Le Sénégal s’est retrouvé dans une situation économique « extrêmement grave », nécessitant un « sursaut national », a annoncé jeudi à Dakar le ministre de l’Intérieur, Mbaye Ndiaye.
‘’Des éclairages du président de la République, du Premier ministre, du ministre de l’Economie et des Finances et des autres [ministres], nous [apprenons] que le Sénégal est dans une situation extrêmement grave’’, a affirmé M. Ndiaye au sortir du premier conseil des ministres sous l’ère Macky Sall.
‘’Le cadrage macroéconomique du Sénégal fait peur. […] Il faut que tous les Sénégalais le sachent, les mouvements sociaux surtout’’, a ajouté le ministre de l’Intérieur.
‘’Cette situation, a-t-il ajouté, nécessite un effort national, une prise de conscience globale et un sursaut national, pour que chacun y mette du sien.’’
Lors de la campagne électorale en vue du second tour de l’élection présidentielle du 25 mars, l’ex-président de la République Abdoulaye Wade avait déclaré que les finances publiques étaient telles que l’Etat devait avoir des difficultés pour payer les salaires des fonctionnaires au bout de deux mois.
‘’Si quelqu’un d’autre prend le pouvoir, deux mois après, ce sera la grève des fonctionnaires, qui ne seront pas payés’’, écrivait le journal privé Le Quotidien, citant Abdoulaye Wade, lors de la campagne électorale. ‘’Parce que la campagne contre moi et contre le Sénégal a chassé tous les capitaux’’, avait expliqué M. Wade, qui disputait le second tour de cette élection à Macky Sall.
‘’Le président de la République ne détient pas le Budget de l’Etat et ne paie pas les salaires’’, avait réagi M. Sall, promettant de faire venir au Sénégal de nombreux investisseurs étrangers.
‘’Nous ferons plus. Notre gestion mettra en avant le credo de la transparence. Beaucoup d’investisseurs vont revenir dans le pays. Le Sénégal sera une destination phare des investissements étrangers’’, avait dit M. Sall.
vous fesiez semblant en disant quil nya rien lé senegalé vous attende sur vos promess
Wade a mis le pays en faillite avant de partir.
Vivement les audits afin qu’on emprisonne les coupables de crimes économiques graves