Il avait l’habitude de m’appeler, « Adama le monument volé », en référence d’un article que j’avais fait sur le « Monument de la Renaissance Africaine » et j’avais titré ainsi. Moi, je l’appelais fièrement « Doyen», par respect et par admiration du travail remarquable qu’il abattait dans les colonnes de Sud Quotidien, ce grand journal dakarois.
Madior Fall était un grand journaliste, autrement dit un professionnel avéré. Il ne s’était jamais éloigné des règles strictes du journalisme auxquelles il était viscéralement attaché : « l’éthique et la déontologie ». C’est pourquoi sa plume était une des plus belles du pays. Une plume qui refusait la concession et la complaisance avec les politiques : du pouvoir comme de l’opposition. Ses analyses et commentaires, de haute facture intellectuelle, en sont une parfaite illustration.
Mes chers lecteurs, sachez que tout simplement, Madior Fall, l’homme qui nous a quitté ce dimanche 15 juillet 2012, était un journaliste honnête et digne. Sa disparition est une grande perte pour la presse nationale et africaine
« Doyen », repose en paix !
Adama Diouf
Mais Adama tu ne fais plus Guiss Guiss ?
Beau temoignage !
Je voudrais d’abord m’incliner devant la mémoire du defunt, Que la terre lui soi legère !
Madior etait une espece en voie de disparition chez les journalistes sénégalais, d’ailleurs lui trouver un potentiel « modele » similaire dans la presse sera à mon avis très diffcile.Il n’etait pas materialiste , Point !
Merci pour Tout. Adieu ………..