Revue de presse.
– En conseil des ministres, hier, le président de la République a tancé ses ministres. Il a soutenu qu’il sait que ce sont eux qui instrumentalisent la presse en leur donnant certaines informations pour descendre le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye. D’un ton ferme, il a ajoute qu’il n’acceptera plus qu’on attaque le maire de Guinguinéo dans la presse.
« Le président Wade a clairement indiqué hier en Conseil des ministres qu’il n’accepterait plus qu’un ministre s’en prenne au chef du gouvernement, Souleymane Ndéné Ndiaye. Me Wade s’est voulu très ferme, en s’offusquant que certains ministres, selon lui, activent des journalistes contre leurs collègues. Un ministre qui commet « une faute » peut quitter à tout moment l’attelage gouvernementale, avertit Wade », écrit « L’As ».
« L’As » rappelle que « récemment, lors d’un meeting présidé par le ministre de la Pêche et responsable politique à Tamba, les partisans de Khouraïchi Thiam avaient proféré des attaques à peine voilées contre le chef du gouvernement. Il y a quelques jours, c’était au tour du député El Hadji Malick Guèye de réclamer la démission du Premier ministre. Auparavant, le ministre Thierno Lô avait rué dans les brancards, à la suite de la publication des propositions de Souleymane Ndéné Ndiaye, ès qualité de directeur de campagne, pour le directoire de l’Alliance Sopi pour toujours (Ast) ».
« L’Observateur » annonce que « Wade prévoit des milliards pour sa communication et un commando de 10 pour aller au front pour la présidentielle de 2012 ».
« Pendant que des Libéraux réfléchissent sur l’éventualité d’une loi interprétative qui permettrait à l’Assemblée nationale de faire taire la polémique sur la recevabilité de la candidature de Wade en 2012, des officines proches de la présidence de la République ont réalisé une étude sur « le plan de com » qui devrait permettre au successeur de Diouf de soigner son image auprès des électeurs sénégalais. D’un coût estimé à plusieurs milliards de francs, il sera drivé par une équipe de 10 personnes triées sur le volet et dont le dévouement à la cause de Wade n’est plus à démontrer », écrit « L’Observateur ».
« L’Observateur » pense que « autour de lui (Wade), il y aura le Premier Ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, le Ministre d’Etat Directeur de Cabinet du Président de la République Diakaria Diaw, le Ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, le Ministre d’Etat Karim Wade, le Ministre d’Etat, Directeur de cabinet politique Abdou Fall, le Ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Moustapha Guirassy, le Vice-président de l’Assemblée Nationale, Iba Der Thiam, le Président du groupe parlementaire libéral, Doudou Wade, et les porte-parole de la Présidence de la République, Serigne Mbacké Ndiaye et du Pds Babacar Gaye ».
Pourtant, dans « Walf Grand-Place », Martine Aubry, première secrétaire du Ps français, déclare : « Ma conviction est que Wade se limitera à deux mandats ».
Dans « Le Populaire », le professeur El Hadji Mbodji démonte l’initiative des députés libéraux de voter une loi interprétative pour clore le débat sur la candidature de Me Wade.
« C’est une initiative vaine. Il n’est pas du pouvoir législatif d’interpréter la constitution. La loi interprétative est une catégorie juridique inconnue de la constitution. La seule voie de contournement de l’article 27 de la constitution demeure le recours au référendum », déclare le professeur de droit constitutionnel dans les colonnes du journal « Le Populaire ».
« Walfadjri » pensent que « les bleus ont le blues » car il y a une « cacophonie dans les rangs des libéraux à l’assemblée nationale ».
« C’est la cacophonie à l’Assemblée nationale. Le groupe parlementaire libéral est traversé ces derniers jours par des querelles internes faisant état d’une fronde en gestation. Hier, la députés libérale, Fatou Younouss Aïdara, a démenti cette information qui a pourtant été confirmée mardi dernier par son frère du même parti, El Hadji Malick Guèye », indique « Walfadjri ».
« Kotch » annonce qu’ « une hausse des tarifs de l’électricité se prépare ».
« Après la divulgation de son plan Marshall de 1100 milliards pour sortir le pays du noir, le plan adopté par Karim Wade annonce une prochaine hausse des prix de l’électricité pour inciter les Sénégalais à diminuer leur consommation », croit savoir « Kotch ».
Dans « Le Soleil », Karim Wade soutient qu’il veut rétablir la crédibilité de la Senelec.
« Le ministre d’Etat, ministre des la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade, a dit toute « sa détermination à rétablir la crédibilité » de la société nationale d’électricité (Senelec) auprès de sa clientèle », rapporte « Le Soleil » qui reproduit une dépêche de l’Agence sénégalaise de presse (Aps).
Pour apporter des solutions à la crise énergétique, Macky Sall propose cinq mesures dans les colonnes de « L’Office ».
Selon « L’Office », « après Moustapha Niasse, c’est au tour de Macky Sall de proposer cinq mesures radicales pour soulager tout un peuple des délestages intempestifs d’électricité. Le président de l’Alliance pour la République (Apr) a donné ses solutions faisant savoir que tant que cette question qui est au cœur de la modernisation de notre économie nationale se sera pas résolue, durablement, toute notre politique de développement sera bancale, hésitante et inefficace ».
Mouhamed Diaw
NETTALI.NET
Il faut payer les primes de nos braves footballeurs et de nos entraineurs au lieu de dilapider nos impots pour des neetings politiques.