Tout d’abord, répondons gentiment aux thuriféraires de Mbaye PRODAC en leur rappelant
les faits, rien que les faits !
– Idrissa Seck a été cité dans un scandale financier en 2004, démis de ses fonctions, fouillé,
traqué, persécuté, jugé…et totalement blanchi nonobstant la « puissance » de son
accusateur et sa volonté d’alors de « détruire » le fils d’emprunt.
-Macky Sall, votre mentor en chef a déclaré son patrimoine après avoir été élu en 2012, et
les sénégalais furent ébahis de découvrir sa fortune chiffrée en milliards de Francs CFA. Il n’a
donc pas encore été « fouillé », peut-être qu’il le sera un jour… A ce moment-là on pourra
probablement le comparer à Idrissa Seck.
-Mbaye PRODAC quant à lui, a été cité dans le rapport d’un corps de contrôle de l’Etat
concernant des milliards destinés à la jeunesse désespérée, sa pseudo-démission a été
rejetée…peut-être par la Présidente Marième Sall ? Il est donc toujours ministre de la
République du Sénégal, le procureur ne s’autosaisit pas et on est en mode « circulez, y’a rien
à voir ». Tout le contraire de ce qui se serait passé dans un Etat de droit où le peuple est
respecté et ses deniers préservés…dans un pays où l’époux de la Présidente n’est pas
obnubilé par un second mandat.
Les sénégalais ont raison de se poser des questions et d’exiger l’ouverture d’une enquête
judiciaire, c’est leur droit le plus absolu ; surtout suite à l’émission « Faram Facce » du
20/06/2018 dans laquelle Mbaye PRODAC est apparu crispé, préoccupé, hagard, peinant à
convaincre…comme quelqu’un qui se reprochait quelque chose.
A défaut, le procureur peut nous dire tout simplement, et on le comprendra:
« Mbaye PRODAC Coumba Ame Ndeye la, je n’ose pas l’importuner »
Daouda BA
Citoyen épris d’éthique et de justice
A Dakar, le 27/06/2018