Dégn-kumpë
Chronique d’une présidence pacotille et inachevée : bye-bye Mister Président !
On va oser se le dire, franchement, « bon débarras Mister Obama » !
Le monde ne l’oubliera certainement pas, pas de sitôt en tout cas. Mais lui ne devrait pas avoir grand chose à retenir à la mesure de l’espoir suscité et déçu un peu partout à travers le monde depuis sa première élection il y’a 8 ans. Ce monde devient fou !
Voilà un type, à qui le monde a tout donné, a tout permis, une interminable période de grâce sous le seul prétexte du symbole très fort que c’est le 1er président noir des Etats-Unis d’Amérique.
Une première. Et alors ? Comme si cela suffisait à changer le visage du monde.
Barack Obama a inauguré l’ère des Présidents 2.0, après tout la chronique populaire voudrait qu’il honore ainsi les réseaux sociaux auxquels « il doit son élection ». Soit !
Certains dirigeants « populistes » gouvernent avec la « ru-publique », lui a gouverné avec la « toile », a été dans l’instantanéité, dans l’immédiateté gagnant du coup le prix du chef d’État le plus réactif. Pas forcément le plus efficace et le plus efficient.
Allez, autant lui concéder tout de suite son programme « Health care » rebaptisé « Obama care » par ses adversaires républicains, mais ce n’est pas pour déplaire à l’égo de l’homme Barack que sa réforme porte son nom.
Sans passion et avec lucidité et derrière le voile qui cache le « chic type », les aspirations de son peuple ne devraient pas trop le faire regretter.
Barack Obama laisse derrière lui une Amérique dans un plus sale état qu’il ne l’avait trouvé. Attention : ce n’est pas forcément de sa faute, mais c’était sa responsabilité de faire surmonter à son peuple ses divergences « raciales ». La haine de l’autre est plus que jamais exacerbée aux USA, parce que l’autre est noir, juste parce que l’autre est de confession musulmane, juste parce que l’autre est « mexicain, latinos », juste parce que l’autre est travailleur pauvre est donc, exclu. Quid du chômeur ! Obama ne pourra pas s’exonérer d’avoir grossi ces « traits » de caractère.
La communication à outrance n’a jamais réglé les problèmes de fond. Or, c’était là le propre, sinon le fort de Obama.
Pendant que la first lady Michele Obama entretient les Américains de son programme de lutte contre l’obésité (un problème de santé publique aux Etats-Unis), Barack trouve le moyen de se goinfrer en bras de chemise dans une sandwicherie populaire, symbole de la mal bouffe. Mais quand c’est Mister président qui fait çà, c’est chic
Que les urgences de la géopolitiques internationales commandent de réactiver le « téléphone rouge » entre Moscou et Washington pour épargner à l’humanité les affres d’une guerre froide, Obama offre aux médias et réseaux sociaux l’image d’un président qui se prélasse sur l’île américaine huppée de Martha’s Vineyard avec comme sparing partners, un certain Stephen Curry en vacances. Mais ça, quand c’est Obama, c’est génial, ce président sait tout faire.
Le récent échec de Hilary Clinton qui marque le retour des Républicains à la maison blanche aurait dû être l’occasion de faire le bilan de Obama, mais non. On évite soigneusement la question. Obama n’est pour rien dans le désamour des américains vis-à-vis d’une certaine « élite » politique et des partis traditionnels. Non, le triomphe de l’iconoclaste Trump n’est pas l’échec de OBAMA. Non sans blagues !
Bien sûr que si, Trump a battu Obama sur le point fort de ce dernier. Sur le futile, sur le superficiel.
Stratégie pour stratégie, Donald Trump a battu Obama, et çà, ca fait mal au locataire actuel de la white house juste quelques jours encore.
En témoigne la dernière bouffonnerie de Obama au traditionnel diner des correspondants à maison blanche.
Il est conventionnellement admis que cette soirée « fun » est dans une forte tradition, un moment où le « commandant in Chief » étale toute sa classe d’autodérision, « casse » sa propre image. La Der de Barack a rompu avec cette bonne vieille tradition ou Obama a profité de cette tribune pour casser du « Trump ». C’était surtout, mal-à-propos, mal venu et surtout totalement hors-sujet.
Obama devient fou de compter les jours et de vouloir multiplier les écueils sur les 100 premiers jours de Trump.
Voilà un président qui a espionné le monde avec ses grandes oreilles de la NSA et qui ont alimenté les désormais très célèbre scandales du wikileaks, et au lieu de faire profil bas quand les Russes sont soupçonnés d’avoir faussé le résultats de la présidentielle américaine par un piratage, le voilà qui s’inscrit dans l’escalade avec Moscou en sachant que la patate chaude sera refilé à Donald Trump.
Revoilà le même Obama qui a quelques semaines de débarrasser le plancher joue les téméraires avec Israël en laissant « filer » juste ce qu’il faut pour faire adopter la résolution qui condamne la colonisation des territoires palestiniens par l’État Hébreu. Mais où était Obama pendant 8 ans qu’il a opposé son véto à toute initiative de résolution au conseil de sécurité des nations-unies contre l’expansion Israélienne ?
Fumisterie quand tu nous tiens !
Finalement Obama est le meilleur VRP de Donald Trump et il lui offre à chaque fois l’occasion de s’illustrer dans son registre préféré.
Trump va effacer Obama, par la faute d’Obama.
Quand Donald Trump tweete à la suite du vote du au conseil de sécurité des nations-unis : « Courage Israël, le 20 janvier arrive bientôt », ca vaut tout son pesant de « dé-barackisation ».
C’est sûr, Obama aura du mal à rester dans l’ombre mais au rythme de ses dernières boulettes comme si ca pouvait encore changer quelques choses, il est temps pour lui de libérer la place.
Bon débarras Mister Obama, et presque sans regret !
Abdoulaye Cissé
Charabia
Effectivement bye bye au criminel prix Nobel de la paix. Pour les peuls qui me comprennent j’utilise le mot: bye bye « Sokkiin ». Lorsqu’une vache donne naissance à un veau mort né, ou qui meurt quelques jours après, les peuls ont une solution, de tromperie, pour que la vache continue de produire du lait pour la traite. Le veau mort était dépecé, la peau récupérée, remplie de paille et recousue, de sorte à donner une momie de veau. Après, il ne restait qu’à humecter d’eau salée le dos de la momie que la vache se faisait un plaisir de lécher, croyant avoir affaire à son bébé. Obama a été un vrai Sokkiin pour les noirs d’Afrique. Ce Sokkiin a permis que l’Amérique fasse avec lui, en matière de crimes contre l’humanité, pire qu’avec tous ceux qui l’ont précédé, et ce, avec le soutien d’une large frange des populations africaines.
Palmarès du prix Nobel de la paix.
Les Etats-Unis ont largué l’équivalent de trois bombes par heure dans le monde en 2016
http://www.wikistrike.com/2017/01/les-etats-unis-ont-largue-l-equivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016.html
Beaucoup de grieffes contre Obama mais reconnaissait lui au moins d avoir epargne le monde d une deflation
qui etait a deux pas en 2008 (crise economique et financiere). Cette action
merite d etre soulignee quand on connait les consequences d une faillite
d une superpuissance comme les Usa
suite a la politique va t en guerre de son predeceur Bush ,heureusement qu il a redresse la barre
et le monde se sent beaucoup mieux aujourdhui … Donc gathie ngalama
L’analyse faite de la presidence d’Obama ne me parait pas juste. Notre analyste en chef oublie (volontairement?) d’autres succes non moins importants qu’ Obama a eu sur le plan national et international. Sur le plan international, la reconciliation avec le Cuba apres 50 annees d’hostilite, les accords de Paris(avec plus de100 pays) sur le rechauffement climatique ou les USA ont pese de tt leur poids , l’empechement d’Iran de produire des bombes chimiques, and sa determination de fermer le GITMO (que le Congress lui denie) en reduisant significativement sa population carcerale . Sur le plan domestique, il a elimine Ben Laden qui etait une menace pr la securite des USA, fixe la crise economique en reduisant le taux de chomage a son niveau le plus bas depuis 40 ans. Il a develope une aggressive politique des energies renouvelables embrassee par plus de 30 « states » , augmenter le salaire minimum des travailleurs de l’etat federal; plus de 20 million de personnes sont benificiaires de son Health Care Plan. La liste est loin d’etre exhaustive. Votre analyse constraste avec la popularite d’ Obama parmi ses concitoyens. Sa popularite depasse les 50% apres 8 ans a la tete du pays (un record!).
Meme si certaines de ses actions comme les drones et sa politique de deportation des immigres sont condamnables a tout point de vue, il faut lui reconnaitre le merite d’avoir defie l’ Amerique si blanche et si hostile aux minorities, pr devenir le premier Africain Americain President des USA. Et cela, personne, fut-il Donald Trump (le precurseur du « Birther Movement ») ne pourra le gommer.
Mr Cissé, You have no idea how ignorant you are about the legacy of Obama. Et finalement, c’est claire que tu ne comprends rien de la politique des États Unis.
Absolutely Ahmed he has no clue !
C’est un tissue de mensonges .Lamentable , ignorance ,pauvre ,triste obscurantism total
Il n’a rien analysé comme l’homme sénégalais croi tout savoir le président Obama et .l.un meilleur président des États-Unis d’Amérique aujourd’hui je peut vous dire tout américains travail et gagne bien leur vie tandis que quant il prener le pouvoir le pays étais en récession
Mr. Cisse nous Senegalais qui vivons aux USA, ne somes pas d’accord avec ton analyse. Nous respectons cependant ton droit de jugement sur la personne D’Obama. OBAMA merite mieux nous savons qu’il reste a beaucoup a faire sur tous les plans, mais il a ouvert une voie pour une meilleure Amerique et surtout pour trouver une solution aux problemes mondiaux. ‘Deobamiser’ ou autrement defaire tout ce que Obama a fait par TRUMP et les Republicains qui avaient jure de tout faire pour lui empecher de reussir aurait des consequenses nefastes usa ;L’Amerique et les reste du monde. La politique d’isolement des USA que prone Trump et le retour aux annees de la discrimination ne sont pas sans consequences sur les plans social et economique et politique du monde entier.
A mon avis, monsieur Cissé se fait un malin plaisir de ramer à contre-courant des Américains qui sont les principaux concernés par les deux mandats d’OBAMA ! C’est son droit le plus absolument, mais Cissé ne se remémore pas la situation économique et sociale des Etats-Unis d’Amérique avant l’arrivée d’OBAMA. Les Sénégalais vivant dans ce grand pays lui apporteront la réplique !