En 1958, au moment du Référendum du 28 Septembre, le Sénégal était la colonie la plus prospère de l’AOF.
• Le Sénégal disposait du réseau ferré le plus rentable ;
• Le Sénégal avait les hôpitaux les plus réputés ;
• Le Sénégal avait le réseau routier le plus dense et le mieux entretenu ;
• Le Sénégal avait les lycées et collèges les plus prestigieux où n’accédaient que les meilleurs élèves de l’AOF ;
• Le Sénégal avait la célèbre Ecole Normale William PONTY d’où sortaient les médecins africains et les enseignants qui avaient contribué à notre indépendance et les agents de l’Administration;
• Le Sénégal abritait l’Institut des Hautes Etudes, embryon de ce qui est devenu par la suite l’Université de Dakar, haut lieu de formation mais aussi de rassemblement de ceux qui devinrent l’élite africaine;
• Le Sénégal était le premier producteur mondial d’arachide ;
• Le Sénégal avait un cheptel largement suffisant pour sa consommation ;
• Le Sénégal avait une industrie alimentaire florissante, des huileries et des savonneries qui permettaient l’exportation de leur production vers les autres territoires ;
• Le Sénégal était la destination privilégiée des administrateurs coloniaux, des médecins, des enseignants, des professeurs et des entrepreneurs français ;
• Le Sénégal avait les plus grands officiers de l’Armée Française, les plus grands professeurs et les plus grands médecins ;
• Le Sénégal était dans le top 10 des pays africains les plus évolués ;
• Le Sénégal était sur la même ligne de départ que la plupart des pays asiatiques appelés à l’heure actuelle Les Dragons de l’Asie compte tenu de leur développement.
Aujourd’hui non seulement nous ne faisons plus partie du top 10 des pays africains les plus riches, mais nous figurons selon les institutions du Bretton Woods sur la liste des 25 pays les moins avancés.
Que faire pour sortir de cette galère où la préoccupation du Goorgorlu est la recherche frénétique de la Dépense Quotidienne ?
La Coalition Naataangué Askan Wi veillera à l’indépendance de la justice et le principe de la séparation des pouvoirs.
L’idéal de justice suppose l’indépendance de la justice vis-à-vis des autres, notamment de l’exécutif.
La Coalition Naataangué Askan Wi s’engage à améliorer la gouvernance judiciaire du pays. La réforme projetée s’attachera à préserver la liberté des magistrats de la pression des politiques et des pouvoirs d’ordre financier et confessionnel. Ces derniers ne seront dès lors, promus sur la base du mérite et de l’équité.
La Coalition Naataangué Askan Wi s’engage à limiter les pouvoirs exorbitants du parquet et faire en sorte que les mandats de dépôt deviennent l’exception en cédant la place à la mise en examen sous contrôle judiciaire.
La Coalition Naataangué Askan Wi s’engage à instituer une cour constitutionnelle à la place du conseil constitutionnel avec des membres choisis par l’assemblée nationale, le conseil supérieur de la magistrature, la société civile, les universités, le barreau et les auxiliaires de justice.
La Coalition Naataangué Askan Wi s’engage à garantir l’inamovibilité pour renforcer l’indépendance du juge et mettre fin au recours à l’intérim et aux mutations par nécessité de service comme modes d’affectation des juges.
Il est heureux de constater qu’à gauche, à droite, au centre et ailleurs, de nombreux projets de société sont soumis à l’approbation de nos populations.
Ceux qui dirigent aujourd’hui ont parachevé de grands projets, ils en ont d’autres en voie d’exécution et des programmes d’urgence pour tenter de réduire la fracture sociale. Nous avons l’honnêteté de le reconnaître et de les en féliciter.
Nous avons une vision pour rendre meilleur le sort de nos concitoyens.
Nous avons l’ambition de faire du Sénégal un pays prospère où règnent l’ordre et la discipline, l’éducation et la formation au cœur du développement, l’agriculture et l’élevage notre fierté, l’artisanat, les ressources minières et halieutiques gérés au mieux de nos intérêts, la sécurité garantie pour tous, les fruits de la croissance partagés.
Notre crédo, c’est hisser le Sénégal dans les rangs des pays les plus industrialisés et créer un climat politique, économique et social où il fait bon vivre, les forts plus justes et les faibles en sécurité.
Tel est notre rêve pour un Sénégal nouveau. Notre pays peut et mérite d’être classé premier en Afrique.
Rien ne nous empêche d’avoir cette ambition. Nous devons partager cet espoir et l’incarner au quotidien pour passer du rêve à la réalité.
Nous devons y croire et le partager avec nos frères, nos sœurs et nos enfants.
Ce passage du rêve à la réalité est possible parce que nous avons les moyens pour y parvenir.
Plus que jamais, les fils et les filles de notre Nation veulent prendre en main le destin de leur pays en imposant des valeurs de travail, de la famille, de l’audace et du patriotisme comme étant la réponse juste et pertinente pour accomplir les transformations attendues afin d’arriver à la base du développement.
Car c’est de cette base du développement dont il s’agit et non de parler d’émergence alors que nous avons des pénuries d’eau, de vivres de soudure, d’aliments de bétail, de pannes d’électricité et des abris provisoires.
Le génie sénégalais existe. Nous y croyons. Il est temps d’investir et de valoriser ce capital humain formidable que sont nos élèves, nos étudiants, nos cadres, nos jeunes d’une manière générale. Les former est une obligation, les préparer est un devoir d’Etat.
Il faut veiller à leur donner le leadership, l’envie d’entreprendre.
Nous devrons former les meilleurs médecins de l’Afrique, de même que les meilleurs hôpitaux au Sénégal. L’intelligence et la compétence de nos enfants seront égales ou supérieures à celles des grandes puissances, et notre pays le Sénégal sera une nouvelle terre d’opportunités, une terre de toutes les possibilités, mettant un frein définitif aux rêves d’Europe ou des Amériques passant par la mer ou la traversée macabre du désert où jonchent déjà beaucoup de corps de nos jeunes espoirs aux rêves brisés.
Il est temps de faire du Sénégal un monde de savoir, un acteur de la technologie et de l’innovation pour tous les enfants africains et du monde qui désirent apprendre chez nous ou grandir et réussir paisiblement chez nous.
Le Sénégal sera non seulement au rendez-vous du savoir, des civilisations, mais aussi des sciences, des technologies et de toutes les cultures qui domineront le monde de demain.
Aujourd’hui, nous devons prioriser l’éducation, la formation, l’autosuffisance alimentaire qui doit être réalisée par les Sénégalais pour les Sénégalais, la préservation de nos ressources et la défense de notre intérêt national avant les intérêts étrangers.
Le gaz, le pétrole, l’uranium, le fer, le zircon et le marbre doivent nous projeter dans la société industrielle du 21ème siècle. Demandons à nos partenaires d’agir dans une coopération équitable ne lésant pas les intérêts de nos compatriotes. On ne peut pas comprendre qu’avec de telles ressources, nous soyons encore à la traîne.
Il nous faut conclure.
Réaliser notre rêve d’un Sénégal nouveau, nécessite le rassemblement des toutes les énergies disponibles.
Naataangué Askan Wi lance un appel aux retraités, aux handicapés, aux résignés, aux indignés et à tous ceux qui ne croient plus en la politique, aux éleveurs, aux chauffeurs et aux mécaniciens.
Nous lançons un appel aux Sénégalais des profondeurs qu’ensemble, dans un vaste rassemblement à l’hémicycle, nous bâtissions ce Sénégal où il fait bon vivre en toute liberté et en toute sécurité.
Pour y parvenir, le prochain gouvernement devra adopter les mesures suivantes :
- Rétablir l’ordre et la discipline sur l’ensemble du territoire ;
- Rendre obligatoire le service militaire entre 18 et 35 ans et ce pour deux ans, permettant à tout jeune de sortir de l’Armée avec un métier ;
- Rendre gratuite l’éducation du CP à la Terminale ;
- Accorder une bourse à tous les étudiants ;
- Doubler la pension de tous les retraités ;
- Créer une industrie métallurgique pour accompagner dans les meilleurs délais la construction d’un chemin de fer à écartement standard (Dakar-Kidira ; Tambacounda-Ziguinchor-Bignona ; Tamba-Kédougou-Fomgodimbi ; Thiès-Saint-Louis-Matam-Bakel ; Diourbel-Touba ; Kaolack-Guinguinéo ; Louga-Linguère-Matam);
- Créer une industrie pour l’extraction de nos autres minerais ;
- Créer un grand Ministère des Emigrés qui injectent chaque année plus de mille milliards de FCFA dans notre économie ;
- Créer un fonds spécial pour les calamités et les catastrophes naturelles ;
- Renforcer le dispositif de protection et de défense des intérêts des pêcheurs, des mareyeurs et des éleveurs ;
- Créer une Caisse pour l’achat et la transformation des cultures vivrières (arachide, riz, mil, sorgho, etc.);
- Poursuivre le bitumage des routes pour un meilleur désenclavement de l’interland.
Il va sans dire que ce programme ne sera pas exécuté en un jour ou en un mois. Il faut démarrer et démarrer dès maintenant avec des entreprises nationales qui en auront la capacité.
L’adoption de la préférence nationale peut faciliter la préservation de notre identité, de notre culture et de nos valeurs. Celles d’El Hadj Oumar TALL, de Cheikh Ahmadou BAMBA, d’El Hajj Malick SY, de Cheikh Ibrahima NIASS, de Seydina Limamou LAYE, du cardinal Hyacinthe THIANDOUM, de Lat Dior DIOP, d’Aline Sitoé DIATTA, de Cheikh Anta DIOP…
Au Sénégal, nous désirons et rêvons d’aller plus loin grâce à ce peuple et à cette jeunesse désormais consciente.
Avec Naataangué Askan Wi, Osons ensemble, Gagnons ensemble et Gouvernons ensemble dans le respect, la sagesse et la discipline.
Alhamdoulilah ont a un très grand visionnaire un intellectuel un savant un avenir qui s’appelle docteur Mohamed Diallo ensemble on est derrière vous nataangue askan wi cakaw ça kanam