spot_img

Abdourahmane Diouf, Rewmi : « Contrairement aux juges du conseil constitutionnel du Kenya qui ont osé désavouer leur gouvernement, au Sénégal le conseil constitutionnel ne rame jamais à contre-courant »

Date:

Le président de la République s’est adressé à ses concitoyens à l’occasion de la fin d’année pour exprimer ses meilleurs vœux et égrener les réalisations faites par son gouvernement. Et comme à l’accoutumée ses adversaires politiques ont été nombreux à décortiquer son discours.

Et parmi ces réactions, celle du porte-parole du parti Rewmi, Abdourahmane Diouf. Ce proche d’Idrissa Seck a estimé que « le Sénégal est encore une démocratie incantatoire ». Dans un argumentaire posé et dépourvu de toute subversion, il a indiqué que « l’exécutif est une institution qui vampirise et vassalise toutes les autres ». « Contrairement aux juges du conseil constitutionnel du Kenya qui ont osé désavouer leur gouvernement, au Sénégal le conseil constitutionnel ne rame jamais à contre-courant de celui qui les a nommés », ajoute-t-il.

Diouf pense que « le président de la République doit démissionner du conseil supérieur de la magistrature ». Sur les questions économiques, Abdourahmane diouf estime que l’augmentation du taux de croissance et un fait et « les faits n’ont pas besoin d’approbation ». Mais, il révèle que cette évolution de la croissance, on le doit à la construction des routes par l’ancien président Abdoulaye Wade car dit-il, « les embouteillages coûtaient 2% du PIB ».

« L’autre facteur est le plan Takkal de Karim Wade qui a commencé à porter ses fruits durant le mandat du président Macky Sall », affirme le porte-parole. Le rewmiste trouve que « le prix du baril qui a chuté et a favorisé aussi cette croissance ». Il pense, néanmoins, que ce bond en avant économique n’est pas internalisé et n’a pas d’impact réel sur le vécu des Sénégalais parce que souligne-t-il « les étrangers qui détiennent notre économie rapatrient leurs dividendes ».

Se prononçant sur le dialogue social enclenché par le gouvernement M. Diouf affirme « qu’il est utilisé par le gouvernement comme une arme quand il se sent affaibli sur d’autres questions ».
L’as

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

La révocation du Maire : l’inadéquation des textes (Par Ndiaga Sylla)

L.article L.277 du code électoral énonce les conditions d’inéligibilité...

Le ministre de la justice Ousmane Diagne annonce un projet de construction de 9 prisons

XALIMANEWS: Le Sénégal projette à construire 9 prisons supplémentaires....

Assemblée nationale: Guy Marius Sagna demande la démission du député Mbaye Dione pour…

XALIMANEWS: C’est en pleine séance que Guy Marius SAGNA...

Assemble nationale: La loi portant suppression du CESE et du HCCT adoptée

XALIMANEWS: L’Assemblée nationale a adopté à une large majorité...