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Un mort nommé en Conseil des ministres, Antoine Diome corrige l’erreur tard la nuit

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XALIMANEWS: C’est un chamboulement en règle de l’Administration territoriale. Mais, il y a un couac, qui fait tache dans le communiqué du Conseil des ministres qui a acté la nomination de nombreux cadres au niveau des départements et des sous-préfectures. Moussa Gadio, instituteur précédemment adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Thiès Nord, est nommé sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi, en remplacement de Mamadou Moustapha Seck, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Grosse erreur : Moussa Gadio est décédé depuis le 6 février à l’Hôpital régional de Thiès et a été inhumé au cimetière de Diakhao dès le lendemain. Cette nomination fait naître des interrogations : Comment cela a pu échapper aux services du ministère de l’Intérieur ? A-t-on fait les recoupements nécessaires ? Il s’agit d’un terrible dysfonctionnement administratif qui donne une mauvaise image de l’Administration

Antoine Diome rattrape la bourde

Quelques heures plus tard, le ministre de l’Intérieur a essayé de rattraper la bourde en annonçant une nouvelle nomination à Bandafassi. Il s’agit de Lamine Diop, agent technique de l’agriculture, qui hérite du poste de sous-préfet de la localité située dans la région de Kédougou.

Le Quotidien

1 COMMENTAIRE

  1. Si l’état n’est pas capable de savoir qu’un haut fonctionnaire de l’administration est décédé depuis 4 mois jusqu’à le nommer à un nouveau poste, alors l’état n’existe plus au senegal. Pourtant, c’est ce même état qui faisait la grande gueule et se jeter des louanges en se disant avoir une souveraineté numérique. Vous n’êtes même pas capable de recenser vos fonctionnaires, de donner des certificats de naissance à tous les nouveaux nés du senegal, de connaître le nombre de travailleurs de la fonction publique et vous nous parler de souveraineté numérique. Ayons d’abord une souveraineté en riz (on ne parle pas encore de souveraineté alimentaire) avant de parler d’une quelconque souveraineté. J’imagine alors que l’état était en train de payer le salaire de ce fonctionnaire mort (que dieu l’accorde le pardon et le paradis) ces derniers mois. Alors, combien de senegalais fonctionnaires morts l’état paye t-il encore. Nous avons juste un état faible, minable et old fashion.

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