XALIMANEWS-Au Burkina Faso, plusieurs organisations de la société civile (OSC) interpellent le pouvoir de transition à respecter l’ensemble des dispositions de la Constitution.
Selon Radio France internationale, les organisations de la société civile dans une déclaration datée du 27 mars 2024, ont appellé le régime du président Traoré à respecter l’ensemble des dispositions de la Constitution et à procéder à la libération des personnes illégalement arrêtées ou arbitrairement réquisitionnées.
Selon toujours RFI, elles sont au nombre de 11 ces structures qu’on peut difficilement suspecter d’être de mauvais patriotes ou des éléments séditieux au pays des « hommes intègres », représentées dans la déclaration du 27 mars. Ces représentants de la société civile ont tous cosigné ce texte à l’attention du pouvoir de transition. On peut citer, Le Balai citoyen, le Centre national de presse Norbert-Zongo, la Coalition nationale de lutte contre la vie chère ou encore l’association Kebayina des femmes du Burkina Faso..
Dans une déclaration de quatre pages sur la « situation nationale au Faso » les auteurs – tout en soulignant leur solidarité avec les défenseurs du pays qui se battent contre les terroristes – s’inquiètent, en même temps, des menaces qui pèsent sur la cohésion nationale.