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Affaire du faux juge Amady Diouf : La défense de Habré dément le Ministre Sidiki Kaba

Date:

Le Ministre Sidiki Kaba a réagi à l’affaire de la désignation par ses soins du magistrat Amady Diouf en violation du statut des Chambres Africaines Extraordinaires, précisément l’article 11 qui exige comme condition d’éligibilité que le candidat ait occupé des fonctions de juge pendant 10 années.

Aux termes d’un discours politicien sur les satisfécits décernés à son engagement à servir la cause des commanditaires-acteurs-bailleurs de ce procès inique, l’opinion n’a toujours pas de réponse à la question simple : Amady Diouf a-t-il occupé des fonctions de juge pendant 10 ans? Sidiki Kaba a tergiversé, fait le tour de la terre pour parler de choses inutiles et essayer de noyer le poisson.

La défense renouvelle avec force ses affirmations : Amady Diouf n’a jamais occupé des fonctions de juge pendant 10 ans. L’intéressé le sait lui-même. De même, que beaucoup de personnes qui ne cessent d’apporter leur témoignage à la défense.
M Amady Diouf a bien occupé le poste de Conseiller Technique chargé des affaires criminelles au Ministère de la justice, précédemment, il était inspecteur adjoint par intérim à l’Inspection générale de l’administration de la justice, et avant cela en poste à Kaolack etc..
Nous mettons au défi le Ministre Sidiki Kaba de rendre public pour la manifestation de la Vérité :
– Les soi-disants actes de nomination des juges par Mme Zuma, Présidente de la Commission de l’Union Africaine.
– Les documents réglementaires authentiques attestant de l’exercice dans les fonctions de juge pendant 10 ans de Amady Diouf.
La Chambre Extraordinaire composée irrégulièrement a rendu une décision désormais nulle et de nullité absolue. Le Président Macky SALL est interpellé devant ce scandale qui est l’œuvre du Ministre de la justice. Il ne s’agit pas de couvrir les dérives graves de ce dernier, mais de démontrer aux citoyens que la protection et la défense d’un Etat de Droit supposent que les abus soient réprouvés et réprimés même quand ils sont le fait d’un ministre de la justice.

2 Commentaires

  1. La défense du Président Habré a raison sur toute la ligne. Voici le lien qui mène au CV officiel d’Amady Diouf publié sur le site de la Chambre africaine extraordinaire d’assises :
    http://www.chambresafricaines.org/index.php/le-coin-des-medias/communiqu%C3%A9-de-presse/618-les-juges-de-la-chambre-africaine-extraordinaire-d%E2%80%99assises-amady-diouf.html
    Ci-après le CV d’Amady tel que publié sur le site de la CAE. Amady Diouf n’a jamais servi comme juge et, en plus, lors de sa nomination, il était au Central (Ministère) en qualité de Directeur adjoint à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces/ Ministère de la Justice. Donc, gros mensonge du Ministre pour cacher une bourde fatale.

    Amady DIOUF Assesseur titulaire Chambre d’assises

    Amady DIOUF : Assesseur titulaire, né le 1er novembre 1962 à Kaolack (Sénégal) de nationalité sénégalaise

    Etudes et formation

    -1991 : Brevet de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature

    -1989 : Maîtrise en Droit des Affaires

    -1984: Baccalauréat Série A3

    Expérience professionnelle

    -2008-2015 : Directeur adjoint à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces/ Ministère de la Justice

    -2008 à 2013 : Substitut Général près la Cour d’Appel de Kaolack

    -2006 à 2008 : Procureur Adjoint au Tribunal hors classe de Dakar

    -2003 à 2006 : Procureur de la République près le Tribunal de Régional de Thiès

    -2000 à 2003 : Procureur de la République au Tribunal Régional de Ziguinchor

    -1997 à 2000 : Procureur de la République au Tribunal Régional de Kolda

    -1994 à 1997 : Délégué du Procureur au Tribunal Départemental de Pikine

    -1991 à 1994 : Substitut du Procureur au Tribunal Régional Hors Classe de Dakar

    Stages

    -Au Tribunal de Grande Instance de Cusset (France)

    – A la Cour d’Appel de Riom (France)

  2. Dans un pays réellement démocratique, le procès de Habré aurait été frappé de nullité et le prévenu condamné lors de ce jugement recouvrer la liberté. Des cas de nullité causée par une ou des erreurs ont permis à de grands bandits, à des criminels de savourer la liberté alors qu’ils étaient condamner à des peines très lourdes allant même dès fois jusqu’à la peine de mort ! Le Président Habré aurait-il la Baraka ?

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