ABDOUL AZIZ DIOP  ou  L’ébriété mensongère d’un informaticien honteux !

Le ministre Conseiller du Président Maky SALL, fréquente de manière assidue, les plateaux de télévision et les studios de radio sous le titre pompeux de politologue. Mais diantre, pourquoi cet informaticien a-t-il honte sa profession ? Est-ce avilissant, déshonorant, humiliant de dire sa véritable profession ? A-t-il besoin de s’auto proclamer  « politologue », pour donner de la consistance à ses points de vue. Apparemment oui ! Mais, s’il est vrai, comme il dit s’adressant au Doyen Mody NIANG que l’on ne s’autoproclame journaliste, il est tout aussi vrai que  l’on ne s’improvise pas politologue. D’ailleurs, il faut dire à la décharge du Doyen NIANG, qu’il ne s’est jamais autoproclamé journaliste. Il n’en a cure. Mieux, depuis plus d’une dizaine d’années, il contribue avec talent au débat public sur la gouvernance de notre pays. Or, c’est seulement aujourd’hui et maintenant que l’informaticien honteux s’en rend compte parce que son bienfaiteur, le généreux « petit Wade », est dans le viseur patriotique du brillant contributionniste. Ca suffit M DIOP !

L’ébriété mensongère du sieur DIOP dans sa pseudo réponse à une interpellation qui ne lui est pas destinée  est manifeste.

Le Doyen NIANG n’est pas et ne sera jamais membre du club des opportunistes, jadis pourfendeurs des travers de la gouvernance de WADE, et aujourd’hui muets comme des carpes face aux même dérives. Et même souvent pires que ce que nous avons vus sous l’ancien Président. Ce club dont vous êtes un éminent membre avec ton copain, cet ancien soit disant journaliste d’investigation,  a été démasqué. Prenez donc, honteusement,  votre part du gâteau national mais souffrez que le Doyen Mody NIANG et nombre des sénégalais qui pensent comme lui continuent à s’indigner de l’inacceptable.

De l’injure et du mensonge

Le sieur Aziz DIOP affirme dans sa contribution que le Doyen NIANG  s’exerce à « l’injure publique » et de ce fait s’auto-exclut du débat public. Cette affirmation, du pittoresque ministre conseiller de Maky SALL, est un mensonge public ! Où est l’injure dans l’interpellation du Président Maky SALL, par rapport à des reniements connus de tous : réduction du mandat présidentiel, parrainage honteux de la « nauséeuse transhumance » pour dévaliser le Doyen NIANG, protection de prédateurs notoires des finances publiques (Awa coudou et consorts), retour déguisé du Sénat honni et banni sous la forme d’un pitoyable Haut Conseil des collectivités territoriales. Sur cette liste, loin d’être exhaustive, le Premier d’entre nous, a renié à la fois son engagement de candidat et sa  prestigieuse « parole présidentielle ». Le lui rappeler n’est pas une injure !

Par contre, s’il y a quelqu’un qui a insulté, et publiquement, un ancien Premier ministre, un ancien Directeur de cabinet du Président de la République et ancien ministre de la République, c’est bien le sieur DIOP. La décence et le respect des lecteurs m’interdisent de « répéter » la grossièreté qu’il avait envoyée à Idrissa SECK. La saillie d’Abdoul Aziz DIOP avait, à l’époque, suscité une vive indignation. Ce qui l’avait obligé d’ailleurs, à aller fouiller dans les poubelles de l’histoire politique française, pour tenter de justifier l’injustifiable ! Rien n’y fit. Pire, il faut le confesser publiquement, le sieur DIOP est un récidiviste. En effet, dans la ferveur de la période pré-électorale, galvanisé par une foule monstre lors d’une manifestation publique, il a injurié à nouveau, un ministre de la justice de l’époque, Cheikh T SY pour ne pas le nommer, en le traitant de « … minuit ».  Messieurs Cheikh Tidiane SY et Idrissa SECK, en dehors des éminentes responsabilités qui ont été les siennes dans l’appareil d’Etat du Sénégal, sont des pères et responsables de famille. Aucune adversité ne saurait excuser encore moins expliquer les injures publiques que le sieur Abdou Aziz DIOP a proférées à leur endroit. Or donc, c’est cette si triste personne qui se met à donner des leçons de morale et de probité. Regardez-vous dans la glace et remuez, la prochaine fois,  votre plume dans votre encre fétide avant d’accoucher de billevesées.

En attendant la gouvernance sobre et vertueuse…

La ferveur post mars 2012 s’est estompée. Le champion du sieur DIOP avait beaucoup promis. Parmi les promesses, maintes fois réitérées,  il y avait la question de la bonne gouvernance ! L e candidat Maky SALL, avait promis une « gouvernance sobre et vertueuse ». Quatre après son accession à la présidence de la République,  le patron du sieur DIOP,  fait quasiment jeu égal avec son ancien mentor : un gouvernement pléthorique, une présidence de la République hypertrophiée par une meute de ministres-conseiller, conseillers, chargés de mission qui passent le plus clair de leur temps à se tourner les pouces, voyages intempestifs à l’étranger, clan familial et ethnique au cœur du pouvoir, les copains et la surpuissante belle famille. Enfin, il faut y ajouter la très récente volée de bois vert administrée par de hauts responsables de l’APR à l’OFNAC, pourtant une création du Président SALL.  Bref du « Wade sans Wade » comme nous en avait avertis un ancien soit disant journaliste d’investigation, reconverti de manière spectaculaire en dame de compagnie. Une prouesse authentique du Président Maky SALL. Cà, « moom », c’est une performance qui devrait figurer parmi son bilan en 2019… Donc, pour revenir à mon mouton, l’écrasante majorité des sénégalais attendent, toujours, un signal fort en direction d’une « gouvernance sobre et vertueuse »

On nous avait jetés la « traque des biens mal acquis » comme un os à ronger ! Aujourd’hui, on connait la suite !  C’était comme à OK Coral, un règlement de compte inéquitable entre un homme armé de lance-roquettes et un autre les mains solidement attachés dans le dos. Curieusement, c’est l’homme aux mains attaché dans le dos qui est entrain de triompher, le sourire en coin, alors que les pauvres gus comme moi, qui pensaient enfin à la reddition des comptes en ont eu pour leur frais.

Dans ce contexte où la déception, la désillusion et la honte sont les sentiments les mieux partagés, le sieur Abdoul Aziz DIOP, ministre-conseiller par « inadvertance républicaine » pour paraphraser un vieux briscard de Rufisque lui aussi reconverti dans le « maky » (quel pays !),  a mieux à faire que de s’attaquer à un compatriote dont le seul tort est d’avoir les principes chevillés au corps. Souffrez donc, les copains du club des d’opportunistes,  de devoir lire et/ou entendre les points de vue assumés de ceux là qui refusent de troquer, de monnayer leur dignité pour de douillets et éphémères strapontins.

Aujourd’hui, à mes yeux, sous les lambris dorés du palais de l’avenue Senghor, le seul « projet sérieux » du Président Maky SALL (merci à l’ex Commissaire KEITA de l’OCRTIS, pour la belle trouvaille !) depuis quatre  ans, c’est sa réélection ! Ses troupes, comme hier avec Wade, y travaillent avec l’énergie du désespoir. Pendant ce temps, les urgences du Sénégal, attendront, cet hypothétique nouveau bail avec le pouvoir.

Mais qu’il soit clair que l’ébriété mensongère de ceux que les lambris dorés du palais ont étourdis ne fera pas changer de cap aux patriotes comme le doyen Mody NIANG. Seul le chantier de la véritable renaissance de ce pays l’intéresse. Que Dieu vous garde M NIANG et surtout ne répondez à ces énergumènes  qui s’agitent juste pour justifier leurs traitements actuels.

Fallou NDIAYE

Consultant-Formateur

en Communication

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