L’argument du procureur de la république sur l’arrestation de Oumar Sarr a le mérite de révéler la carence ou mauvaise foi de ceux qui avaient soutenu que c’est sur la base de la levée de l’immunité parlementaire du député en 2013 qu’il a été arrêté et emprisonné pour des faits délictuels qui lui sont reprochés sans être obligé de passer par l’assemblée nationale.
Le procureur justifie l’arrestation de l’opposant sans passer par l’assemblée nationale par une flagrance conformément à l’article 51 du règlement intérieur de cette institution et non par une levée antérieure de son immunité parlementaire.
Cependant, à travers cette démarche, ceux qui ont kidnappé Oumar Sarr ont renoncé à leur argumentaire politicien et dénué de tout fondement scientifique pour convoquer un argumentaire juridique qui les enfonce lamentablement.
En effet, toute la communauté des juristes est unanime à reconnaître qu’un cas de flagrance se juge en audience de flagrant délit. Et c’est justement l’absence de flagrant délit qui exige l’ouverture de la phase d’instruction. Cette rigueur procédurale contredit manifestement la nouvelle trouvaille de ceux qui tentent de justifier l’arbitraire.
Si c’est un cas de flagrant délit, pourquoi Oumar Sarr n’a pas été jugé en audience de flagrant délit? Pourquoi alors saisir un juge d’instruction ? Pour instruire quoi? Un flagrant délit ?
Cette révélation du procureur ne fait que confirmer la détention arbitraire et honteuse du député Oumar Sarr.
C’est une injustice inacceptable.
Thierno Bocoum
Député à l’assemblée nationale sénégalaise
claire simple et comprehensif par tous.
merci
Et c’est très grave ce que le procureur a dit. Je me demande s’il s’en rend lui même compte, à moins qu’il soit un nul parmi les nuls. En fait, il reproche à Oumar Sarr une chose (offense au chef de l’Etat ou à l’institution), mais l’inculpe pour autre chose (faux et usage de faux et diffusion de fausses nouvelles). Il n’y a qu’au Sénégal où on peut voir pareille aberration. Quelle tristesse !
Peut-on honnêtement et sérieusement prétendre que , dans ce genre d ’ambiance, les plateaux de la justice sont équilibres ?
NON, mais, il est impossible d’écraser l’esprit d’un peuple. De nouveaux OMAR SARR se lèveront toujours, jusqu’ à la victoire.
La lutte continue !!!
En claire le procureur Serigne Bassirou Gueye de l’APR dément le députe et président du groupe parlementaire APR, Moustapha Diakhaté. Et ce sans avoir dit la vérité.
Citizens senegalais,ces combats politiciens ne sont pas les votres,Cest entre eux ,Ils se disputent Un gateau appele Le Senegal.Ils sont tous pareils.Cest pas Un Omar Sarr qui merite justice Mais ces milliers de detenus en detention preventive depuis des annees,entasses comme des animaux,et nourris comme tels.Omar Sarr est Un milliardaire,il a de quoi se payer des avocats.
Et,faudra demander a notre Cher depute Bocoum,de bien eclairer les senegalais sur Le fameux protocole de Reubeuss,financement des partiis etant l actualite de ces jours.
C etait entre Wade et Idrissa Seck et Un autre membre de l Apr ,Nafissatou Cisse.
Citoyens ,concentrez vous sur vos problemes et apprenez a voter,a exiger d etre diriges par les plus propres d entre vous.
Wa Salam
Dites a ce député qu’on se s’improvise pas avocat, c’est un métier, mêmle s’il est rare d’en voir au sénégal.
Ce n’est pas parceque l’on a été interpellé en flagrance qu’on doit etre jugé en audience de flagrand délit, cela n’a rien à voir.
Exactement!!!
en effect Bocoum convoque une « jurisprudence » en se basant sur un présumé sondage estimant « TOUTE la communauté des juristes ». Sans donner des references ou des textes de loi ou de cas pratique de loi pouvant étayer ses élucubrations (comme à ses habitudes).
Ou alors le juriste Thierno ne connait pas ce que c’est l’enquête de fragrance???? Voici ce qu’en dit les français qui sont malheureusement nos references en la matière:
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À l’issue de la GAV, une personne ayant fait l’objet d’un déferrement, à la demande du PR, comparaît, le jour même (ou le lendemain), devant ce magistrat ou, en cas d’ouverture d’une information, devant le juge d’instruction saisi. Au plus tard dans les 20 heures suivants la fin de la GAV.
La retenue se déroule dans des locaux spécialement aménagés au sein de la juridiction, sous le contrôle du PR et la garde de la Police ou de la Gie.
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Thierno, Google is your friend!!! il faut savoir taper quelques mots de recherche avant de dire des bêtises.
Euss…KEUYE!!!