Réalisation d’infrastructures au moyen de gré à gré d’un montant de mille milliards de francs CFA : L’Armp freine finalement Macky et les Chinois

Xalima news – Libération révélait dans sa dernière livraison que le gouvernement avait saisi l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) pour autoriser la signature des marchés de gré à gré à hauteur de mille (1 000) milliards de francs CFA. Il s’agissait de l’autoroute Thiès – Diourbel – Touba, de la construction d’une voie ferroviaire à Diass et de la réhabilitation du chemin de fer Dakar – Bamako vers le Sud.

Le gouvernement déclarait avoir reçu les offres d’entreprises chinoises qui, avec Exim Bank, allaient financer lesdits projets à des taux concurrentiels. Dans une décision prise le 27 août dernier, l’ARMP reconnaissait la pertinence des projets ainsi que leur caractère urgent, vue que ces financements intéressaient d’autres pays, tout en renvoyant l’Etat devant la Direction centrale des marchés publics (DCMP). Mais, voilà que les choses ont évolué dans un sens pas du tout favorable pour le requérant. Libération a appris de sources autorisées que l’ARMP a exigé de l’Etat, un dossier d’appel d’offres type, c’est-à-dire rendre public un appel d’offres dans lequel il est clairement précisé que l’attributaire va aussi trouver le financement des projets, mais aussi faire des taux préférentiels à l’Etat. S’il est vrai que les offres spontanées comme c’est le cas avec les chinois, sont permises par le code des marchés publics, il n’en demeure pas moins qu’elles ne concernent que quelques secteurs qui ne sont pas à la portée de toutes les entreprises.

Avec cette décision de l’ARMP, les chinois qui séjournent discrètement au Sénégal, vont devoir faire face à la concurrence car avec le dossier d’appel d’offres type exigé de l’Etat, toute entreprise qui se croit capable d’avoir le poids financier pour endosser ces projets peut soumissionner.

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