Xalima news – M. Kane et A. B. Kane, deux frangins se disant serveurs au célèbre restaurant Ali Baba ainsi qu’un de leurs amis, F. Sy, ont été traduits hier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils sont accusés d’avoir agressé un élève au Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). La victime dit avoir été agressée, dans la nuit du 24 février dernier, aux environs de 22h30mn à Colobane. A la barre, le pandore a soutenu avoir reconnu les frères Kane. Ces derniers, a-t-il déclaré, roulaient à bord d’une moto et lui ont arraché son sac qui contenait un ordinateur, un appareil numérique, une clé USB…. ‘’M. Kane conduisait et supportait A. B. Kane. Après leur forfait, je les ai suivis à bord d’un taxi et j’ai pu les reconnaître grâce à leur accoutrement et à la moto’’, a ajouté la partie civile. Mais les prévenus ont déclaré avoir été accusés injustement. ‘’Nous avons quitté Ali Baba à 21h 40mn pour rentrer aux HLM Grand-Yoff. Nous avons fait un crochet chez F. Sy. Alors qu’on s’apprêtait à rentrer, il a surgi et a empoigné mon frère’’, a déclaré A. B. Kane. Selon ses dires, son ami F. Sy et lui sont venus pour intervenir. Mais tout le trio s’est retrouvé en prison pour vol commis en réunion la nuit. Alors que le gendarme leur réclame 250 000 francs Cfa de dommages et intérêts, leurs avocats ont demandé qu’ils soient relaxés. Ne serait-ce qu’au bénéfice du doute.
Source: EnQuête
On n’a l’impression que certains avocats Sénégalais, invoquent la relaxe au bénéfice du doute quand ils ont des difficultés à plaider avec talent et d’une stratégie imparable!
De quel doute les avocats des plaignants voudraient-ils leur faire bénéficier ?
Le gendarme agressé est quand même assermenté, et ses réflexes professionnels lui ont permis de « filer » ses agresseurs pour en avoir le cœur et l’esprit nets !
C’est déplorable que ceux qu’on pourrait prendre pour d’honnêtes citoyens socialement intégrés, se livrent à ces actes qui, jadis étaient le « jeux » favori de voyous bien catalogués ! Tout est supportable par tout peuple : » La pauvreté(pas la misère) mais quand une population ne vit ni la paix ni la sécurité dans la liberté d’aller et de venir à toute heure, point de bonheur »!