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Accrochage entre l’armée et le Mfdc à Bignona: Salif Sadio tue son cousin

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Le soldat de 1e classe, Mamadou Lamine Coly qui a perdu la vie le week-end dernier avec six autres de ses compagnons dans les accrochages entre l’armée nationale et des éléments armés supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) serait le cousin germain du chef de guerre Salif Sadio. Le jeune soldat originaire de Kartiack est tombé au champ d’honneur en défendant ainsi que ses six camarades, la patrie. Leur mort comme celle des autres du camp opposé pendant les 28 ans que cette crise dure, l’une des plus vieille en Afrique, renseigne cependant sur son absurdité. Elles n’en soulèvent pas moins des questions sur la gestion de la sécurité nationale qui gagnerait à être mieux pensée.

Nos confrères du « Populaire » ont informé dans une édition récente de la revendication par des individus se réclamant de l’aile extérieure du Mouvement démocratique de la Casamance (Mfdc) de la tentative de prise de la ville de Bignona dans la région de Ziguinchor pendant le week-end.  Des éléments lourdement armés, supposés appartenir à une des multiples ramures « d’Atika », la branche armée du Mfdc, ont tenté en effet de prendre d’assaut Bignona entre le samedi 26 et le dimanche 27 décembre.

Une « audace » surprenante de la part d’Atika qui se contentait jusqu’ici de braquer les pauvres usagers de la route en Casamance ou des villages sans défenses ou les résidents des quartiers périphériques de certaines localités de la région moins protégées ou encore de poser des mines dans les frondaisons qui n’épargnaient même pas ses propres hommes.

Les « assaillants » de Bignona du week-end qui, selon plusieurs sources généralement fiables, appartiendraient à la faction de Salif Sadio, le chef militaire qui opérerait depuis son départ de « l’Etat-major » du maquis à la lisière de la Guinée-Bissau à partir du territoire gambien, ont été repoussés par l’armée sénégalaise. Celle-ci a décidé de ratisser la zone pour mieux sécuriser les populations, apprend-on de sources militaires. Ce que l’armée ne dit pas cependant, comme également ceux-là qui revendiquent l’attaque de Bignona du côté du Mfdc, c’est que le soldat de 1ère classe, connu sous le nom de Mamadou Lamine Coly qui a perdu sa vie dans les accrochages ainsi que six autres de ses compagnons tombés au champ d’honneur pour la patrie serait, apprenait-on de sources proches du mouvement, un cousin germain de Salif Sadio. Si Salif Sadio est né à Brika mandigue à l’orée de Diouloulou dans le département de Bignona, le soldat, Mamadou Lamine Coly serait venu au monde lui, à Guédiawaye, ici à Dakar, la capitale nationale où il a été inhumé hier, mercredi 29 décembre.

Il n’empêche qu’il est originaire comme Salif Sadio du village de Kartiack. Les deux hommes seraient selon des résidents de leur village d’origine au fait de leur lien de parenté, des cousins germains. La mort du jeune soldat sous les balles d’assaillants qui exécuteraient les ordres de son propre cousin, Salif Sadio qui, depuis ses bases à la lisière du territoire gambien, aurait planifié et fait exécuter avec l’appui de « mercenaires » baragouinant de l’anglais et à l’accent, selon des sources concordantes, gambien ce raid sur Bignona, témoigne si besoin en est, sur l’absurdité de cette guerre en Casamance. Mais elle n’en pose pas moins, des questions sur la gestion de la sécurité nationale au niveau central.

Qu’est-ce qui ligote l’armée nationale, l’empêchant d’exercer son droit internationalement reconnu de poursuite contre des individus armés, s’interrogent par ailleurs, plusieurs observateurs qui constatent que les forces de sécurité n’ont jamais franchi les frontières sénégalaises pour pourchasser les « bandits ». Même si tout le monde sait en effet, que les bandes armées opérant dans cette partie de la Casamance trouvent repli le plus souvent en territoire gambien. Pays où l’on apprend que plusieurs véhicules civiles comme militaires, fruits des rapts et braquages d’Atika sont recyclés au grand dam de leurs propriétaires légitimes et de l’armée nationale. Il est temps que les autorités interpellent le plus que voisin gambien dans cette affaire. Comme elles devraient également repenser tout le système sécuritaire national.

sudonline.sn

3 Commentaires

  1. POUR UNE PAIX DEFINITIVE EN CASAMANCE

    Le cœur meurtri, tenaillé par la douleur de voir nos braves soldats tomber, de plus en plus nombreux ,dans le champ de l’honneur, pour assurer notre sécurité, défendre l’intégrité territoriale de notre pays.
    Tous les soldats et toute la nation sénégalaise sont prêts de mourir pour que jamais, la Casamance ne soit détachée de ce pays. Autant arracher une partie du corps à un être humain.
    L’indépendance est une utopie et la rébellion le sait très bien. Sa motivation première était politique; depuis la prise de conscience que l’indépendance n’est pas envisageable, sa motivation est devenue bassement matérielle et criminelle.
    Oui, nous devons considérer que nous sommes en état de guerre. Par conséquent :
    – mobiliser toutes nos forces toute notre énergie, tous nos moyens humains, matériels , toute notre intelligence, tout notre temps et notre volonté, debout comme un seul homme, avec détermination, à mettre fin au conflit de la Casamance entretenu par un groupe d’hommes cupides, barbares, de vulgaires bandits, des traites à la patrie,.
    Demander à tous les compatriotes de faire de ce combat, leur priorité prioritaire.
    Cette question est sérieuse; pour la résoudre il faut des hommes sérieux. C’est pourquoi, nous demandons à tous ces « objecteurs » de conscience, ces talentueux écrivains, grands théoriciens de l’alchimie et de l’amalgame, ces  » zéro fautes « , ces illuminés qui se croient investis d’un pouvoir surnaturel de décider de l’avenir et de distribuer des sentences, ces messieurs « connaît tout, sait tout », nous leur demandons pour cette fois ( rien que pour cette fois ci s’ils le désirent ) de changer de comportement , de grandir un peu et d’apporter une contribution saine, prospective, ancrée dans le réel. Il y a un temps pour amuser la galerie et un temps pour passer aux choses sérieuses.
    Il faut que tous les patriotes, devant la faiblesse des ressources de l’Etat, consentent à contribuer financièrement à hauteur de leurs capacités, pour faire face à l’économie de guerre et faire face à certaines dépenses qui seront le corollaire de certaines initiatives telle que : le déplacement de certaines populations en dehors des zones de guerre, la création de pôles économiques de développement, l’équipement de l’armée nationale, la formation de volontaires présents sur le terrain et chargés de l’animation de cercles d’échanges ( les enjeux de la paix pour le Sénégal, et l’Afrique, les impacts négatifs de la guerre et d’une indépendance utopique ; les retombées bénéfiques d’un retour à l’ordre national ; nos points d’ancrage culturels, notre héritage historique commun, la contribution de la Casamance à la fortification de la nation sénégalaise, l’intégration africaine, les nouvelles opportunités qu’offrent la nouvelle donne mondiale, etc.…).
    – identifier l’ennemi et le combattre ouvertement : pouvons nous continuer à nous asseoir autour d’une table la journée avec des indépendantistes pour négocier la paix et le soir, essuyer des attaques meurtrières de leur bras armés dont de nos vaillants soldats ou de paisibles citoyens font les frais ? . NON.
    Il faut savoir qui est qui , et agir en conséquence.
    Les combattants doivent être considérés comme tel et leur livrer combat. Il est hors de question de continuer à négocier avec des criminels et des bandits.
    -donner à l’armée carte blanche : la situation de ni paix , ni guerre, incommode l’armée. Elle la déstabilise, la neutralise, ne lui permet d’élaborer aucune stratégie à court terme, si ce n’est des tactiques de défense, de riposte et de contre offensive.
    Nous le savons tous, notre armée est parmi les meilleures au monde ; libérons la habilement du verrou politique et surtout , donnons lui des armes.
    Ma conviction est que, un an lui suffira pour arriver à bout de la rébellion, avec l’aide de toute la nation.
    Je respecte et comprend les arguments d’un éminent professeur comme Iba der THIAM qui ne partage pas l’option militaire. Son immense savoir et sa connaissance de la Casamance sont des pré requis à l’adhésion de cette position.
    Mais force est de constater que le contexte est entrain d’évoluer et si nous ni prenons pas garde, des départements de la Casamance vont être occupés, en commençant par celui de Bignona.
    – la rébellion s’est bonifiée , a acquis un nouvel équipement militaire, a trouvé des zones de refuge entre le Sénégal et la Gambie. Le citoyen que je suis n’est pas tenu à une réserve diplomatique.
    Le peuple gambien est un peuple frère. Le Sénégal et la Gambie constituons le même peuple.
    Cependant, il est dirigé par énergumène qui nous prend pour des mauviettes, des incapables, des demeurés. Toutes les informations concordent sur le fait qu’il est le parrain de la rébellion. C’est un « casus belli » que nous devons considérer en conséquence et agir.
    Il est temps d’avoir avec le président gambien un face à face déterminant.
    Le Sénégal est un pays pacifique et cela est un héritage à conserver. Toutefois, lorsque la sécurité du pays et des populations est menacée, la guerre est inévitable pour la préserver.
    Aucun pays du monde n’aurait accepté le cas de la Gambie, enfoncée dans le Sénégal qui lui donne des coûts de couteaux assassins. Yaya Diameh doit être neutralisé et mis hors d’état de nuire notre pays. Il faut y mettre un terme par tous les moyens.
    Des pays comme la France doit arrêter le double jeu et chasser de son territoire des criminels de l’acabit de Khrouma Sané. Elle n’aimera pas assurément que le Sénégal abrite des séparatistes corse.
    – Après la guerre : mettre en place des comités de veille et de consolidation de la paix et de l’intégration économique de la Casamance ; transformer les pôles économiques de développement en zones économiques de développement concentrées où seront développées des activités agricoles et agro-industrielles, grandes pourvoyeuse de main d’œuvre, des activités de services d’accompagnement, une refondation de l’industrie touristique adossée à l’assainissement du secteur au plan organisationnel et opérationnel, des infrastructures de santé modernes.
    Le désenclavement devra se poursuivre avec la construction des routes principales et des routes de liaison des pistes de production , la réhabilitation et la construction de ponts , le renforcement de la déserte maritime Dakar – Ziguinchor.

    Nous saluons la mémoire des soldats tombés ; honneur et grandeur à vous.
    Nous compatissons à la douleur de vos familles et leur disons que le sacrifice de leurs enfants ne sera pas vain.
    La Nation sénégalaise vaincra.

  2. ce n’est pas le nombre de morts qui fait perdre la guerre mais la peur. le mfdc est en train de faire dans la subversion afin de detourner l’attention sur l’affaire des armes iraniennes et ceci dans le simple but de montrer qu’il n’est pas a court de munitions. Malheureusement, au senegal les generaux n’ont pas assez de poigne pour entreprendre et mener des actions d’envergure qui dissuaderaient des maitres chanteurs tels que les salif sadio,kruma….Cette passivite risque de couter tres chere a notre qui ne finit pas de compter ses morts. la question est militaire,la response doit etre militaire. Et,vouloir la gerer de facon politique c’est la maintenir eternelle.

  3. je croique l,arme senegalaise devai d,ard arret wade et apres liquide ce bandit de yaya jaames .mai l,home senegalais et vraiment peureur sio no un petit pays come la gambie devai pas nous ,amerder la gambie ma. region natal le djolof meme est plus grand que la gambie on e vraiment des trouyards les senegalais sonts des trouyard c come ca la mouritaniens on tue des senegalais mai personns a pipe si c ete un neutres peuple ils,aller reagir

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