Des sénégalais et des bissau-guinéens se sont affrontés à la frontière bissau-sénégalaise, précisément à Faradianto. Selon la Radio Nostalgie qui donne l’information, les forces de l’ordre des deux camps sont sur le qui-vive. A l’heure actuelle, un comité est en train de se réunir pour tenter de calmer la tension qui y règne.
Affrontements entre bissau-guinéens et sénégalais à Faradianto
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Tout accrochages qui surviendrait entre des Sénégalais et nos frères Bissau-Guinéens ne peut être que la résultante de la négligence et de la légèreté des autorités Sénégalaises qui ont été alertées sur les vols de bétail depuis des années. Notre Ministre des Affaires Etrangère ou ses services doivent impérativement prendre les choses en mains pour éviter que des massacres surviennent entres éleveurs des villages frontaliers et voleurs venus de la Guinée Bissau et de la Gambie de l’autre côté. Nos compatriotes ne peuvent croiser leurs bras en laissant filer des années de dure labeur au profit de gens qui ont choisi de s’en prendre aux biens d’autrui . Combiens de bivins, caprins et d’ovins ont été acheminés en Guinée Bissau sous le nez et la barbe de policiers Bissau-Guinéens vereux ? Au nom de la fraternité africaine ou de la légendaire « Téranga » Sénégalaise, nos populations, éleveurs en particulier en ont marre de voir perdurer ce phénomène de vol de bétails que nos autorités Sénégalaises voudraient classer en pertes et profits sans aucune forme d’indemnisation. Tout le monde sait par qui pourraient arriver une catastrophe si les deux Gouvernements ne prenaient des mesures drastiques pour imposer qu’aucun voleurs ne viennent plus de la Guinée ou de la Gambie pour se servir comme dans un louma et qui puis gratuitement! Des guerres ont malheureusement éclatés dans d’autres contrées du monde, à cause d’altercations entre des populations frontalier, et il urge que le Gouvernement du Sénégal dépêche une délégation pour que pareille situation ne se reproduise entre frères d’un même continent, au moment ou on nous bassine à longueur de séminaires et de réunions axés sur l’Union Africaine à brève échéance, ce en quoi, du reste je n’ai jamais cru, dans la mesure ou une harmonisation économique suffirait largement et que la circulation des personnes et des biens entre les pays de la sous région soit une réalité sans anicroches et non un slogan creux. a