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A paraître : Révolution en Alkebuland (Roman par Daha NGAIDO)

Date:

Référencé chez Hachette France, il sera disponible à la vente sur Amazon, Fnac.com, Decitre, Furet du Nord ainsi que Cultura. (Environ dans deux ou trois semaines).

Avant-propos

An 2040. Sommes-nous en présence d’une révolution africaine ? La France est-elle en train de perdre son influence en Afrique? Certainement que oui ! Tous les éléments de réponse à ces questions se trouvent dans ce roman.

Avec les discours maladroits des plus grands leaders mondiaux tels que Donald Trump qui avait qualifié l’Afrique de « Pays de merde », ou bien de Nicholas Sarkozy qui avait, à Dakar en 2007, affirmé que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire », on peut dire que ces deux présidents ont prêté le flanc et ont ouvert une brèche qui peut mener à une révolte des africains. Ce discours choc et pathétique de Nicholas Sarkozy a contribué à détériorer l’image de la France aux yeux des africains. Avec Sarkozy, qui est mouillé dans un scandale de financement de campagne dont il est le « Byg maillon », les africains ont découvert que la corruption n’est pas que seulement africaine. 

L’assaut du Capitole des États-Unis à Washington D. C, en 2021 dans le contexte des contestations des résultats de l’élection présidentielle et l’avènement des « Gilets jaunes » de la société civile française, sous Macron, ont édifié la jeunesse africaine de la non-invincibilité des grandes démocraties face à une vindicte populaire. 

Les africains ont compris que les occidentaux ne sont pas des saints. Ils n’ont jamais imaginé qu’un jour la population américaine contesterait des élections présidentielles ou que la population française ou anglaise descendrait dans la rue en brûlant tout sur leur passage. Les africains ont toujours pensé que ces manifestations et ces violences étaient taillées sur mesure pour meubler leur quotidien. 

Les africains ont pris conscience de ces changements du XXIe siècle : la reconfiguration géopolitique d’un monde nouveau et de l’émergence de puissances intermédiaires. Les jeunesses africaines et les sociétés civiles veulent en profiter pour se libérer des griffes des capitalistes. 

Il suffit de suivre l’actualité internationale, d’ouvrir les yeux et de prêter l’oreille pour découvrir que les choses bougent en Occident, car les démocraties y sont en train de se désintégrer et qu’en Afrique il y en a une tendance de l’éveil des consciences. 

Peut-être qu’il est temps que « l’homme africain entre dans l’Histoire ». 

Prologue :

Abdoul Kader Kane, jeune chômeur Africain sénégalais, quitte son quartier pauvre de la banlieue de Dakar pour émigrer en France dans un but précis. Il retrouve deux de ses amis d’enfance, du même quartier appelé Guinaw Rail, qui y gagnent leur vie, vivant dans un appartement exigu à Mantes-la-Jolie. 

En quittant le Sénégal, Abdoul Kader Kane avait une idée en tête, presque devenue une obsession : monter un réseau d’Africains de la diaspora d’abord, et un réseau des sociétés civiles africaines ensuite, pour mener un jihad (combat) économiste sous la bannière de son mouvement Klan Kawral Krum KKK (Clan de l’Unité Noire, littéralement en langue peule) contre la spoliation des richesses de l’Afrique, jadis appelée par ses enfants « Alkebulan, la mère de l’humanité ». 

Le hasard fait que les trois amis d’enfance ont un même employeur, un imam algérien, qui possède une chaîne de boulangeries, une chaîne d’épiceries et une chaîne de restaurants. Les trois Sénégalais sont répartis dans ces trois commerces. Jusque-là, les choses sont normales. 

Mais après quelques mois seulement, les trois compatriotes découvrent qu’ils sont employés dans une fourmilière de réseaux de jihadistes d’Al-Qaeda. Ces derniers les recrutent et leur versent plusieurs millions de francs CFA pour des missions en Afrique. 

Pour Abdoul Kader Kane, c’est une volonté divine qui est entrée en jeu. Il veut convertir les jihadistes islamistes en « jihadistes économistes ». Abdoul Kader Kane avait un objectif, contraire à celui des islamistes, qu’il proposa d’abord à ses amis de chambre et plus tard à ses recruteurs algériens. Pour parvenir à ses fins, il signe un pacte de collaboration avec le diable. 

Alors, à partir de là, les choses prennent une autre tournure qui dépasse la personne de Kader. Tous les Africains, les Occidentaux sous la houlette de la France, les organismes internationaux, les ONG et même les Nations Unies s’en mêlent. 

Ces émigrés sénégalais parviendront-ils à renverser le cours de l’Histoire ? La seule façon de le savoir est de les suivre dans leur aventure qui ne manque pas de suspens, car l’un d’entre eux est déjà envoyé au Burkina Faso dans la région des « trois frontières » pour combattre aux côtés des islamistes malgré lui.

Extraits :

Pendant qu’ils roulent sur la route de Kaolack, sous une pluie torrentielle, les trois révolutionnaires peaufinaient leur discours lorsque soudain, un bruit assourdissant leur perce les tympans et, un éclair s’en suivit. Les corps de Kader, de Moussé et d’Omar ainsi que de leur chauffeur jonchent à même le sol salé du Sine. Les trois amis sentir une sensation bizarre. Ils sentirent leur poids en apesanteur au-dessus de la scène de l’accident.- Mais les gars, c’est bizarre, je ne ressens aucune douleur…et même les maux de tête dont je me plaignais ont disparu comme par miracle. S’étonna Omar.- Moi aussi, dit Moussé, je ne ressens rien sur mon corps, peut-être que la foudre nous a anesthésié.  […]- Mes pauvres amis, vous n’êtes plus en vie, les secouristes le savent déjà. Ces corps que vous voyez en-dessous sont vos cadavres. En ce moment, ce sont nos âmes qui parlent, nous ne sommes plus de ce bas monde. Sacrée France ! S’exclama l’âme très remontée de Kader qui avait tout entendu de la conversation des pandores […], et compris tout de suite. Il pensa à tous ces chefs d’État africains tués par la France parce qu’ils s’opposaient à ses intérêts. 

L’auteur,

Daha Ngaido, est un diplomate sénégalais qui exerce depuis dix ans à Ottawa, Canada. Il est diplômé en développement international à l’Université Québécoise de l’Outaouais (UQO) au Canada. Il a aussi suivi un programme de la Diplomatie et les métiers de l’International à l’École Nationale d’Administration Publique, Enap au Québec où il prépare un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées, D.E.S.S (Master) en administration publique (profil gestionnaire). Il est déjà l’auteur d’un Essai Émigrés, Leviers dormants du Développement (2013, Éditions Mélibée).

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