L’année académique 2013-2014 à peine commencée, l’Université Cheikh Anta Diop, la doyenne des institutions universitaires sénégalaises voire ouest africaines francophones, vient de renouer avec des turbulences. Hier jeudi, soit un peu plus d’une semaine après la publication des listes d’orientations, un commando composé d’une quinzaine d’éléments encagoulés, sorti d’on on ne sait où, a réussi à semer le désordre dans tout le campus pédagogique, empêchant les nouveaux bacheliers à s’inscrire. Sous prétexte que les droits d’inscription décidés par le chef de l’Etat lors du Conseil présidentiel qui a fait suite aux concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur, sont exorbitants et la hausse des prix des tickets de restauration très élevée.
Et le face-à-face entre nervis et le commando appuyé par quelques sympathisants se serait soldé par quelques blessés de part et d’autre. Ainsi l’année universitaire est partie pour connaitre de nouvelles perturbations qui, à coup sûr n’ont pas pour seul motif d’ordre pédagogique ou social. Même si tel devait être le cas il y a un devoir de vérité d’affirmer à la face de tous ces manifestants que l’avenir de notre enseignement supérieur ne pourra jamais connaitre un meilleur sort avec ces grèves et violences récurrentes.
A fortiori quand il faut tout de suite et maintenant redorer le blason de notre enseignement universitaire au risque d’être totalement dépassé et dévalorisé face aux exigences de la mondialisation. Sinon comment peut-on refuser de marcher au rythme du monde et conformément aux exigences communautaires sous régionales ? Car depuis une décennie, l’UEMOA fait obligation à tous ses pays membres de fixer les droits annuels d’inscription des étudiants à 50 000FCFA. Même si le Sénégal ne peut se payer le luxe de porter celui-ci à 150 000F comme la Côte d’Ivoire, il n’est toutefois pas moins nanti que le Burkina Faso qui applique déjà ces taux depuis quelques années. Un enseignement de qualité a un coût. Il reste également évident que la qualité tant recherchée pour notre enseignement supérieur dépend des sacrifices qui seront consentis aussi bien par l’Etat que par les ménages. Nous ne vivons plus l’ère de l’Etat providence.
C’est-à-dire des moments d’abondance où l’étudiant sénégalais avait automatiquement une bourse d’étude et une chambre aux frais du pauvre contribuable de Fongo limbi ou de l’Ile à Morphil ; qui croule sous le poids de l’enclavement. Non et non ! Rien ne peut plus être comme avant. Désormais, à l’image de nos généreux partenaires au développement, il est à exiger du citoyen sénégalais son apport à tout investissement à consentir pour son éducation, sa formation et son bien être. Il y va du sérieux et de la qualité de l’enseignement, sans compter l’assiduité et la performance dans les études de nos étudiants. Contrairement à ce qui se passe présentement dans les campus qui sont transformés par certains en lieux de villégiature, de quartiers généraux pour leurs partis politiques, de refuges de trafiquants de drogue et de repris de justice, etc.
Toutes choses qui devront être bannies et dépassées par la rupture attendue de la nouvelle alternance politique. Car nous sommes tous conscients que toutes les tares constatées des activités et l’environnement universitaire sont consécutives à la politisation de ces lieux du savoir par les régimes politiques qui se sont succédés à la tête de l’Etat depuis l’accession du Sénégal à l’indépendance.
Ni les anciens leaders des jeunesses de l’Union progressiste sénégalaise sous Senghor, ni les anciens représentants des jeunesses socialistes à l’Université sous Abdou Diouf, encore moins les étudiants libéraux qui étaient affiliés au PDS sous le règne de Me Wade, ne nous démentiront. Car certains d’entre eux, qui n’ont jamais eu d’autres métiers que l’activité politique, doivent leurs accensions sociales à leur engagement derrière leur parti qui les a formés, nourris, blanchis, avant de les placer haut dans les sphères du pouvoir. Toujours au détriment des enfants des autres citoyens dont le seul tort aura été d’ignorer royalement le parti ou les coalitions de partis politiques.
Mamadou Mika LOM
sudonline.sn
Merci M. Lom
Le devoir de vérité est malheureusement ignoré par bcp de « leaders » d’opinion qui savent que c’est une espèce de groupuscule qui sème le désordre dans le campus de Dakar.
Personne ne dit rien, on laisse faire ces gosses dont certains sont des marginaux que tout le monde voit au campus et (que personne ne prend au sérieux)et on va attendre que les policiers (en sous-nombre et débordés ) commettent une bavure pour que tout le monde se lève (droits de l’hommistes, société civile, retraités, association des fous; collectif de vagabonds et propriétaires de partis politiques familiaux) pour crier à l’assassinat de nos enfants.
Un enfant ça s’éduque!
Si vous voyiez ces énergumènes (souvent menteurs devant les caméras) dans les couloirs des fac essayer gauchement de déloger les étudiants, on se demande pourquoi des policiers en civil ne les infiltreraient pas et une fois qu’ils sont isolés, les appréhendre et les garder (juste les garder) une journée sans qu’ils mangent et dorment et les relacher ensuite loin de leur « base »….
Je le répète: c’est souvent des vagabonds et les étudiants eux-mêmes ne les prennent pas au sérieux…
Des gens peuvent parler mais ils ne le feront pas: on dirait que beaucoup attendent l’echec de Macky ou Ngoor ou Ngagne ou Ablaye Ndiaye pour jubiler, baver de plaisir en nous criant « nous le savions, ils sont incapables!!! »
Le sénégal est à nous tous: il n’est ni aux Senghor , aux Sall, aux Faye ni encore aux Ndell…
Soyons sérieux et faisons (chacun) avancer ce pays…
Et pis j’aimerais que la Presse fasse sien un tel article…
Malheureusement tout le monde connaît deux ou 3 tv privés ont le fonds de commerce « fonds de propagande » serait plus juste, est de montrer des images où celui qui parle (c’est fou ce que ces gamins se sentent guerriers devant une caméra!!!) menace et traie les autorités de ce pays de tous les noms d’oiseaux et personne ne s’indigne.
Je l’ai dit au début: un enfant ça s’éduque!!!
Des gens voien que même à la fin des invectives, le « journaliste » demande à l’énergumène : »Et vous êtes prêts à tout!!! » et le malheureux de crier « nos sommes prêts à mourir3
les élèves de Thies de s années 70 qui ont reçu les « Liif » des GMI du camp Tropical ne diront jamais cela!
Merc pour ce devoir de vérité et je présente mes excuses pour la longueur de ce post et pour les éventuelles coquilles
Que Dieu sauve mon peuple§
PS: Et puis j’ai ri quand une télé de la place a montré à 20h, cette semaine, un groupe (ils étaient 3 dont Diack, comédien de Daaray Kocc ou Jamonoy Tey) qui se réclame je ne sais de quel nom (il y en a tellement ces temps-ci) et qui fait du ñaxtu contre la hausse des frais d’inscription à l’université….
Et on dit qu’on respecte les sénégalais….
Il est vrai que c’est plus facile de fimer à sa porte un groupe de 3 personnes venus demander à être filmé….
Mes enfants appellent cette chaîne (télé) »on est prêts à tout »
Wa salaam
@Ndell
Tu peux ouvrir ta grande gueule pour applaudir a ce minable et vendu de soit disant journaliste Loum QUI N’EST RIEN D’AUTRE QU’UN CHIEN DE LATIF COULIBALY
Il cite des pays comme la cote d’Ivoire ou dit que les frais d’inscription sont a 150 000 fcfa quel menteur !!!! cet encule de journaliste il confond ou il le fait express les frais d’inscription de 150 000 c’est pour les etudiants etrangers le Senegal etait le seul pays a ne pas appliquer ce tarif aux etudiants etrangers
jusqu’en 2004
quel menteur vous faites NDELL AVEC VOTRE COMMENTAIRE TRUFFE DE MENSONGES VOUS DEVEZ PASSER TOUT VOTRE TEMPS A MENTIR DEVANT VOS GOSSES QUELLE HONTE !!!
JE DEMANDE A MES FRERES ET NEVEUX ETUDIANTS DE SE BATTRE ET DE REFUSER LE DIKTAT L’UNIVERSITE DOIT RESTER PUBLIQUE ET OUVERTE A TOUTES LES CATEGORIES SOCIALES CELUI QUI CROIT QU’EN AUGMENTANT LES FRAIS D’INSCRIPTION ON AURA UNE UNIVERSITE D’EXCELLENCE SE FOURRE LE DOIGT DANS L’OEIL
L’UNIVERSITE D’EXCELLENCE DOIT PASSER PAR LA MULTIPLICATION DES CENTRES UNIVERSITAIRES DE QUALITE ET SURTOUT DES ENSEIGNANTS DE QUALITE QUI SONT AU DIAPASON DES BESOINS DU MONDE DU TRAVAIL
A L’UCAD ON RETROUVE LES MEMES COURS DONNES PAR LE MEME PROFESSEUR PENDANT 20 ANS LES MEMES POLYCOPIES AUCUN EFFORT DE RECHERCHE DE LA PART DES ENSEIGNANTS SURTOUT A LA FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
Oumar KANDE | Publication 23/08/2013 seneplus
« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».
«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.
Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.
Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes. Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »
LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale) sur ndarinfo
« LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR »
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL sur seneplus Publication 16/09/2013
Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.
De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.
La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là. Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur. Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.