Entre le président de la République et le maire de la Ville de Dakar, c’est le parfait amour, semble-t-il. En effet, hier, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum des autorités locales (Fal), Abdoulaye Wade, séduit par le travail de Khalifa Sall, a confié que ce qui l’inquiète chez le maire de Dakar, c’est qu’il travaille bien et beaucoup pour les Dakarois.
Exit le bras de fer, place aux éloges ! Voilà en somme la stratégie adoptée par Wade hier, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum des autorités locales tenu en marge du Forum social mondial, à l’endroit de Khalifa Sall, maire de la Ville de Dakar. Très fort quand il s’agit de naviguer à contre-courant, Wade a encore surpris plus d’un. Alors que les militants socialistes ne cessaient de scander le nom de leur mentor devant le président de la République, l’édile de la capitale passe la parole au chef de l’Etat pour qu’il préside la rencontre. « Vous voyez, je n’ai rien demandé, mais Khalifa Sall me donne le pouvoir », dit-il. Et de poursuivre : « je vais te rendre la politesse, en te donnant la parole ».
Après le speech du maire, Wade laisse de côté son discours, comme d’habitude, et se retourne vers Khalifa Sall. « Ma présence est due à la bienveillance du maire. Il aurait bien pu organiser la rencontre sans moi et dire que nous sommes des adversaires. C’est une belle image pour le Sénégal », déclare Wade avant de s’atteler à effacer le bras de fer qui l’avait récemment opposé à l’édile de la capitale. « Nous ne sommes pas à couteaux tirés, il y a au moins une convergence très profonde entre nous », a-t-il indiqué.
« La gouvernance étatique a montré ses limites ; les solutions doivent venir des peuples »
Selon lui, Khalifa Sall a démontré qu’il a un esprit démocratique et républicain. « Le maire, qui nous a malheureusement battu lors des dernière élections locales, est un homme républicain », ajoute-t-il. Aussi, le président de la République a-t-il avoué qu’il « craint » le maire de Dakar. « Ce qui m’inquiète, c’est qu’il travaille bien et beaucoup pour les Dakarois ». Poursuivant, Wade théorise l’autonomie des pouvoirs locaux qui, selon lui, doivent disposer des ressources qui leur sont propres. « La gouvernance étatique a montré ses limites ; les solutions doivent venir des peuples, mais cela dépend du gouvernement », dit-il. Avant de provoquer le successeur de Papa Diop, en ces termes : « c’est sûr qu’à ma place, Khalifa Sall allait faire les choses d’une autre manière, mais je ne dis pas qu’il ferait mieux ».
Fidèle à sa réputation de conteur d’anecdotes, Wade de revenir sur la proposition de l’ancien président de la République Abdou Diouf de former un gouvernement d’union nationale. « Il faut que l’on forme un gouvernement élargi, m’avait dit Abdou Diouf. Quand on l’a fait, il m’a dit : et les marxistes ? » « J’ai dit à Diouf, poursuit Wade, que les marxistes sont comme toi et moi et il y a huit catégories de marxistes au Sénégal. Peut-être que l’un d’eux est dans la salle et il se reconnaîtra », narre-t-il. Non sans marteler : « le problème, c’est qu’il ne connaissait pas les marxistes et c’est ce qui m’est arrivé avec Khalifa Sall. Je ne le connaissais pas et je ne pensais pas qu’il allait serrer la main d’un libéral ».
Samba THIAM
lasquotidien.sn
kar domou diambour la. attention khalifa sall, wade dit tout ca pour te récupérer comme il l’a fait avec mamadou diop, ablaye moctar diop et les autres. mérite la confiance des dakarois qui t’ont porté a la mairie de dakar. tu es jeune et plein d’avenir ,donc ne tombe pas dans son jeu sinon il va t’enterrer vivant.a bon entendeur salut.
khalifa n es pas comme ces moins que rien khalifa es meilleur que wadde il na rien a lui envie je lai tjrs repete khalifa sera le prochain president du senegal et ne vous en faite pas khalifa nes pas un assoife de pouvoir cete un pauvre qui a sue forge sa reputation dans l’honetete et le travail bien fait donc se sera l’homme quil faut en 2012