Avec Souleymane Jules Diop (SJD), nous partageons sans nul doute le même objectif commun, faire partir du pouvoir le président Abdoulaye Wade en 2012. Donc, il n’est point question, pour nous, dans notre réflexion d’engager une quelconque polémique, avec lui, et nous ne nous laisserons pas distraire. Pour autant, nous ne pouvons ni cautionner, ni s’abstenir de lui manifester notre profonde désapprobation, du contenu de sa chronique du 19 mai 2011 « Affaire DSK : et si Nafissatou Diallo avait menti ? ». Même si le titre est interrogatif, le développement tend vers une affirmation, en essayant de démontrer son postulat de départ. Et de façon très subtile, il regrette (presque) le fait qu’une simple femme de chambre ait pu « faire tomber » Dominique Strauss-Kahn (DSK), en racontant ce qu’elle a vécu. Et, de surcroit, il compatit implicitement, à la mise à l’index de ce dernier. Nous voudrions simplement attirer son attention que, mentir pour avoir des papiers (si cela est avéré) n’implique pas, de facto un mensonge, sur les faits dont elle pourrait être victime, donc une dissociation s’impose à notre avis.