Ismaila Madior Fall sur le mandat : Mon statut de ministre d’Etat m’empêche de m’exprimer

En Italie en novembre 2002 le professeur Marco Biagi éminent juriste spécialiste du droit du travail à été criblé de balles devant son domicile par les membres des BRIGADES ROUGES groupuscule d’extrême-gauche
Le professeur Biagi membre de la droite proche du premier ministre italien Silvio Berlusconi a rédigé une nouvelle loi qui a radicalement réformé le droit du travail en Italie en accordant des pouvoirs de licenciement illimités aux patrons italiens qui pouvaient licencier sans préavis et suivant l’état économique de leurs entreprises des milliers de travailleurs
Cette loi a provoqué de nombreuses manifestations et grèves en Italie le professeur Biagi a été perçu comme étant
l’éminence grise du régime de la droite populiste et xénophobe qui dirigeait l’Italie et il a été liquidé par les brigades rouges
Ismaila Madior Fall est pire que le professeur Biagi il est à l’origine des problèmes institutionnels que vit ce pays la constitution qu’il a rédigée est un mélange de lois totalitaires et anti démocratique une constitution qui sera jetée à la poubelle des 2024
Il faut qu’on réfléchisse sur le cas de cette pourriture de Fall mes amis il est temps

Nul ne peut avoir plus de 2 mandats consécutives.
C ta réponse.
Et tu l’as répété plusieurs en tant que ministre de la justice.

Il faut savoir écouter entre les « silences », observer les regards, lire sur les rictus quand un interlocuteur vous parle à demi-mot, lors d’un entretient face à des journalistes !
Pour la première fois depuis 2019, même quand le président-candidat à sa propre succession rassurait, jurait presque sur tout ce qu’il a de plus cher qu’il ne se représenterait pas en 2024 pour un troisième mandat, je suis persuadé à 100% que la décision de ne pas s’y risquer a été prise après les récents évènements qui faillirent emporter son régime si cette crise avait duré encore 7 jours ou, même, que la décision a été prise depuis 2019, et que le ministre d’état Ismaël Madior Fall, monsieur Seydou Guèye, et d’autres dans son camp l’affirmèrent, aussi !
L’opposition commettrait de grosses erreurs, si elle s’arcboutait sur une possibilité d’un forcing du président Sall pour se présenter, sur avis favorable du Conseil Constitutionnel qui serait consulté en début 2023, parce que le président en personne sait que cela pourrait nous faire vivre pire que ce que nous avons vécus il y a peu de temps !
L’opposition devrait, dès à présent, se battre intelligemment pour : Un fichier crédible, un bulletin unique ( avec l’argument que c’est 4 fois moins coûteux que les bulletins multiples), une carte électorale maitrisée et des inscriptions de tous les Sénégalais ayant l’intention de participer activement au scrutin présidentiel et autre.
Comme j’ai eu à le dire ici dans une de mes contributions, le président Sall est en train de réfléchir, beaucoup réfléchir sur « cette tête qui pourrait être son candidat, le candidat de sa forte coalition qui aurait plus de chance de remporter la palme pour lui succéder à la Magistrature suprême. Pour trois raisons sur lesquelles je ne reviendrais pas ici.
( cf : Contribution : CONTRIBUTION : « NOUVELLES DONNES POLITIQUES AU SENEGAL. QUEL ABOUTISSEMENT EN 2023 / 2024 ? Par Diop M’bao – XALIMA nov 2020).