«Ceux qui parlaient d’éléphants blancs doivent faire profil blanc ». C’est du moins l’avis de Abdou Ndéné Sall Ministre Délégué Chargé du Développement du réseau ferroviaire. il a déclaré que 600 mètres de rail ont déjà été posés et le Train Express régional (TEr) sera livré précisément le lundi 4 janvier 2019. il a par ailleurs annoncé le début des travaux de réhabilitation du chemin de fer entre Dakar et Bamako.
«Il faut être maintenant sourd, muet et aveugle pour assimiler le projet du Train Express Régional (Ter) à un éléphant blanc». C’est la conviction exprimée ce weekend à Tivaouane par Abdou Ndéné Sall Ministre Délégué chargé du développement du réseau ferroviaire, à l’occasion du 7e anniversaire de l’artiste musicien Gora Awa Niang.
Selon lui, 600 mètres de rail sont déjà posés et le Train Express Régional commencera effectivement à siffler à Dakar en 2019 après livraison des travaux le lundi 4 janvier 2019. A l’en croire les entreprises impliquées dans la réalisation du projet sont à pied d’œuvre pour que cet objectif soit atteint. Il ajoute qu’avec le TER, le nombre de passagers passera de 17.000 à 115.000 et il s’agit d’un système de transport ancré dans la régularité.
A ce sujet, Abdou Ndéné Sall révèle qu’il y aura un train toutes les 15 minutes, avec la combinaison de la vitesse et de la fiabilité. Il renseigne que déjà 15 trains sont acquis pour la première phase et à terme il est attendu un parc de 22 trains. Il s’agit de rames composées de 4 compartiments de 500 places chacun soit 2000 voyageurs par rame. « Pour l’amélioration de la mobilité urbaine entre Dakar et sa Banlieue, puis entre Dakar et Diamniadio et Dakar-Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), le Président de la République Macky a imaginé ce système de transport rapide, sur la base d’un diagnostic profond de la situation actuelle.
En effet, Dakar qui occupe 0,3% de la superficie nationale, concentre le quart de la population du pays. Il s’y ajoute 40.000 nouvelles immatriculations chaque année en ce qui concerne les véhicules. C’est pourquoi la ville étouffe, parce que souffrant d’un problème structurel énorme», dit-il. C’est fort de ce constat dit-il, que le Chef de l’Etat est allé d’abord dans le sens de la création de pôles urbains dont celui de Diamniadio où seront transférées certains activités économiques et administratives comme le parc industriel avec ses 10.000 emplois, les ministères techniques avec 10.000 fonctionnaires.
Dans le même temps, déclare le Ministre délégué, il fallait également imaginer un système de transport rapide pour assurer une bonne mobilité. Dans le cadre du chemin de fer toujours, il révèle qu’avec la visite du Président Emmanuel Macron de France, le problème de DakarBamako-Ferroviaire (DBF) est en voie d’être définitivement résolu.
L’option prise est de réhabiliter la ligne Dakar-Bamako avec un port sec à Tambacounda. DBF sera ensuite doté de matériels roulants modernes pour un redé- marrage effectif des activités ferroviaires en attendant un projet beaucoup plus important allant dans le sens du chemin de fer à écartement standard. L’objectif dit-il est de lancer les travaux de réhabilitation avant la fin de l’année 2018 et ainsi DBF retrouvera ses habits d’entreprise performante, pouvant prendre en charge ses dépenses de fonctionnement et faisant également des bénéfices.
Abdou Ndéné Sall a tenu ces propos ce week-end à Tivaouane à l’occasion de la célé- bration du 7e anniversaire de l’artiste musicien Gora Awa Niang de Keur Masse et dont il était le parrain. C’était également l’occasion de revisiter le single que le chanteur lui a dédié et qui a été le support de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de la dernière campagne électorale. Le spectacle a également servi de tribune au ministre Abdou Ndéné Sall pour revenir sur l’ambition du Président Macky Sall à développer le Sénégal à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Le Président Macky Sall a déjà annoncé la couleur dit-il, «en réussissant la prouesse d’allier croissance et politique sociale, d’où toutes les raisons de le réélire dès le premier tour ». En effet, en 6 ans, dit-il «il a porté le taux de croissance de 1,7 à 6,8%, le nombre de chambres à l’université de 8.000 à 32.000, le parc de production d’électricité de 500 Mégawatts à 1.100 mégawatts, la production de riz de 450.000 tonnes à 1.050.000 tonnes, etc. »
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