XALIMANEWS : À Thiès, hier, pour inaugurer le nouveau centre devant faire les tests liés à la Covid-19, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale s’est prononcé sur la Tabaski. Il a invité «chacun à rester là où il est pour célébrer la fête». Pour Abdoulaye Diouf Sarr, la Tabaski ne doit pas être un facteur de propagation de la maladie du coronavirus. « Chaque Sénégalais et chaque Sénégalaise doit se dire que le véritable vecteur de ce combat, la véritable arme de guerre contre Covid-19, c’est d’abord moi-même», a-t-il ajouté.
Abdoulaye Diouf Sarr : « Que chacun célèbre la Tabaski là où il est »
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Et certes, la liste des décès s’allonge. mais la Covid-19 ne tue en vérité que les sujets âgés et ou porteurs de maladies chroniques ; il suffit donc de veiller particulièrement sur ces groupes vulnérables pour prévenir les cas graves et les décès. Et du fait que l’immense majorité des sujets infectés sont asymptomatiques, tout le monde est potentiellement infecté (personnel médical, entre autre) ; autant donc dédramatiser et poursuivre la désescalade dans la prise en charge médicale ; oui, seules les cas graves et les sujets infectés présentant des facteurs de risque (âge avancé avec ou maladies chroniques) devraient être hospitalisés ; oui, en période d’épidémie, il n’est pas réaliste de vouloir « stériliser » les sujets infectés par un traitement « antiviral » (hydroxychloroquine).
Et au delà, je fais partie de ceux qui pensent qu’on n’est pas loin de la fin de l’épidémie ; oui, l’augmentation des cas graves et des décès enregistrée ces temps-ci n’est certainement pas liée à une augmentation significative des cas positifs ; en effet, le taux de positivité des tests varie, depuis plus d’un mois, entre 6% et 11% ; et tout cela témoigne d’une stagnation de l’épidémie, voire de sa régression (en dents de scie) ; la série de décès et de l’augmentation des cas graves seraient liés à un retard dans la prise en charge thérapeutique (retard de consultation, absence de suivi des maladies chroniques). Et indéniablement, il y’a quelque chose qui bloque l’expansion (explosion) de l’épidémie et qui devrait être élucidée par les chercheurs ; on pourrait avancer l’acquisition d’une immunité (croisée) induite par des infections antérieures liées à d’autres coronavirus – une hypothèse déjà émise par l’équipe du professeur Didier Raoult postulant que 40 à 70% des français seraient immunisés au nouveau coronavirus avant même le commencement de l’épidémie – et ne pouvaient donc pas être infectés par le virus, du fait de la présence d’anticorps dans leur sérum.
Et de rappeler que le volet médical est certes plus visible dans la gestion d’une épidémie, mais pour un croyant, le volet spirituel est de loin plus important et passe par le repentir et un changement de comportement moral (spiritualité). Oui, la religion a une approche quasi infaillible pour gérer une épidémie – et les calamités d’une manière générale, mais les gens ne semblent plus y croire ; on ne sent pas du tout une mobilisation communautaire au plan spirituel pour enrayer cette épreuve divine. Oui, pour les politiques et les scientifiques, Dieu n’a pas de place dans la gestion de l’épidémie ; et tout laisse croire que c’est cette ingratitude caractérisée envers Allah qui nous a valu les inquiétudes du moment. Qu’ils se ressaisissent donc !
Merci Docteur pour ces analyses si pertinentes et systémiques. Gérons les cas à hauts risques et renvoyons avec la dimension spirituelle. De plus, la foi aide à vivre en nous donnant du courage et de la volonté. N’oublions pas que l’esprit gouverne le corps.
Elhadji Diagne Psychologue conseiller.