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1er Mai 2018 : Une fête au « goût amer » pour les travailleurs

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XALIMANEWS : Pour cette année déclarée sociale par le Président Macky Sall qui en est à sa dernière année de mandat présidentielle, nous pouvons noter une multitude de doléances à satisfaire dans le secteur social (Santé, Education, Justice, et les collectivités locales..), qui est entré en ébullition depuis le début de cette année. Pour ce 1ER Mai 2018 qui marque la fête du travail, le paradoxe s’installe avec des revendications qui sont loin d’être satisfaites. Des secrétaires généraux de différents syndicats ont mis en place des plans d’action dans l’optique d’obliger le gouvernement à ouvrir des négociations sérieuses, pour une résolution définitive de ces nombreuses crises qui gangrènent le secteur social sénégalais.

Les travailleurs des Collectivités Locales à bout de nerfs…

Sidya Ndiaye et ses camarades de l’intersyndicale des travailleurs des Collectivités locale ont bloqués récemment leurs travaux pour 72h afin de secouer le gouvernement à satisfaire leurs doléances mises sur la table du Président Sall. Selon eux, l’Etat n’accorde pas d’importance aux travailleurs des collectivités locales. Ainsi, l’intersyndical est allé plus loin dans sa démarche en mettant en garde Mohammad Boun Abdallah Dionne «si jamais, il ne provoque pas le déclic». Car, martèle-t-il, «On ne peut pas accepter l’inacceptable, c’est-à-dire que nos dossiers soient mis sous le coude ». Mais, jusqu’ici pas de réforme conséquent pour les travailleurs des collectivités locales de la part de l’Etat.

Une Santé « malade »

Toujours dans le cercle des frondeurs, le secteur de la santé s’est aussi fait remarqué. Le mouvement «Andeu Gueusseum » de Mballo Dia Thiam et l’ensemble de syndicats de la santé, ont toujours une dent contre l’Etat de Sénégal. Et leur bras de fer avec le gouvernement, est loin de tirer son épilogue. Car, ils ont décidé de mettre un pied sur l’accélérateur, en décrétant une nouvelle fois 48heures de grève, les 24 et 25 Avril passé, sur l’ensemble du territoire national, aussi bien dans les structures étatiques que municipales.
Pis, Mballo Dia Thiam et Sidya Ndiaye n’entendent pas baisser garde dans ce combat et compte mobiliser l’ensemble des troupes pour l’application des accords signés depuis 2014, en attendant l’ouverture des négociations sérieuses avec le gouvernement. Les camarades du Président d’ « Andeu Gueusseum » réclament plus sur le régime indemnitaire et l’allongement de l’âge de retraite de 60 à 65ans. L’inclusion dans l’indemnité de risque dans la liquidation de la pension de retraite, la finalisation des travaux du conseil Supérieur de la fonction public, la régulation des agents de santé communautaire et enfin l’application du statut du personnel des Esp, entres autres revendications mis sur la table par le personnel de la santé. Néanmoins Mballo Dia Thiam et Cie promettent de faire face au régime du Président Sall pour que le problème de la santé et son personnel soient définitivement réglé, pour la bonne marche sociale.
Les travailleurs de la Justice se radicalisent…
Après les médecins, les travailleurs des collectivités locales, c’est autour de la justice de se bomber le torse, pour montrer aussi à leur tour, leur désaccord avec le gouvernement de Sall. Dans la logique de faire valoir leur mécontentement le SYTJUST vient s’ajouter au front social actuel, et a fait part à travers un communiqué du 23 mars dernier les motifs de sa grève, car par ce mouvement d’humeur, les syndicalistes de la justice sénégalaise comptent protester contre le manque de sincérité que lui a manifesté le gouvernement qui, apparemment, remet en cause la mise en œuvre effective des réformes qu’il avait pourtant initié d’un commun accord avec le SYTJUST. Aussi, pour être délaissé, au moment où le gouvernement est en train de satisfaire des revendications d’ordre indemnitaire posées par d’autres syndicats dans la Fonction publique. Le SYJUST exige, par la même occasion, l’amélioration significative des rémunérations dans le secteur public de la Justice par l’octroiement d’une indemnité représentative de logement, d’une prime d’incitation et de l’augmentation de l’indemnité de participation à la Judicature. Et juste pour clore ce chapitre, on se pose la question à savoir, si par malheur la justice d’un pays arrête de fonctionner, quel serait les conséquences ?, tout en sachant que des dossiers très lourd pèsent encore sur la balance. Par exemple le cas Khalifa Sall, Habré, Barthélemy Dias, Imam Ndao entres autres.

1 COMMENTAIRE

  1. L’année sociale est l’année de l’achat de conscience en vue de l »élection présidentielle.
    Prenez ce qu’on vous donne ce sont vos impôts et le jour j votez où vous voulez. Vous n’êtes pas à vendre .
    le bétail il faut le chercher ailleurs. La dignité n’a pas de prix

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