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8 Mars, Journée Internationale Des Femmes : Hommage A Nos Mères, A Nos Sœurs Et Épouses, Hommage Aux Femmes Travailleuses Et A Nos Martyrs Historiques (par Mamadou Oumar Bocoum)

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Ce texte est la version 2016 d’une contribution originellement publiée à l’occasion de la journée internationale des femmes du 08 mars 2014.

Cette journée est celle des femmes mais aussi de tous les hommes de progrès la célèbrent à leurs côtés, autour du combat commun pour une société réellement émancipée, sans oppression ni exploitation ni discriminations, une société libre et épanouie, une société pleinement humaine. L’origine du 8 Mars trouve sa source dans les luttes ouvrières et les manifestations de femmes qui agitèrent l’Europe et l’Amérique du Nord au tournant des XIXème et XXème siècles, avec l’émergence d’idéologies révolutionnaires et l’affirmation de combats progressistes réclamant de meilleures conditions de vie et de travail, l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que le suffrage universel.
La consécration d’une journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910 par la journaliste Clara ZETKIN, membre dirigeant de la 1ère Internationale Socialiste, lors de la conférence internationale des femmes socialistes tenue à Copenhague /Danemark ; elle s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire de transformation sociale pour la suppression de l’exploitation de l’homme par l’homme et de toute forme d’oppression. Mais c’est avec la grève de 1917 des ouvrières de Saint Pétersbourg /Russie, pour ‘’le pain et la paix’’, sous l’impulsion des révolutionnaires russes de l’époque, que la tradition du 8 mars se met progressivement en place. Après la Deuxième Guerre mondiale, la Journée internationale des femmes devient une tradition généralisée dans le monde entier.
La date connaîtra un regain d’intérêt et d’actualité à la faveur des mouvements féministes des années 1970. En 1975, à l’occasion de l’Année internationale de la femme, l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars. Deux ans plus tard, en décembre 1977, l’Assemblée générale a adopté une résolution proclamant la Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale. Ce faisant, l’Assemblée générale non seulement entendait faire reconnaitre le rôle des femmes dans la construction de la paix et du développement, mais également elle appelait à mettre un terme aux discriminations dont elles sont victimes et à renforcer le soutien à leur pleine participation aux activités publiques. Le 8 mars est ainsi une journée de manifestations à travers le monde, une occasion de faire l’état des lieux des avancées de la condition féminine sur la scène internationale, un jour où les femmes sont reconnues et célébrées pour leurs réalisations et contributions diverses, sans distinction d’ordre national, ethnique, linguistique, culturel, économique ou politique. C’est une occasion de faire à la fois le point sur les luttes et les réalisations passées, mais aussi de se pencher sur l’avenir, c’est-à-dire les combats et les opportunités qui attendent les générations futures.
Cette année 2016, le thème de la Journée est intitulé : Agenda 2030, franchissons le pas pour l’égalité des sexes. Le choix de ce thème vise à mettre en évidence combien l’égalité entre les sexes, l’émancipation effective des femmes, la pleine jouissance de leurs droits, la prise en compte intégrale de la dimension genre dans les stratégies de lutte pour l’éradication de l’ignorance, de la misère et de la pauvreté sont essentielles pour assurer tout développement économique et social authentiquement humain et durable.
En outre, ce thème met un accent particulier sur le rôle primordial des femmes en tant qu’actrices de développement, dans la pleine conscience qu’aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques, politiques et écologiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation et la pleine autonomisation des femmes du monde entier.
Comment, sous cet éclairage, ne pas souligner avec force cette affirmation du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon : « Les pays dans lesquels les femmes sont traitées sur un pied d’égalité avec les hommes jouissent d’une meilleure croissance économique. Les entreprises qui comptent des femmes parmi leurs dirigeants affichent de meilleurs résultats. Les accords de paix qui font intervenir des femmes s’avèrent viables à plus long terme. Les parlements où siègent des femmes adoptent davantage de lois portant sur des questions sociales fondamentales comme la santé, l’éducation, la non-discrimination et les allocations familiales .Il ne fait donc pas l’ombre d’un doute que l’égalité entre les femmes et les hommes est un avantage pour tous. » A sa suite, je serais tenté de dire : les administrations et les services dans lesquels on fait confiance aux capacités des femmes, sont les lieux à la fois de la plus grande convivialité et des meilleures performances !
Comment, en ce 8 Mars, ne pas évoquer, ici au Sénégal, le souvenir des femmes de Ndeer qui, le Mardi 07 Mars 1820 (Talaaay Ndeer), sous la conduite de Linguère Fatima Yamar Khouryaye Mbodj, avaient choisi de « mourir en femmes libres » en s’immolant par le feu, préférant le sacrifice collectif à la défaite, au déshonneur et à la soumission ? Ce jour là, les femmes déguisées en soldats hommes, résistèrent héroïquement et repoussèrent dans un premier temps les guerriers maures et toucouleurs venus attaquer le royaume du Waalo en l’absence des principaux dignitaires partis à Saint-Louis en compagnie du Brack. Après le second assaut des assaillants, la Linguère, avant de s’immoler, prit le soin de faire évacuer ses deux filles, NdieumbeutMbodj et Ndaté Yalla, âgées respectivement de 12 et 10 ans. Rien d’étonnant alors de retrouver la Reine Ndatté Yalla, en 1855, à la tête de la résistance contre la conquête coloniale française. Comment ne pas magnifier la geste de la prêtresse Aline Sitoé Diatta, présentée parfois comme une reine, née en 1920 à Kabrousse en Casamance, et morte en 1944 à Tombouctou, au Mali, exilée et emprisonnée par le colon français ? Héroïne de la résistance casamançaise, elle a d’abord

travaillé comme docker avant de migrer sur Dakar où elle reçoit la mission quasi divine de retourner en Casamance et de libérer son peuple. Dans son Kassa natal, cette femme meneuse d’hommes entraîne toute la basse Casamance dans la désobéissance civile face à l’oppression française, inspirant des mouvements de révolte, en demandant notamment aux paysans casamançais de se détourner des cultures de rente dictées par les colons au profit des cultures vivrières. Considérée comme dangereuse, elle est alors arrêtée et jugée par l’administration coloniale et déportée à Tombouctou où elle meurt en 1944 à l’âge de 24 ans.
L’histoire des femmes résistantes du Waalo et de la Casamance démontre à la jeunesse féminine sénégalaise, de façon douloureuse mais éloquente, qu’elle peut fièrement s’adosser à ses propres valeurs, à son patrimoine propre, pour mener le combat de l’égalité des sexes.
Comment ne pas évoquer non plus ces figures exemplaires de vertus, de piété, de connaissances, d’humilité, de convivialité, de générosité, de dévouement et d’abnégation que furent Sokhna Fatimata Wade dite Fawade Wéllé, mère de El Hadj Malick Sy et Sokhna Mariama dite Mame Diarra Bousso, mère de Serigne Bamba Mbacké, tous les deux illustres inspirateurs respectivement des confréries religieuses tijaan et murid au Sénégal ?
Comment enfin ne pas citer les dynamiques portées par divers mouvements de femmes dont Yewwu Yewwi et le COSEF, qui ont été relayées par la suite par les pouvoirs exécutif et législatif jusqu’à l’adoption de lois sur la parité ? Oui à la parité, une parité de qualité, incarnée par des citoyennes et des citoyens parfaitement au fait de leurs droits et de leurs devoirs, c’est à dire de leurs responsabilités vis-à-vis des peuples de leur pays et de leur continent.
C’est dans ce sens que le Président Mao Ze Dong proclamait : « Les femmes portent sur leurs épaules la moitié du ciel. » Et feu Thomas SANKARA, trop tôt arraché à notre affection, de souligner, parlant du rôle des femmes : « Rien de complet, rien de décisif, rien de durable ne pourra se faire dans notre pays tant que cette importante partie de nous-mêmes sera maintenue dans cet assujettissement imposé durant des siècles par les différents systèmes d’exploitation ». Et d’ajouter : « Cet être dit faible mais incroyable force inspiratrice des voies qui mènent à l’honneur, cet être, vérité chamelle et certitude spirituelle, cet être-là, femmes, c’est vous ! Vous, berceuses et compagnes de notre vie, camarades de notre lutte, et qui de ce fait, en toute justice, devez-vous imposer comme partenaires égales dans la convivialité des festins des victoires de la révolution ».
Pour finir, joignant ma parole à ce mot du poète ARAGON, selon qui « la femme est l’avenir de l’homme », je dis à toutes et à tous : bonne fête du 8 Mars, soyons debout ensemble pour l’avenir de notre pays et de notre continent, l’avenir de l’humanité, une humanité réconciliée avec elle-même.

Mamadou Oumar BOCOUM

2 Commentaires

  1. Ma journée de la femme.

    Rassouloullah (SAS) dit : « Si Allah accorde à l’un de vous 3 filles et qu’il les nourrit, les habille, les éduque et leur offre des époux, Allah le fera entrer au Paradis pour cela ». Quelqu’un dans l’assistance demanda : «Et si c’est 2 filles ? ». Il reprit : « Si Allah accorde à l’un de vous 2 filles et qu’il les nourrit, les habille, les éduque et leur offre des époux, Allah le fera entrer au Paradis pour cela ». Et l’on demanda encore : « Et si c’est une fille ? ». Il dit : « Si c’est une fille, Allah vous fera entrer au Paradis pour cela ».

    Rassouloullah (SAS) a dit : « Le croyant qui a la foi la plus complète est celui qui a le meilleur comportement et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes ».

    Rassouloullah (SAS) a dit : « Honores ta mère, car le Paradis se trouve sous la plante de ses pieds ». A noter que pour avoir ce qu’il y a sous la plante de pied, il faut se baisser (respect : on se baisse pour prier, le hindou se baisse pour baiser les pieds, la révérence occidentale fait se baisser…), et il faut que le pied soit volontairement soulevé par son propriétaire.

    Pour l’Islam, la femme (fille, épouse, mère) paie en Paradis (« dollar » paradis) les services qu’on lui rend. Et l’on nous demande de libérer cette reine ?

    Faisons un tour de ce qui n’est pas dit pour faciliter la corruption.

    Un exemple de l’histoire de Soundjata Keïta. Infirme, il ne peut faire pour sa mère ce que tous les jeunes de son âge font pour leur mère : la cueillette de feuille de Baobab (laalo). Les lamentations de sa mère, qu’il entend, lui insufflent une force surnaturelle qui le fait se tenir sur ses pieds pour aller non pas cueillir, mais déraciner le baobab pour l’amener aux pieds de sa mère. Les diplômés incultes diront : « légende ». Mais les légendes codifient la croyance. Et pourquoi cette légende et pas une autre ? Nous le comprendrons.

    Un autre exemple dans le cas Adebayor (international togolais). Vedette riche, il héberge sa mère et son frère dans sa maison au Togo. Lors de ses retours à la maison, il impose se règles de vie. Particulièrement qu’il ne devait pas être réveillé quand il dort. C’est ce que ne semble pas respecter la mère et le frère. Il saisit un huissier pour les expulser de chez lui. L’histoire a atteint des proportions telles que des jeunes du Togo s’étaient engagés à l’expulser du pays si jamais il remet les pieds. Adébayor finit par présenter ses excuses et tout rentra dans l’ordre. La mère d’Adébayor m’a plu lorsqu’à une question d’un journaliste qui demandait : « Est-ce que tu avais entendu quand il a dit que personne ne le réveille ?», elle répondit : « Oui, j’ai entendu. Mais, je pensais que pour lui je ne suis pas « personne. » La plus courante erreur de nos gens qui sont devenus des « quelqu’un », c’est d’oublier que quand vous devenez professeur, votre maman devient la maman d’un professeur. Vous devenez ministre, elle devient la maman d’un ministre. Vous devenez président, elle devient la maman d’un président. Même si vous êtes prophète, elle devient la maman d’un prophète. Vous changez de statut, elle change de statut. Vous montez, elle monte avec vous. Elle est une corne sur votre tête. Si vous ne voulez pas qu’elle monte, c’est simple, couchez-vous à terre. Mais, il ne faut pas oublier que couché c’est vous qui êtes à terre, mais elle, elle reste sur votre tête.

    Dans notre vécu sénégalais, les émissions telles que « Xam sa mbër » ou « Une journée avec » nous plongent dans l’intimité des stars de luttes ou des vedettes du show biz. Et il n’y a pas une seule émission qui se termine sans le témoignage et les prières de la maman du concerné. Et aujourd’hui même, après les échauffements de nerfs au Club de Paris, l’Observateur nous a sorti : « Youssou Ndour raconté par sa mère ». Rien de mieux pour le recostumer.

    Je peux demander à n’importe quel sénégalais qui est la mère d’Elhadj Omar Tall, la réponse sera, facilement Sokhna Adama Aïssé. Mais, quel est le nom de son père ? Beaucoup iront voir les livres d’histoire. Qui est la mère de Mawdo Malick ? Fawade Wellé. Et comment s’appelait son père ? Beaucoup seront obligés de consulter les livres. Qui était la mère de Cheikh Bamba ? Mame Diara Bousso, pardi. Comment s’appelait son père ? Encore une colle. Qui était la mère de Baye Niass ? Yaye Astou Diankha. Et son père ? On peut coller de la sorte beaucoup de sénégalais. C’est parce que pour chacun d’eux, les talibés ont conté et répété l’histoire de la mère, ils ont composé des chansons et poèmes pour la mère, mais pas pour le père, ou très peu. Pourquoi ?

    Quand un lutteur vit son émission Xam sa mbër et qu’il met l’accent sur le témoignage et la prière de sa mère, c’est qu’il veut dire à tous ses potentiels adversaires : « Vous avez vu et entendu ma mère ? Alors, comprenez que je peux faire mordre de la poussière à chacun de vous ». Et il dit à ses fans et aux sénégalais : « Vous avez entendu ma mère ? Alors, si vous me voyez rouler en 4X4, ce ne sera ni parce que j’ai vendu de la drogue, ni parce que j’ai volé. C’est parce que ma mère contente a prié pour moi ». Les talibés aussi ont mis l’accent sur l’histoire des mères des cheikhs pour dire qu’ils méritent bien ce qu’ils sont.

    De Soundjata, Adebayor, nos vedettes et nos guides religieux, nous retenons une réalité africaine, sénégalaise, musulmane, chrétienne, que nous vivons dans une société qui croit qu’aucun de nous ne mérite rien, ici sur cette planète terre sans la caution de sa mère. Si vous êtes riches sans la caution de votre mère, c’est que vous avez volé, vous ne le méritez pas. Si vous êtes nommé ministre ou élu président sans sa caution, c’est que vous avez usurpé. Voilà nos réalités. Rien n’existe sans la mère. Et l’on nous demande de libérer cette reine ?

    Et en vérité, les africains comme nos cheikhs n’ont rien inventé. Cette vérité a été enseignée par toutes les religions révélées depuis toujours.
    (A suivre…)

  2. Ma journée de la femme (Suite)

    La religion révélée nous est venue de deux sortes de prophètes. Ceux dont, avant qu’Allah ne les élève au grade de prophète, il a commencé par faire disparaître leur mère. Mohamad a eu son grade de prophète le jour de l’Iqra, dans la grotte. Sa mère n’était plus de ce monde (il y a là une dimension de la sagesse divine qu’il faut comprendre). Autrement, on aurait vu le meilleur des hommes s’accroupir aux pieds de sa mère. Et Mohamad se retrouve dans cette situation à identité avec Youssouf et tous les autres dont l’histoire n’a pas fait cas de leurs mères. Ensuite il y a les prophètes dont les mères sont restées en vie, et dans ces cas avant qu’Allah ne les élève au grade de prophète, il y a d’abord élevé leurs mères.

    Le prophète Ibrahim (AS) eut deux épouses Sara et Hadjara (Hajar, Agar). Il vécut avec Sara sans enfant jusqu’à l’âge de 90 ans de celle-ci (ou 93). C’est alors que des anges furent envoyés pour annoncer à Sara que Dieu va lui donner un fils et qu’il sera un prophète. Elle en éclata de rire, au vu de son âge. Cependant elle enfanta et on donna à l’enfant le nom de « Éclats de rire » (Is-haak, Isaac). Récapitulons pour dire que : Sara, vivante a vu des anges (ce qui n’est donné à aucun de nous ; quand nous en verrons ce sera fini). Les anges venaient de Dieu comme messagers pour elle. Ils lui ont transmis un message. Ils lui ont promis ce qui a fini par se réaliser. Sara est bien « une » prophète et ceci bien avant la naissance de son fils de prophète, Isaac. A comprendre que pour la cohésion dans l’enseignement de la religion, il n’y a pas meilleur degré de prophétie pour une femme que d’être envoyée à elle-même et dans sa famille. Ainsi elle n’utilisera pas sa voix (qui est awra) pour prêcher des hommes, et elle n’ira pas requérir l’autorisation des hommes pour prêcher leurs femmes. Les mères des prophètes ont reçu des messages de ce qu’elles doivent faire dans leur propre famille. Mais elles n’en sont pas moins prophètes pour avoir reçu un message, pour l’avoir reçu d’anges avec qui elles ont parlé, pour avoir reçu des promesses qu’elles ont vu se réaliser et, nous le verrons, pour avoir fait des miracles.

    Ibrahim emmena Hadjara (et son bébé Ismaël), sur ordre divin, pour l’installer dans le désert de la Mecque et l’y abandonna avec un peu de provision. Lorsqu’elle épuisa son eau le bébé commença à manifester des signes de soif. Ce qui lui causa beaucoup de soucis et elle se mit à la recherche de secours. Elle fit ainsi beaucoup de navettes entre le mont Safa et le mont Marwa. Et c’est alors que lui apparut un ange qui la rassura, lui expliqua qu’elle est là où son bébé, Ismaël, avec son père construiront la Kaaba. Puis l’ange frappa de son pied un endroit du sol jusqu’à ce qu’en jaillisse de l’eau. Alors, elle s’y approvisionna et fit une diguette autour. Nous avons là aussi le cas de la mère d’un futur prophète qui, bien en vie, voit un ange messager d’Allah et lui parle, reçoit de lui un message qui lui était destiné, fait un miracle et dont les navettes (Safa et Marwa) deviennent des pratiques obligatoire du hadj. Et tout ceci alors que le futur prophète était encore bébé.

    Avant la naissance d’Issa Ibn Maryam (Jésus) sa mère reçut tous les consignes et explications d’un ange messager de Dieu (Gabriel). Elle aussi a vu un ange, a reçu un message, a fait des miracles (faire parler le bébé), a reçu de l’ange des promesses qui ont fini par se réaliser.

    La mère de Moïse (Omm Musa) donna naissance à un moment où le Pharaon s’était juré de tuer tout enfant mâle de la famille d’Israël. Et la mère reçut d’un ange tout le plan pour sauver son enfant. Une mère qui jette son bébé dans le fleuve, ne peut être que folle ou dans une dimension différente de celle à partir de laquelle nous jugeons. Elle a, donc, vu un ange et lui a parlé, elle a reçu un message qui lui était destiné, et la promesse de retrouver son enfant s’est réalisé, puisqu’elle sera recrutée comme nurse pour allaiter son fils et être payée pour. Et le fils vécu et grandit sous la protection de celui qui s’était juré de le tuer.

    Allah n’a donc élevé aucun prophète, sans au préalable avoir élevé sa mère. Nos guides religieux n’ont donc fait que se conformer à une tradition religieuse depuis Ibrahim.

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