Le procès entre Adji Sarr et Ousmane Sonko peut nous mener vers une guerre civile. Le terme n’est pas trop fort. Il y a des fractures communautaires qui sont connues. L’avis est d’Alioune Tine, fondateur Afrikajom Center.
«J’interpelle d’ailleurs l’Union des magistrats sénégalais sur des décisions rendues et qu’ils ne font rien». Pour lui, ce pays n’a pas besoin d’être encore fragilisé par les politiques. Il faut des deux bords qu’on mette la balle à terre. Il est toujours possible de revenir en arrière.
«Ici, le problème est que le président de la République a tous les pouvoirs, même de vie et de mort», a dit Alioune Tine. Cela, dit-il, peut aboutir à des événements pires que ce qu’on a vécu en mars. Un procès dont l’enjeu est le pouvoir n’a rien avoir avec ce qui se passe au tribunal tous les jours. Ce n’est pas parce qu’on va mettre partout des policiers et des gendarmes qu’on va régler les problèmes. Il faut savoir tirer les leçons des faits précédents.
«Tout est possible», selon lui. «Si on avait un bon fonctionnement de la justice et de la raison, on ne serait pas là aujourd’hui. On ne peut pas en tant que chef d’État dire j’ai verrouillé et dire autre chose le lendemain. Il en est de même pour les universitaires. Au Sénégal, nous ne sommes plus seuls par rapport aux opportunités. Ce n’est pas le moment de déstabiliser le pays. Il y a des djihadistes qui s’intéressent au pétrole et au gaz. Dès que l’État est faible, ils s’installent», a averti Alioune Tine.
À l’en croire, «il faut mesurer les conséquences qui puissent découler d’une décision. Penser à la paix et à la sécurité du pays, surtout quand il s’agit d’un procès aussi controversé et que les acteurs sont moins d’être banaux. Ce procès à des enjeux présidentiels, politiques. Ce n’est pas n’importe quoi cette histoire. Il ne faut pas que la justice pénale soit un outil pour éliminer des adversaires. Il faut ouvrir les yeux ; ce procès est une prise de risque pour le Sénégal et seul le pays m’intéresse».
Alioune Tine dit avoir prévenu. «Nous avions dit que le chemin de la candidature en 2024 est miné. Il faut déminer, renforcer l’État, la nation surtout avec le gaz, le pétrole. On est en train de sortir de l’exception sénégalaise et c’est dangereux. C’est la même violence qui se passe à l’Assemblée nationale qui existe pour le Sénégal. Ça n’augure rien de bon et j’ai peur. Il faut que ceux qui ont de l’influence, les chefs religieux, les jeunes des réseaux sociaux et les intellectuels doivent alerter et ne pas mettre notre pays en feu. Ce n’est pas simplement un procès entre deux justiciables, mais une affaire d’addiction au pouvoir».
Le problème est le gouvernement, mais aussi la justice. Il faut que cette perception d’une justice à deux vitesses s’efface pour renforcer la crédibilité de cette institution de régularisation des violences. Quand nous avons le Conseil constitutionnel qui entérine des décisions du gouvernement, ça crée des polémiques. Il en est de même pour la justice pénale. Ça menace notre démocratie. Attention c’est un danger.
Si le pays est en guerre civile ta vie y restera.
Alioune Tine tu dois avoir honte de demander l’impunité pour un violeur caractérisé, maniaque, récidiviste, menteur et manipulateur ! Tu n’aurais dit la même chose si Adji Sarr était ta fille ! Bayyil nafèkhe ak tapette ak hypocrite ! Ce procès aura lieu té lifi amoon dotoufi amaat ! Oui il y aura des violences un peu partout, certains idiots vont même être sacrifiés bêtement dans la rue, mais Force doit rester à la loi et restera à la loi ! Dans n’importe quel autre pays en Europe, en France, en Espagne, en Italie, en Asie, au Japon, au Qatar, aux USA, au Brésil, au Canada, au Maroc, en Afrique du Sud et ailleurs ton Yolom Guénio sodomiseur national serait déjà en prison ! Je l’avais dit et je le répète : si jamais à cause de nafèkhes comme ce procès est étouffé chez nous pour rendre impuni un violeur caractérisé, ce sera diamétralement différent si Adji Sarr porte plainte au plan international dans un pays occidental ou étranger. Résultat ? Sonko Sodomiseur a extrêmement peur et ça se voyait dans son dernier point de presse ! Il n’a pas retourné sa veste sur la France à 180° car il sait que par A ou par B l’étau va se resserrer autour de lui, ici au Sénégal ou à l’étranger…
Vas excuser ta mère.
Sarap yayou Lemzo.