Abdoul Latif Coulibaly « Pourquoi j’ai rejoint Bennoo Siggil Senegaal et le candidat Moustapha Niasse « 

Pourquoi j’ai rejoint Bennoo Siggil Senegaal et le candidat Moustapha Niasse

L’intégralité de mon discours d’adhésion lu le 4 janvier dernier à la place de l’Obélisque lors de l’investiture du candidat de BSS

Au doyen Amath Dansokho

A Monsieur le candidat de Bennoo Siguil Sénégal, mon frère Moustapha

A Monsieur le président du directeur de campagne, mon ami et frère, Abdoulaye Bathily

Mesdames et Messieurs les responsables de partis membres de la coalition

Mesdames et Messieurs, membres de la coalition BSS

Je suis heureux de me retrouver, ici, parmi vous, pour apporter ma modeste contribution à la conduite de la campagne électorale de la coalition Bennoo Siguil Sénégal, pour le triomphe d’un projet majeur, dont la mise en oeuvre va consacrer une rupture politique d’une très grande importance dans notre pays, en assurant la refondation de l’Etat et celle du projet démocratique national. Je pense au patrimoine que constituent les Assises nationales et les conclusions qui en sont issues. Nous les avons en partage.
Moustapha, tu mesures mon affection et mon respect à ton égard. Nous apprécions l’’estime réciproque qui nous lie. Je suis venu pour ton expérience et ton engagement pour ton pays. J’ai pu apprécier cela en d’autres circonstances, mais aussi à l’aune de ton implication effective dans les Assises nationales. Je suis venu vous rejoindre, parce que je ne doute point de ta foi en ces Assises et de ta disponibilité à rendre effectives les conclusions que ces fameuses rencontres ont produites.
Mesdames, Messieurs, permettez que je remercie, du fond du cœur, ceux qui ont rendu possible mon arrivée à BSS. Je les remercie pour leur sollicitude à mon endroit. Je les remercie surtout pour avoir pensé que la petite marge que je peux apporter peut très modestement aider à faire triompher le candidat de la coalition et à la mise en application du projet politique qu’il porte, en sa qualité de chef d’équipe. Ces petites marges, comme disait un célèbre homme politique, peuvent s’avérer décisive au décompte final. Merci Ablaye, merci Moustapha. Vous avez confiance en moi. Je m’honore de cette confiance. Amath je me tourne vers toi pour te dire que je suis fier d’être à tes côtés. Tu permets que je rappelle les propos que je tenais sur toi dans un éditorial publié il y a deux ans pour te rendre hommage. J’écrivais : « Je suis sincère et honnête en parlant de toi, Amath. Tu auras, toute ta vie durant, tout sacrifié pour ton pays et ton peuple. Tout y est passé : ta jeunesse, ta vie de famille et de couple, ton épanouissement personnel. Au double plan matériel et spirituel. Pour le seul bonheur de ton peuple et pour sa seule grandeur. Paraphrasant Saint Simon, parlant de Vauban, je te dis : patriote comme tu es, tu as été, toute ta vie, touché par la misère du peuple et par toutes les vexations qui l’accablent ». Vous portez bien le surnom de Mandela. Oui, vous êtes notre Mandela national. C’est aussi parce que tu es là que je suis rassuré par le choix que j’ai fait de venir vous rejoindre, sans aucune condition…
Je suis aussi venu, parce que, depuis presque plus de deux ans, l’idée de Bennoo et ce qu’elle symbolise politiquement occupe de plus en plus de place dans le cœur des Sénégalais et celui de nombreux citoyens de ce pays. C’est le cas pour tous ceux-là qui croient que les politiques désireux de réaliser les transformations dont le pays a besoin doivent s’unir et mette en place un bloc susceptible de donner toutes les chances de réussite aux démocrates qui veulent créer les conditions d’une application effective des importantes conclusions des Assises nationales. C’est la raison pour laquelle je suis, ici, parmi vous. Je crois sincèrement que BSS porte la dynamique et le symbolisme de l’unité dont nous avons besoin pour gagner.