Un philosophe antillais disait : « l’avenir n’aura aucune pitié pour ces hommes qui, possédant le privilège exceptionnel de pouvoir dire des mots de vérité à leurs oppresseurs, se sont réfugiés dans une attitude de passivité, d’indifférence muette et parfois de froide complicité ».
Avec la tendance phénoménale de mauvaise gestion en cours dans notre région d’Afrique de l’ouest, un besoin impératif s’est fait sentir pour nos jeunes politiciens de former une approche de consensus de coalition qui ne résonnera que dans l’intérêt et les aspirations du continent africain.
Ce paradigme de coalition prospective tant attendu, s’il est adopté avec sincérité, transparence, tolérance (respect de l’individu et entraide) par nous tous, sera la bonne voie pour enrayer la mauvaise gouvernance persistante de nos dirigeants.
Il nous incombe donc de nous engager à adopter des normes et des valeurs professionnelles et civilisées en travaillant ensemble de manière stratégique pour tirer parti d’un mouvement de changement afin de travailler collectivement à la promotion de la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption et la mauvaise administration au milieu de la triste vague actuelle d’événements dans le continent africain en mettant l’accent sur la sauvegarde de notre peuple maintenant ou jamais.
Ce mouvement établira une feuille de route qui ouvrira la porte au rappel à l’ordre de nos dirigeants régionaux suite à leurs excès actuels qui vont de la corruption, de la mauvaise gestion, de l’abus de pouvoir, de l’égocentrisme, des violations flagrantes des droits de l’homme et la myriade de désordres qu’ils causent dans notre continent.
Par conséquent, la formation d’une coalition crédible et l’adoption d’une stratégie et d’un plan d’action de coalition sur des personnes raviveront les esprits frustrés et les aspirations de notre peuple à une société saine.
Cela enverra également un message puissant à nos dirigeants régionaux et à leurs cohortes que notre peuple en a assez du leadership égocentrique.
L’histoire nous enseigne que, si le peuple connaît les fondements de ses droits, ceux qui détiennent le pouvoir gouvernemental l’exercent inévitablement de manière excessive et glissent toujours vers un autoritarisme envahissant qui prive le peuple de sa liberté.
C’est l’image qui prévaut actuellement dans la région ouest africaine d’aujourd’hui.
Mais l’acte de gagner l’objectif, comme toutes les autres vertus, n’existe pas dans le vide. Elle doit être travaillée et pratiquée pour exister, elle doit parfois engager une lutte.
Dans la région de l’Afrique de l’ouest, certains principes sous-tendent fortement le système général de leadership et forment la base de la liberté et du bonheur du peuple pour lesquels nos ancêtres politiques se sont battus et certains sont même morts pour cela.
Mais, alors que ces principes sont aujourd’hui jetés par-dessus bord et remplacés par un rejeton de la mauvaise gouvernance des actuels dirigeants, d’une poignée de patriotes, hommes et femmes, privilégiés par leur savoir, leur sagesse et leur courage.
Il nous appelle donc en tant que patriotes à lutter avec un incroyable esprit de courage et d’engagement et à éliminer avec succès les obstacles à la paix, à l’épanouissement, au bonheur et à la liberté du peuple, ce qui inaugurera enfin la société libre et prospère qui prévaut dans les peuples d’aujourd’hui.
La bataille contre la mauvaise gouvernance dans notre région, la bataille contre les violations des droits de l’homme, la bataille contre l’auto perpétuation au pouvoir et le désordre civil, nous regarde en face et sûrement, nous gagnerons si nous nous engageons dans cette bataille.
Nous ne devrions jamais abandonner. Nous devrions plutôt nous serrer la ceinture collective pour continuer la bataille jusqu’à ce que nous sortions victorieux en déracinant le mauvais leadership parmi nos dirigeants régionaux.
Ce que nous savons de nos dirigeants d’aujourd’hui, ce n’est rien d’autre qu’un manque de développement significatif, de piètres antécédents en matière de droits de l’homme, une corruption endémique, une mauvaise utilisation des fonds publics, un style de vie flamboyant, le népotisme, l’autoperpétuation au pouvoir, l’infliction de souffrances massives à nos personnes, indifférence face au chômage répandu qui résulte de l’exode massif et périlleux de notre jeunesse vers l’Europe.
Je crois que coalition d’action animée par nos jeunes politiciens du continent africain est possible et peut provoquer un changement.
Cela appelle la nécessité d’engager tous les jeunes politiciens pragmatiques de l’opposition africaine à se rassembler malgré nos différences d’idéologies.
Nous devons travailler ensemble sur cette question cruciale pour nous assurer que nous parvenons à un consensus sur la question urgente.
Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance.
Dr Mohamed Diallo
Président du Parti URV
Spécialisé en communication de crise