XALIMA NEWS: Les torrents de passion que charrie la déclaration de patrimoine sous nos cieux angoissent le Premier ministre. Ainsi, lors de la cérémonie de dédicace et de présentation du rapport final des Assises nationales, Abdoul Mbaye est revenu, selon le journal «La Tribune», dans sa parution du jour, sur le sens de la déclaration de patrimoine. Selon lui, «c’est un départ et c’est à la sortie de la fonction dans laquelle on a été que l’on refait une déclaration de patrimoine pour faire une comparaison et voir s’il n’y a pas eu d’enrichissement anormal.» Dans le même registre, le Premier ministre de souligner : «Aujourd’hui, on s’excite sur le niveau du patrimoine du déclarant». Avant de renseigner : «Moi j’ai déjà préparé le mien, mais je suis en train de paniquer» a-t-il dit, déclenchant du coup un rire général. Il a fait ces déclaration lors de la cérémonie de dédicace et de présentation du Rapport final des Assises nationales intitulé «Sénégal An 5O : bilan et Perspectives» samedi dernier au Warc.
Les raisons d’une «panique»
En présidant la cérémonie de présentation du rapport général des Assises, le Premier ministre a soutenu qu’il était en train de préparer la sienne. Mais, a-t-il ajouté, «je suis en train de paniquer». Il abordait ainsi la question de la déclaration de patrimoine. Ce sentiment de panique qui anime Abdoul Mbaye est aisément compréhensible d’autant qu’il est motivé par le fait qu’«on s’excite sur le niveau du patrimoine du déclarant» comme il l’a si bien dit. Donc l’angoisse du Premier ministre se justifie amplement, non pas du point de vue de la manière dont il a acquis sa fortune, mais des vagues de commentaires qu’elle va charrier. Parce que ce financier émérite a très tôt flirté avec les banques. Avec son long parcours parsemé de succès et de réussite financière, il a dû bâtir une belle fortune à la sueur de son front. Dès lors, la publication risque de faire jaser. Nul doute que les biens du président qui font couler autant de salive actuellement ne sont que clopinettes face à ceux du banquier que l’on suppose balèze. Ce qui sûrement donne des frissons au Pm avant l’heure. Les raisons de la panique sont donc fondées.
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