En audience spéciale, le député-maire sera jugé, ce mercredi pour coup mortel dans le cadre de l’affaire feu Ndiaga Diouf.
Initialement prévue le 1er décembre dernier, l’audience a été renvoyée sur demande des avocats.
En raison «de contraintes professionnelles qui la retiendront hors du Sénégal tout le mois de décembre», Me Aïssata Tall Sall, qui défend son camarade du Parti Socialiste (PS), avait sollicité le renvoi.
Dans la partie adverse, Me El Hadji Amadou Sall qui venait juste de se constituer, avait aussi demandé du temps pour «avoir accès au dossier».
C’est à l’issue d’âpres discussions entre les avocats et le Procureur que l’affaire a été renvoyée en audience spéciale.
Ledit renvoi s’expliquant «par ce qu’on appelle dans le jargon judiciaire et de procédure la mise en état du dossier», aujourd’hui mercredi devraient donc commencer les choses sérieuses dans l’affaire feu Ndiaga Diouf, du nom du lutteur tué le 22 décembre 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Coeur.
Placé sous mandat de dépôt le 28 décembre 2011 (sous Wade) pour «homicide volontaire, détention d’arme sans autorisation administrative et coups et blessures volontaires», Barthélémy Dias avait bénéficié d’une liberté provisoire en mai 2012 après l’avènement du président Macky Sall.
Le dossier est réactualisé cinq (5) ans plus tard.
Pour être jugé, l’immunité parlementaire du député a été levée.
pressafrik.com
A un moment donné, c’est à dire au plus fort de cette affaire, j’ai eu à m’offusquer qu’on ait libéré monsieur Barthélémy Diaz, après l’avoir investi sur une liste pour les législative dans une position éligible à 100/%. Depuis lors, j’admets que Barth se défend très bien avec des arguments imparables dont le plus pertinents est le fait que l’armé censée avoir servi à ture N’diaga Diouf n’est pas celle détenue par la justice ! Par conséquent, dans aucune juridiction indépendante du monde entier, un accusé ne peut être condamné dans ces conditions ! Monsieur Barth s’en sortira plus fort que jamais, politiquement!