait, il faudra toujours réunir les éléments nécessaires pour ne pas tomber l’erreure et les raccourcis.

  7. Mandiaye, merci pour la pertinence de ton article. Tu as dit tout haut une partie de ce que la grande majorité de la nation pense. Le malheur c’est que même si demain on accordait ce statut spécial à Touba, dès que les difficultés, qui ne vont pas manquer, surgiront les responsables de Touba vont à nouveau faire pression sur l’Etat central sans pour autant avouer leur échec et revenir sous la coupole nationale.
    A mon avis c’est Le Gouvernement qui de manière objective et courageuse, doit poser le problème avec l’actuel Khalif qui est un homme réfléchi et véridique, qui va s’entourer de grands intellectuels mourides, pour étudier comment, en tenant compte des spécificités de la ville comme l’intégrer harmonieusement dans la région de Diourbel. Le problème est d’autant plus sensible que les partisans de ce statut le justifient généralement par la spécificité que représente le mouridisme et le mouride par rapport au reste de la nation ; je n’en veux pour preuve que le contributions faites à ton article et le discours de Serigne Modou Kara durant la campagne des législatives.

  8. Rires cette contribution ce n est rien d autre que du wakh sa khalat! c sont droit… y repondre meme c’est lui donné de l importance tant il melange bcp de chose se dit et contre dit ! Fais croire à ce qu il ne pense pas ! et Fini par se lacher un peu mais pas assez courageux pour dire ce qui le derange réellement M. Gaye. Vous noterez juste que le mouridisme et Touba n existent pas depuis l avenement de Wade !! et admettre que touba par sa population et son activité économique est la 2eme ville du senegal demonte toute votre analyse. Enfin concernant l autorité du Khalif sur la VILLE de TOUBA et les TALIBES, vous m’excuserez M Gaye mais sa Gattttt nekou ci !! Point Final

  9. Ma question: Pourquoi soulever un débat sans objet?

    Vous savez très bien que mêmes le dignitaires mourides ne peuvent pas cautionner cela. Un statut pour Touba sonnera le glas de la République du Sénégal!!!!!!!!!!!
    Il ne faut pas jouer avec le feu!!!
    parlons de ce qui nous fait avancer: comment moderniser notre agriculture pour atteindre l’autosuffisance, etc!!!!

  10. Si Touba a un statut spécial, Tivaouane, Kaolack, Ndiassane (fondé par les Kounta), Thénaba (fondé par les seck), Médina Gounass, Ziguinchor, Bignona, Kolda, Tamba, et j’en passe, auront un statut spécial!! Et qu’est-ce qu’il restera du Sénégal?
    soyons rationnels et intelligents!
    Bamba est un rassembleur! Il déversera sa colère sur tous ceux qui voudraient séparer Touba du Sénégal!!!!!!!!!

  11. ATTENTION MES AMIS
    Mr mandiaye en bon intellectuel(apprenant en français) est de ceux ki frékentent les lobbies GAY ( HOMO)
    A l’entendre parlé on diré il ignore royalement pour ne pas dire nier l’oeuvre du CHEIKH. Et que faire des statuts spéciaux des villes se trouvant dans les plus grdes démocraties européennnes; l’accepter pour eux et le réfuter pour tes ails c’est de l’ingnorance
    MANDOU DAFA BAKH

  12. Dès son arrivée au pouvoir la première priorité de Wade, c’était Touba. En effet il a dit, lors de la présentation de son 1er gouvernement à la Télé : Ma 1ère priorité c’est de régler le problème de l’eau à Touba. Malgré les milliards qu’il y a injectés le problème de l’eau à Touba reste entier ce qui fait que la majorité des épidémies ont pour point de départ Touba, c’est cela et plusieurs autres problèmes spécifiques à Touba qui devraient préoccuper les talibés mourides et non un statut spécial dont les contours et le contenu n’est même pas compris par la plupart d’entre nous. Moi je rêve d’un Touba, en même temps que les autres cités religieuses, doté de routes très larges à l’instar de Médine, d’écoles franco-arabes allant de la maternelle à l’université, avec des hôpitaux et des centres de santé performants, etc…, et cela ne peut se réaliser que dans un plan d’Urbanisme bien articulé que le Sénégal ne peut pas financer sur fonds propre bien évidemment, mais qu’avec l’aide des bailleurs de fonds (donc du contribuable sénégalais)nous pouvons réaliser avec l’aide de Dieu.
    Nous devons savoir nous musulmans issus des tarikha et même des autres obédiences que de plus en plus l’entourage de nos marabouts est convoité par des opportunistes de tout bord sans foi ni lois dont le premier objectif est de séparer nos khalifs de l’Etat central et de leur famille, afin de contrôler les énormes flux financiers et autres avantages liés à leur statut.

  13. encore un envoye de satan
    SERIGNE TOUBA l’a combattu et vaincu
    un talibe de satan ne pourra rien contre TOUBA
    si SERIGNE TOUBA n’avait pas crée TOUBA
    le site serait aujourdhui une foret classée
    faites la differrence les chiens aboient la caravanne passe
    DIEUREDIEUF BOROM TOUBA

  14. waw yaw xoot xalaat damalai laj touba bowisso dakara ban dakue latoloul sy senegal amoul sy domen boè manna dial touba toppoè sy senegal yaw sa xalaat xootoul touba doè moromo ben dakue dinè sy senegal sarigne touba doè moromoè ben kilifa dinnè sy senegal damma jellalè touba waye darou mosty rek moganna rei ai tivavon ak ai diassan nak ai midina baye baye lèn sokhar delèn wakh dague serigne touba mofi nè komonèkh ak comoe nakhare touba lowai de wot boè demoul touba dokoè am tae kèppoè kobajne serigne touba sy nakhar gai dè ndakh sae bokhayè de gann de guiss nèmoye yookoe loe yalla def la kèn mano sy darraa
    sokèn bagiè noppolè dèmlèn toppoè sy gennaw diabotouk serigne touba

  15. Moi ce que je me demande c’est pourquoi vous journalistes vous publiez ces genres d’articles sur le net.POUR CREER DES POLEMIQUES????
    Oui à un statut speciale pour TOUBA .Le 05 septembre 1895 c’est le fondateur de TOUBA et seul le fondateur de touba qui a defendu les valeurs de l’islam au bureau du gouverneur .
    Basta dovete stare zitti se non conoscete la storia dle senegal

  16. Mr. Gaye n’ a montre’ que sa profonde et visceral haine du mouridisme et de Touba. Son article est creux pour plusieur raisons. Deux raisons sautent a l’oeil:

    1.Mr. Gaye n’est pas familier avec les methodes adiminintratives de Touba.
    2. Mr. Gaye parle des authorite’s mourides comme des demeure’s et des separatistes.

    Donnez a Bamba ce qui appartient a Bamba!!!!

  17. MERCI MANDIAYE c’est pertinent il ne veule pas regarder la realite en face.
    xelcoom ci SENEGAL LA BOKK ABDOU DIOUF DIEUL KO DIOKHKO SERIGNE SALIOU Té moomouko touba abdoulaye wade dathéé dolli 12 km diokh wa touba ndiouye diaye aye souff rék di lékk. par exp l’edifice de la communaute rurale de touba est construite de l’argent des contribuable alors serigne sako néékhé téré politique souko néékhéé reçevoir wade en grande pompe. asskanou touba ndiye faye aye taxes amna ndiou baat thi mbirmi

    merci mandiaye
    Touba et sa population, sont mises sous coupe réglée par un ordre maraboutique despotique et égoïste sans culture ni vision, alors que la communauté rurale de touba benefie de toute sorte de subside, financement, fonds de concours et de dotation de la part de l’état au nom de cette population infantilisée qu’est la population de Touba.
    maintenant toujours disposée à l’ordre régnant et, acquise à la classe dominante que demeure les marabouts dirigeants de Touba, ils cherchent de se barricader derrière un statut spécial, pour prémunir une potentielle invasion de revendication citoyenne.. quand on sait que si Macky Sall institutionnalise cette suzeraineté religieuse toute revendication citoyenne serait corsetée par un probable avale du khalife général des Mourides.
    il est grand temps que ces talibés soumises à Serigne Bamba et allergiques a cet très tordu et déraisonnable ordre maraboutique,puissent s’affranchir du joug de se complexés nantis
    maintenant que serigne basse abdoul khadir et serigne cheikh maty qui sont echoués parce que ils avaient raté le coche en cautionnant tous les deux la candidature de wade cherchent de rebondir à travers un statut spécial que dalle ils n’y arriveront touba gépp diéppineléén
    waayé nakk ELHADJI BARA FALLOU MOO TOONGN MOURIDYI BI MOU FALéé goné aboo hourayrata daana wakhné
    ????? ??? ???? ?? ?? ??? ???????? ?????? ???????
    ??? ?????
    FALOUK GONé yi moo waral yoonou mouride daanou cheikh bass day pékhé rékk mooki ay spions rék dary baatin nékatout thi mouridisme léégi rékk waatoubaa fipp

  18. MERCI MANDIAYE c ’est pertinent il ne veule pas regarder la realite en face.
    xelcoom ci SENEGAL LA BOKK ABDOU DIOUF DIEUL KO DIOKHKO SERIGNE SALIOU Té moomouko touba abdoulaye wade dathéé dolli 12 km diokh wa touba gnouye diaye aye souff rék di lékk. par exp l ’edifice de la communaute rurale de touba est construite de l ’argent des contribuable alors serigne cheikh maty ley saa souko néékhé téré politique souko néékhéé reçevoir wade en grande pompe. asskanou touba ndiye faye aye taxes amna ndiou baat thi mbirmi

    merci mandiaye
    Touba et sa population, sont mises sous coupe réglée par un ordre maraboutique despotique et égoïste sans culture ni vision, alors que la communauté rurale de touba benefie de toute sorte de subside, financement, fonds de concours et de dotation de la part de l ’état au nom de cette population infantilisée qu ’est la population de Touba.
    maintenant toujours disposée à l ’ordre régnant et, acquise à la classe dominante que demeure les marabouts dirigeants de Touba, ils cherchent de se barricader derrière un statut spécial, pour prémunir une potentielle invasion de revendication citoyenne.. quand on sait que si Macky Sall institutionnalise cette suzeraineté religieuse toute revendication citoyenne serait corsetée par un probable avale du khalife général des Mourides.
    il est grand temps que ces talibés soumises à Serigne Bamba et allergiques a cet très tordu et déraisonnable ordre maraboutique,puissent s ’affranchir du joug de se complexés nantis
    maintenant que serigne basse abdoul khadir et serigne cheikh maty qui sont echoués parce que ils avaient raté le coche en cautionnant tous les deux la candidature de wade cherchent de rebondir à travers un statut spécial que dalle ils n ’y arriveront touba gépp diéppineléén
    waayé nakk ELHADJI BARA FALLOU MOO TOONGN MOURIDYI BI MOU FALéé goné aboo hourayrata daana wakhné

    FALOUK GONé yi moo waral yoonou mouride daanou cheikh bass day pékhé rékk mooki ay spions rék dary baatin nékatout thi mouridisme léégi rékk waatoubaa fipp
    Poster un commentaire

  19. Leep louy feewale diami yalayi rawatina dioulityi diaroula publier sur xalima.net
    TOUBA LE MERITE TIWAOUNAE ,NDIASSANE ,,,,,,,LE MERITENT PARCEQUE SI CT UNE AUTRE VILLE ça ne derangait pas aussi.

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