Le président de la Rencontre africaine des droits de l’homme, Alioune Tine, se réjouit de la libération des jeunes du M23 par le tribunal correctionnel de Dakar.
« Nous félicitons chaleureusement Me Mame Adama Guèye qui a plaidé en leur faveur. Mais au niveau de la Raddho, nous avons été saisis de cas de torture de certains de ces jeunes en prison. Donc, il faudrait qu’une enquête soit ouverte et que les responsabilités soient situées. S’il est avéré qu’il y a des tortionnaires, qu’ils soient jugés conformément aux obligations internationales. » renchérit Alioune Tine dans le quotidien « L’Observateur »
Et Alioune Tine d’ajouter: « C’est un processus de lutte contre l’impunité, il est évident que s’il y a impunité, nous pèserons de notre poids en demandant d’abord aux juridictions nationales d’agir, de même que les juridictions sous-régionales telles que la Cedeao». D’ailleurs, annonce-t-il, ils sont en procès contre le Sénégal devant la Cour de justice de la Cedeao concernant les violences préélectorales. «Donc, nous disposons de mécanismes, au plan sous-régional. »
Les plaintes de la société civile sont désormais recevables à cette Cour. Nous avons été convoqués le 4 février pour ce procès. Tous les cas de violence, de torture dans la période préélectorale seront examinés, avec notamment l’Association des victimes des événements du 23 juin», dit-il.
Il n’est pas de bon aloi de commenter une mesure judiciaire pour un bon Républicain que je crois être, mais dans ce cas de libération des jeunes, il serait pertinent de rappeler que certains avaient été coupables de viols et de vols aggravés !
Monsieur Tine devrait au moins avoir une petite pincée de compassion pour les victimes et s’abstenir de soulever des cas de tortures qui auraient eu lieu sur ces jeunes lors de leur passage en prison. Je ne pense pas qu’on puisse parler de cas de torture comme on l’entend dans certains pays où les droits de l’homme ne sont pas aussi bien respectés qu’au Sénégal
. Réjouissons-nous que ces jeunes rejoignent leurs familles, et restons-en là, monsieur Tine, sans oublier d’être en veille pour des combats futurs qui vous attendent !