Les primes d’assurances attendues de l’exploitation des ressources pérogazières du Sénégal pourraient tourner autour de « 30 à 40 milliards » de francs CFA en 2019, a-t-on appris du président de la Commission des risques majeurs de l’association des assureurs du Sénégal (AAS), Adama Ndiaye.
Compte tenu de l’environnement jugé très « piégeux » de l’exploitation pétrogazière, « on pense que les retombées sur l’assurance seront compris entre 30 et 40 milliards » de FCFA, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.
Cette rencontre avec les journalistes se tenait mardi à Dakar à la fin d’une assemblée générale constitutive de l’association des assureurs du Sénégal (AAS), organisée le même jour et qui portait sur la création d’un pool coassurances de gestion des risques pétroliers, miniers et gaziers.
Il a fait état d’investissements importants réalisés dans le secteur, avec une « phase extrême » qui concerne « à la fois les chantiers mais aussi tout le para-pétrolier ».
« Quand on a fait l’évaluation, notre estimation tourne entre 30 et 40 milliards de francs CFA. On n’a pas été très précis, mais c’est une fourchette », a indiqué, le président de la Commission des risques majeurs de l’association des assureurs du Sénégal.
« Ces ressources peuvent rapidement transformer l’économie d’un pays », les réserves gazières découvertes au Sénégal étant estimées « à 450 milliards de m3 », pour « 1 milliard 500.000 barils », s’agissant du pétrole, a fait valoir Adama Ndiaye.
Les investissements de structure prévus dans le secteur, en ce qui les concernent, portent sur « les plateformes pétrolières, les chantiers, les badges, tout le reste, et non sur le pétrole », a-t-il précisé.
Aps