À quoi bon d’avoir une opposition sans projet, ni esprit et qui fuit la démocratie participative ? (Par Aliou Ndao FALL)

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Les réunions de salons, les conférences de presse dans les hôtels, les appels à descendre dans la rue, l’utilisation des catastrophes naturelles pour inciter le peuple à la révolte, user de la langue de bois sur tout et dans tout, est-ce là les solutions et projets de l’opposant sénégalais ? En somme on peut dire de notre opposition qu’il s’agit de personnes ayant de grande-gueule oui, mais qui ne dit rien de constructif. Pour ces soit-disant représentants de la population et qui n’existent qu’à travers leur bulle dans les radios, plateaux de télévision et beaucoup de réseaux sociaux, tout va mal au Sénégal. Car ils ne voient que le fauteuil du président Macky SALL, pour un des leurs. Ils oublient que si le président Macky SALL a été réélu brillamment le 24 février 2019, c’est grâce à un bilan visible, vivant, au vu et au su des populations sénégalaises dans sa grande majorité. Une population sénégalaise qui vit pleinement et concrètement la démocratie participative, loin des contingences politiques. L’opposant sénégalais n’a toujours pas compris que l’acceptabilité sociale des populations sénégalaises est réelle et va au-delà de leurs intérêts personnels, mais pour la préservation de nos valeurs et l’émancipation de nos concitoyens. L’acceptabilité sociale est une question de jugement collectif, plutôt que de préférences individuelles. Les populations sénégalaises considèrent depuis fort longtemps les mouvements d’opposition comme une agrégation de personnes égoïstes, uniquement préoccupées par les répercussions qu’un projet est susceptible d’avoir sur leur bien-être personnel, et incapables d’en comprendre les dimensions techniques ou l’intérêt collectif. Et même si, dans certains cas, les citoyens s’avèrent sensibles à l’intérêt collectif d’un équipement, d’un édifice ou d’un ouvrage, l’opposition les incite à refuser à ce qu’il soit installé à proximité en raison de « ses impacts » sur leur environnement immédiat. Combien de grands projets structurants ont pris du retard du seul fait des discours inquiétants et alarmistes de l’opposition ? Aux inquiétudes, au manque d’information et aux intérêts particuliers de certains citoyens riverains, profite largement une opposition sans projet ni esprit de progrès. Passer des intérêts individuels aux valeurs socialement construites pour comprendre toute la complexité des dynamiques à l’œuvre dans l’acceptation ou le rejet des décisions et des projets est fondamentale pour le projet de société du Président Macky SALL. Cette approche du Président de la république est dynamique. Car elle peut se transformer au gré des débats sociaux, des enjeux et de l’évolution des valeurs dont il est l’incarnation. Dans cette perspective, l’acceptabilité sociale ne saurait être confinée à la gestion judicieuse d’un projet ou de l’implantation d’une politique. Elle reflète l’ancrage d’un dialogue permanent des pouvoirs publics et de ses décisions dans une société sénégalaise en transformation qui ne cesse de bousculer les repères traditionnels. C’est dans cette perspective que le Président Macky SALL, lors de sa prestation de serment le 2 avril 2019, lançait cet appel sous aucune pression : « En vertu du serment que je viens de prêter, je serai le Président de toutes les sénégalaises et de tous les Sénégalais. Je renouvelle, par conséquent, mon appel au dialogue sans exclusive ; un dialogue constructif et ouvert à toutes les forces vives du pays ; forces politiques, économiques et sociales.» Il n’a pas attendu qu’une controverse soit déclenchée par l’opposition pour mettre en place des Organes Institutionnels, espace fondamental pour améliorer d’avantage notre démocratie participative. Passer de la rhétorique au pragmatisme, le 28 mai 2019, au salon des Banquets, est lancé le Dialogue national. Une expression de la volonté du Chef de l’Etat, qui constitue une exigence démocratique et qui engage les différentes composantes de notre société. Cette démarche inclusive du Président reste un grand obstacle pour l’opposition et fait apparaître au grand jour les limites des opposants sénégalais. Pour ces opposants tout Organe Institutionnel est une boite pour « caser » une clientèle politique : (le CESE, le HCSCT, le CND.) Pourquoi pas l’Assemblée Nationale aussi et tous les autres Cadres de Concertation sectoriels, par exemple le (Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du FORCE COVID 19, ou bien le Plan ORSEC). En écho à la dynamique sociale que révèlent les contestations civiles, provoquées par les nombreux désagréments de la pandémie Covid 19 et des pluies torrentielles ces derniers jours, la consolidation des Organes Institutionnels reste et demeure une demande sociale pour ne pas dire une exigence sociale. Parce que tout simplement la démocratie participative et ses mécanismes sont précisément l’occasion de co-construire ensemble avec les populations, les décisions et les projets publics. Ces mécanismes d’échange et de dialogue sont toujours envisagés par le Président Macky SALL et son gouvernement, par rapport à un horizon de démocratie participative qui suppose l’instauration d’institutions intermédiaires où puisse se déployer le débat public. L’opposition sénégalaise doit comprendre que le Président Macky SALL reste toujours pragmatique quand il s’agit de mettre en place des outils de dialogue avec les populations sénégalaises. Ces outils lui permettent d’ancrer les décisions et les projets dans le tissu social avant même que ceux-ci ne prennent forme. Ce dialogue s’inscrit dans sa conception de la démocratie participative, laquelle tend de nos jours à restructurer les décisions publiques et même privées. Cette démocratie est intimement liée aux nouveaux ressorts de la légitimité et appelle à une perspective renouvelée sur la science et la gestion du risque dans le développement d’une nation. Et il peut compter sans nul doute, sur l’intelligence et la maturité des populations sénégalaises pour faire face et mieux gérer dans ce pays, toute catastrophe naturelle inchallah.

Aliou Ndao FALL
VAR Républicaine.

6 Commentaires

  1. A quoi bon d’utiliser la justice et la police de son pays pour emprisonner ses sérieux opposants avant une élection présidentielle puis de demander cette même opposition de venir discuter avec vous. Sur quelle base et pour quelles raisons les opposants vont-ils baisser leurs culottes pour les beaux yeux de macky Sall.

  2. Vous parlez de démocratie? Mais non vous hallucinez monsieur fall. Depuis quand macky connaît le mot démocratie? Un président qui empêche et musele de simples citoyens qui viennent juste déposer une lettre de protestation dans l’administration. Guy Marie arrêté devant de Dakar parce qu’il avait par devers une lettre d’information à adresser au préfet qui doit être à l’écoute et au service exclusif des citoyens. Y’en a marre arrêté par une orgie de policiers juste parce qu’il veut déposer une lettre au siège de orange pendant que les voleurs et criminels font leurs sales besognes dans les villes. Des élections truqués, des citoyens trompés avec des billets de 2000 FCFA et un sandwich pour avoir leur vote puis leur tourner le dos dès le lendemain de votre annonce d’une soit disante victoire. Svp ayez pitié des sénégalais et arrêtés ce massacre humain sans précédent

  3. Aliou N’dao Fall toi aussi à ton age tu te livres à cet exercice exécrable minable lamentable contre productif si tu n’as pas de sujet pour plaire à ton maitre tu dois fermer ta gueule d’abruti
    Parle des inondations de la gestion calamiteuse du Covid-19 par le régime un adulte devrait se comporter en responsable mais pas comme unngamain dans la cour de la récréation qui cherche toujours quelqu’un pour s’arracher les cheveux c’est plus que enfantain
    Laisse l’opposition tranquille tu ne signifies rien ni politiquement et individuellement

  4. Il faudrait que Macky et ses collaborateurs arrêtent de se jouer des sénégalais qui n’en peuvent plus, excédés par les nombreuses promesses non tenues. En faite nos politicards sont des champions en discours, de pires théoriciens, mais dans la pratique c’est tout autre chose. Ils aiment bien jouer avec les mots, jongler avec les termes, ce sont des experts tout désignés de la parole non tenue, « wax rek, dieuf nada »
    La plupart d’entre eux sont des parvenus, des arrivistes, qui mettent toujours en avant leurs rentes, leur promotion personnelle. Ce sont des affabulateurs, des escrocs, des manipulateurs, des imposteurs et souvent des larbins très doués dans l’art de la flagornerie et de la tromperie. Avec de tels tarés comme dirigeants, présentant un vice de taille qui les incite à considérer la chose publique comme leur propriété privée, ce pays risque de ne jamais émerger.
    Il nous faudrait travailler à l’éveil des consciences citoyennes aboutissant à un patriotisme modèle, accompli, afin de barrer la route à ces fossoyeurs de la république aux desseins des plus sinistres.

  5. QUI EST CE CON
    PARLER DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE DANS UNE DEMOCRATIE REPRESENTATIVE ME FAIT RIRE ET DIRE QUYIL VEUT ECRIRE POUR PLAIRE .//
    LE LARBIN C EST MACKY LE VOLEUR C EST LUI ENCORE//

    QUAND ON LAISSE LE VRAIU LARBIN

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