XALIMANEWS-Comme l’ensemble de la bande sahélienne en Afrique, le septentrion camerounais notamment les régions du Nord et de l’Extrême-Nord, a récemment connu une vague de chaleur extrême au cours des derniers mois.
D’après RFI, au Cameroun une figure de la société civile lance une alerte sur les conséquences de la canicule dans une lettre ouverte adressée au gouvernement. « À Maroua et Garoua, les grandes villes ont enterré au moins 50 à 60 personnes par jour » :L’ancien président de la Chambre des notaires camerounais a interpellé le ministère de la Santé dans une tribune, soulignant les conséquences dramatiques de la récente canicule qui a frappé le nord du pays. « Il y a eu un silence assourdissant », déplore-t-il.
Maître Abdoulaye Harissou, ancien président de la Chambre des notaires, a interpellé le ministre de la Santé, Manaouda Malachie, dans un texte publié le 27 mai 2024 dans le quotidien national Le Jour, a rapporté Radio France internationale.
Maître Harissou explique au micro d’Amélie Tulet pourquoi il a choisi d’interpeller publiquement les autorités sur l’épreuve que viennent de vivre les habitants du septentrion : « C’est à cause du silence assourdissant ! À part les chefs traditionnels et les imams, qui ont donné des instructions de prière pour que la pluie tombe, aucune autorité – ni gouvernementale, ni régionale, ni même locale, comme les maires ou les élus locaux – n’a pris ce problème au sérieux. » A-t-il déclaré.