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Affaire Dieynaba Sangharé Ndiaye – Dr Mbacké : Des violences envers les femmes vécues et racontées au combat des féministes…

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XALIMANEWS- L’affaire Dieynaba est une nouvelle illustration des violences faites aux femmes, suscitant de vifs débats au Sénégal. La jeune femme, battue, ligotée, et finalement emprisonnée pour menaces et collecte de données illicites, a attiré l’attention des organisations féministes et de l’opinion publique. Face aux pressions exercées par ces mouvements, son mari, Dr. Alioune Badara Mbacké, a également été arrêté.

Cette affaire met en lumière une réalité préoccupante au Sénégal où plusieurs cas de violence conjugale, parfois impliquant des célébrités ou des couples simples, ont marqué les débats publics cette année. Le cas de Dieynaba est particulièrement marquant en raison de la brièveté et de l’intensité de son mariage Dr. Mbacké, qui n’a duré que six mois. Ces six mois, décrits par les proches de la jeune femme comme un véritable enfer, ont été marqués par des disputes constantes et des abus. Malheureusement, ce type de violence n’est pas rare, et de nombreuses femmes subissent des violences physiques et psychologiques au sein de leurs foyers.
Le soutien exprimé par des personnalités comme Mia Guissé, ainsi que l’intervention des mouvements féministes, montre une volonté croissante de briser le silence autour de ces abus et de lutter contre l’impunité des auteurs de violences domestiques.

Les cas Rita Hora et Mia Guissé

Les divorces de Mia Guissé et Rita Hora ont attiré une attention considérable, exposant des cas de violences conjugales qui sont souvent ignorés ou mal compris.

Rita Hora, actrice dans la série « Karma », a traversé un divorce tumultueux avec Nfeuneu, un producteur d’origine ivoirienne. Des images fuitées, montrant Rita avec des blessures au visage, ont révélé les abus physiques subis de la part de son mari, contredisant les idées préconçues du public sénégalais. Bien que Rita garde pour elle les détails exacts de son divorce, ces fuites ont changé la perception des faits.

Mia Guissé, quant à elle, a pris une autre approche pour dénoncer les abus dans son mariage. Dans son clip « Ida », elle expose sans détour les violences de son ex-mari, transformant son art en une plateforme pour dévoiler sa vérité. Contrairement à de nombreuses femmes qui souffrent en silence, Mia a trouvé le courage de parler de son expérience, devenant ainsi une voix pour celles qui n’osent pas encore dénoncer.

La vague de solidarité des femmes derrière…les féministes

La solidarité entre les femmes, particulièrement via les réseaux sociaux, est devenue une force puissante.

Grâce à ces plateformes, les victimes partagent leurs témoignages, apportent un soutien mutuel, et attirent l’attention sur des cas de violence, comme celui de Dr. Mbacké, dont l’arrestation a été provoquée par la pression en ligne et l’implication d’organisations féministes. Les réseaux sociaux permettent ainsi non seulement de sensibiliser, mais aussi de mobiliser un soutien concret, en offrant des moyens de pression et en facilitant l’accès à l’aide juridique pour les victimes.

Les femmes, toutes les couches sociales confondues, sont au premier rang et ont permis, sans conteste, de matérialiser et reconstituer le tort sur la personne de Dieynaba. Leurs voix ont résonné et continuent encore de résonner pour, disent-elles, empêcher de telles violences de reproduire.

Le mariage, un phénomène actuel maudit

L’idée que le mariage puisse devenir un danger pour certaines personnes, en particulier les femmes, trouve écho dans des cas comme celui de Dieynaba et Dr. Mbacké. Dans certaines situations, des relations qui devraient être des sources de soutien et de sécurité se transforment en véritables cauchemars, marqués par des abus physiques, psychologiques, et émotionnels.

Les « Docteur Mbacké », en tant que symboles des hommes abusifs dans les ménages, semblent nombreux, en à croire les nombreux témoignages, tout comme les « Dieynaba ». Ces femmes, victimes de violences dans leurs foyers, sont floraison. Elles ne sont pas, toujours, prêtes à briser le silence. Elles s’y murent au nom du légendaire « sutura », une valeur sénégalaise qui, finalement, a perdu tout son sens au regard du grand bruit et des scandales qui finissent par entourer ces foyers.

Ainsi, le mariage, qui est traditionnellement perçu comme un pilier de la stabilité et de la vie familiale, peut, dans certains cas, se révéler être un piège pour des femmes qui subissent des violences, parfois sans issue ni recours. Ces cas mettent en lumière une facette sombre du mariage, où le contrôle et la domination remplacent le respect et l’amour.

Cette réalité soulève la question de la sécurité au sein du mariage, et de la manière dont certaines femmes sont exposées à des violences souvent passées sous silence ou minimisées.

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