«Le premier responsable de l’impasse politique qui se déroule actuellement en GAMBIE s’appelle monsieur Barrow. Quand un despote (car Jammeh l’est, nul ne sert de le nier) accepte pacifiquement de quitter le pouvoir (alors qu’il avait toutes les armes en mains pour le garder), après 22 ans, , se déclare même prêt à accompagner le futur président, et que ce dernier, trop content de sa victoire appelle ses sponsors occidentaux et déclare qu’il va rejoindre la CPI (retour à l’esclavage juridique) et retourner dans le «commonwealth» (retour à la plantation politique ), que pensez vous que Jammeh va faire ? Échanger son boubou contre une tenue de prisonnier et se faire juger par la marionnette de la Cpi nommée Fatou Bensouda ?
Sommes nous si naïfs ?
Le drame de l’Afrique n’est pas seulement nos autocrates qui ne veulent pas lâcher le pouvoir. Le plus grand drame est que nous ne sommes pas capables de trouver mieux comme opposants que des candidats prêts à BRADER auprès de l’Occident, nos pays pour sortir d’une dérive autoritaire menée par un frère. Nous sommes les premiers responsables de nos malheurs. Ni les vautours d’Occident, ni les autocrates égoïstes et rapaces de nos pays d’Afrique, ne sont plus responsables que nous mêmes, la masse africaine, de notre propre turpitude.
A chaque élection, le même dilemme, le même choix entre un despote radical (parfois soutenu par l’Occident, parfois combattu) et un candidat africain appelé démocrate soutenu à 100% par les puissances occidentales. Que voulons nous? Un dirigeant qui respecte le peuple et qui refuse l’impérialisme de l’Occident? Même quand nous en avons eu (Thomas Sankara entre autres) comment les avons nous traité de leurs vivants?
N’est ce pas Sankara qui peu de temps avant sa mort se déclarait triste car incompris par son propre peuple? Quid de Patrice Lumumba? Aujourd’hui on aime tous Sankara (maintenant qu’il est mort) mais de son vivant combien le disaient trop autoritaire (je ne le compare à AUCUN AUTOCRATE que l’on voit aujourd’hui sur la scène africaine, soyons clairs) ? Ce que je souhaite exprimer ici, c’est que la masse africaine doit hausser son niveau d’excellence, et aussi son exigence d’autocritique. Si un dirigeant ne nous convient pas, assurons nous que le candidat qu’on va lui opposer ne sera pas le jouet des ennemis de l’intérêt de l’Afrique. Sinon nous mériterons plus que quiconque, notre esclavage économique.
A rappeler que Kémi Séba est une figure du radicalisme noir français et du panafricanisme moderne. À la fois polémiste, activiste et conférencier dans les universités au Sénégal. Il est Chroniqueur politique populaire auprès d’une partie de la jeunesse africaine francophone. Il est considéré par de nombreux téléspectateurs africains comme étant un défenseur de la souveraineté africaine.
Kemi Seba
Merci Sémi, je partage entièrement ton analyse. De toute manière l’Afrique noire n’est pas encore prête à s’affranchir.
Tout à fait, l’atitude de ce Adama Barrow me laisse perplexe sur l’avenir de la Gambie, il est très superficielle sur ces analyses de la situations. il a l’air plus pire qu’un député de l’APR.
méfiez vous fe ce semi keba
nous n’avons pas desoin de ce type qui vit dans le racisme anti blanc anti tout
C4EST UN NARCISSIQUE
Il faut connaitre vraiment la Gambie ,,, Politiquement le niveau est tres bas, cause 22ans de dictature le peuple est aneanti.
Ub
Un grand merci à Monsier Sory Kaba ! Un vrai intellectuel ! L’Afrique a besoin de la lumière de gens comme lui.On lui souhaite une longue vie.
Un dirigeant doit savoir raison gardee .
Un president est souvent prisonnier de ses propres declarations car la parole
est d or mais le revers a un effet de boomerang .
Vivre d espoir est plus interessant pour le peuple que des demons du passe (dictature). Celui qui a gagne doit du fairplay a son vis a vis .
L e president Barrow doit faire le diegueul a tous les gambiens pour reconstuire son pays meutri par la dictature de Jammeh .
Kemi vit d’un mal être a cause de ce mépris primaire que la majeure partie des hommes blancs ont vis à vis des hommes de couleurs et leurs actions visibles ou invisibles qui en decoulent . Mais bon essayons quand même de ne pas tous les mettre dans le même sac et avec la minorités intelligentes qui restent construisons un autre monde de respect et de considération et il en existe . Pour la Gambie le seule responsable ce sont les intellectuelles qui ne veulent pas aider leur peuple en le laissant entre la main des incultes comme jammeh et Barrow .
Semi is talking absolute rubbish. This guy has no glue what genuine Pan Africanism means. It is all rhetoric no substance. For him to say Adama Barrow is responsible for what is happening in Gambia shows how dumb and myopic he is. Jammeh is the worst creature that ever liived and you have Semi whatever talking rubbish.
Voila le premier test sérieux du président Macky sall . nous voila devant un grand problème géostratégique devant Pr sall et l’APR !!! L’analyse de ce baye fall est très intéressant écouter avec la raison mais avec le cœur https://youtu.be/bDxKBWhpjtY
vous avez sauter un exemple palpitent parmi les dirigeants africains serviteurs des occidentaux et plus précisément des français, Le Macky.
Moi aussi j »ai été très étonnée que monsieur Barrow ait exprimé sa volonté de faire réintégrer son pays à la CPI et au Commonwealth sans attendre de voir son futur gouvernement en décider, ou que le peuple Gambien lui-même en décide par référendum si nécessaire ! Qu’advienne aux pays qui ne sont dans ces organisations, en particulier les pays anciennement colonisés par le Royaume uni ? Ce Barrow qui se sent incapable ou pressé d’aller faire ses affaires privées ne m’inspire pas du tout confiance pour mener la Gambie dans une période dite transitoire de trois ans!
Kerci, Kemi pour ton analyse pertinante.Autant je condamne l’attitude de Jammet autant je doute de la crédibilité et de la capacité de monsieur Barrow à diriger la Gambie et à entretenir des relations de bon voisinage avec le Sénégal. L’avenir nous sugera.
Analyse tout à fait pertinente,nous avons un véritable dilemme en Afrique ,le système que nous avons importe et adopte ,qui nous permets des alternances au niveau de nos états ,la plupart du temps il ne nous apporte pas les ruptures escomptées dans la gouvernance ,et même parfois il nous fait tombé de charybde en scylla ,Apres chaque alternance ,des sentiments de regret rejaillissent la continuité dans le type de gouvernance reste maintenue ,çe qui reste valable pour notre pays ,l’est pour nos voisins ,le Mali,la Guinée ,la Côte d’Ivoire etc..,l’impression que l’on peut avoir c’est d’avoir affaire à des dés pipés ,le jeu semble être contrôlé du début à la fin par dès puissance externes ,le fatalisme résigné semble s’être abattu sur nos intellectuels et hommes de gauche ,eux qui devaient jouer le rôle de sentinelles se sont la plupart du temps agenouillés devant le pouvoir et les privilèges abandonnant le peuple â son sort.