«Lorsque deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui meurent.»
Général Robert Gueï,
3ème Président de la Côte d’Ivoire.
Quoi que l’on puisse dire ou penser de ce pays, il est le seul, en Afrique de l’Ouest, francophone à avoir connu le plus grand nombre d’alternances profondes à la tête de son Exécutif. En cinquante ans d’indépendance, le pays d’Houphouët a vu passer 5 présidents –même si on peut discuter des conditions de l’arrivée au pouvoir de certains. Et, pour la deuxième fois de son histoire, il est, depuis trois semaines, dirigé par deux chefs à la tête du même exécutif: Laurent Gbagbo, le président légal et Alassane Dramane Ouattara, le président élu. L’un comme l’autre conforté dans ses fonctions par une légitimité tirée de l’organe suprême de son pays –le Conseil Constitutionnel-, pour l’autre de l’institution mise en place pour surveiller et contrôler les élections. Ça parait ahurissant aux yeux du monde, mais cette situation est du déjà vécue en Côte d’Ivoire. Et les humoristes ivoiriens pensent que quand on a deux présidents en exercice, les problèmes du pays sont vite et mieux réglés. Puisque j’ai remarqué que certains analystes –volontairement ou par ignorance- occultent certa
Affaire de garçons Par Babacar Touré (Journaliste)
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