La Coalition pour la santé et l’action sociale (Cosas) exhorte à la prise de responsabilité de chacun et offre une médiation pour apaiser la situation tendue que le décès de la dame Astou Sokhna a fini d’installer au Sénégal.
Par Malick GAYE – Le décès de Astou Sokhna à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, faute d’assistance, n’est que la «face visible de l’iceberg» d’un système national de santé à refondre. C’est la position de la Coalition pour la santé et l’action sociale (Cosas). Qui regroupe des professionnels de la santé, des représentants des consommateurs, des associations de patients, des organisations communautaires, des hommes et femmes de médias, etc., estime que «le secteur de la santé souffre encore de beaucoup d’insuffisances, dont les solutions ne viendront pas d’actes circonstanciels mais plutôt d’une évaluation prospective rigoureuse sans complaisance de notre système de santé et la mise en œuvre systématique des mesures correctrices».
Dans le communiqué sanctionnant sa réunion de dimanche, la Cosas précise que «cette initiative que nous comptons apporter comme contribution décisive et qui ne serait pas une de plus à ranger dans les tiroirs, devra impliquer, outre les acteurs du système sanitaire, l’ensemble des parties prenantes (élus locaux, Société civile dont les collectifs citoyens, les syndicats, les professionnels de la presse, les associations de consommateurs, les leaders religieux… ainsi que le gouvernement et les partis politiques). Elle devra conduire à l’élaboration d’une politique de santé et à des réformes concertées et durables du système national de santé». A cet effet, lit-on dans le communiqué parvenu à la rédaction du journal Le Quotidien, la Cosas, qui «a toujours milité pour que les soignants soient mis dans les meilleures conditions possibles afin qu’ils puissent, non seulement rester au service du patient et de la société mais aussi allier à leurs compétences techniques, une humanité indissociable du projet de soins. C’est pourquoi, elle suit avec une attention particulière, cette situation de tension née du cas de la dame Astou Sokhna. Nous tous devrons tirer toutes les leçons pour aller de l’avant. Pour ce faire, la Cosas en appelle au sens de la responsabilité et à la sérénité des uns et des autres et offre sa médiation pour un dénouement rapide de cette crise».
Revenant sur le cas Astou Sokhna, la Cosas explique que sa mort provoqué une vive réaction de la famille de la défunte, qui a porté plainte contre les prestataires de soins, entraînant la poursuite de six sages-femmes (dont quatre ont été placées sous mandat de dépôt) pour négligence médicale. «Tant et si bien que ce scandale sanitaire, venant à la suite de beaucoup d’autres, qui d’ailleurs ne constituent que la face visible de l’iceberg, a cristallisé les passions et donné lieu à une clameur publique inédite et des tiraillements inquiétants», précise le communiqué.
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Santé – Tension née du décès de Astou Sokhna : La Cosas prête à mener une médiation
byLequotidien 26 avril 20223
La Coalition pour la santé et l’action sociale (Cosas) exhorte à la prise de responsabilité de chacun et offre une médiation pour apaiser la situation tendue que le décès de la dame Astou Sokhna a fini d’installer au Sénégal.
Le décès de Astou Sokhna à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, faute d’assistance, n’est que la «face visible de l’iceberg» d’un système national de santé à refondre. C’est la position de la Coalition pour la santé et l’action sociale (Cosas). Qui regroupe des professionnels de la santé, des représentants des consommateurs, des associations de patients, des organisations communautaires, des hommes et femmes de médias, etc., estime que «le secteur de la santé souffre encore de beaucoup d’insuffisances, dont les solutions ne viendront pas d’actes circonstanciels mais plutôt d’une évaluation prospective rigoureuse sans complaisance de notre système de santé et la mise en œuvre systématique des mesures correctrices».
Dans le communiqué sanctionnant sa réunion de dimanche, la Cosas précise que «cette initiative que nous comptons apporter comme contribution décisive et qui ne serait pas une de plus à ranger dans les tiroirs, devra impliquer, outre les acteurs du système sanitaire, l’ensemble des parties prenantes (élus locaux, Société civile dont les collectifs citoyens, les syndicats, les professionnels de la presse, les associations de consommateurs, les leaders religieux… ainsi que le gouvernement et les partis politiques). Elle devra conduire à l’élaboration d’une politique de santé et à des réformes concertées et durables du système national de santé». A cet effet, lit-on dans le communiqué parvenu à la rédaction du journal Le Quotidien, la Cosas, qui «a toujours milité pour que les soignants soient mis dans les meilleures conditions possibles afin qu’ils puissent, non seulement rester au service du patient et de la société mais aussi allier à leurs compétences techniques, une humanité indissociable du projet de soins. C’est pourquoi, elle suit avec une attention particulière, cette situation de tension née du cas de la dame Astou Sokhna. Nous tous devrons tirer toutes les leçons pour aller de l’avant. Pour ce faire, la Cosas en appelle au sens de la responsabilité et à la sérénité des uns et des autres et offre sa médiation pour un dénouement rapide de cette crise».
Revenant sur le cas Astou Sokhna, la Cosas explique que sa mort provoqué une vive réaction de la famille de la défunte, qui a porté plainte contre les prestataires de soins, entraînant la poursuite de six sages-femmes (dont quatre ont été placées sous mandat de dépôt) pour négligence médicale. «Tant et si bien que ce scandale sanitaire, venant à la suite de beaucoup d’autres, qui d’ailleurs ne constituent que la face visible de l’iceberg, a cristallisé les passions et donné lieu à une clameur publique inédite et des tiraillements inquiétants», précise le communiqué.
Il faut préciser que 4 des 6 Sages-femmes en garde la nuit du drame sont placé sous mandat de dépôt après une audition à la police. Elles vont répondre aujourd’hui à la Justice. Elles sont ainsi poursuivies pour non-assistance à une personne en danger.
Depuis leur arrestation, le personnel soignant s’est mobilisé. Une grève a été organisée par la Fédération des syndicats de la santé And Guesseum la semaine passée. Ce mercredi, ce sont les chirurgiens-dentistes qui leur emboîteront le pas en décrétant une grève de 48 heures. Ils sont suivis par les médecins en cours de spécialisation. Le drame a déjà coûté la place à l’ancien Directeur général de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye.
le Quotidien