Les choses se corsent contre Tombon Oualy, le présumé meurtrier de l’étudiant Bassirou . Selon Libération, le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, a signé, hier, l’ordre de poursuite que lui demandait le Procureur de la République. A vrai dire, d’après ce journal, cet ordre n’était pas une nécessité. Comme le présumé tireur n’était pas officiellement admis sur le théâtre des opérations, la procédure civile lui est applicable. En effet, lorsque les enquêteurs l’ont interrogé sur les raisons de sa présence au Campus, Tombon Oualy a renseigné qu’il était chez lui lorsqu’il a entendu la radio parler des affrontements. Et, comme il n’avait rien à faire, il a jugé utile de venir prêter main forte à ses collègues.
Placé en garde-vue à vue au Commissariat du Port, le présumé meurtrier de Bassirou Faye a commencé « déconner », hier. Des témoins assurent qu’il a dit, de sa cellule, qu’il n’acceptera pas de tomber seul. Pour dire que son arrestation semble être le début d’une affaire rocambolesque. Car, tout indique que les plus hautes autorités semblent disposer d’informations jusque-là inconnues du grand public. En cas de placement sous mandat de dépôt de Tombon Oualy, il a été décidé au plus niveau de le mettre dans une cellule individuelle e de le faire surveiller 24/24. De peur qu’il ne soit « effacé ».
Leral
Il n’ y aurait alors qu’au Sénégal qu’un gendarmes, un Policier ou un soldat rejoignent des éléments sur le terrain parce qu’il n’avait rien à faire pendant ses jours de repos ! Ce qui suit doit être inscrit dans le livre des incongruités des polices nationales !
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Tombon Oualy a renseigné qu’il était chez lui lorsqu’il a entendu la radio parler des affrontements. Et, comme il n’avait rien à faire, il a jugé utile de venir prêter main forte à ses collègues. » » » »