XALIMANEWS: Une marrée de critiques continue de déverser sur ce que l’on appelle » vol inaugural » Dakar-washington de la compagnie Air senegal
En effet, la question qui se pose est » n’a-t-elle vraiment pas raté sa cible? En lieu et place des campagnes de promotion telles que les firmes et les organismes internationaux, c’est plutôt une campagne de Folklore, tape à l’oeil et de gaspillage. Une communication gérée par des « influenceurs » pour la plupart illettrés qu’on a constaté.
Pourtant, ces organismes sont les meilleurs clients des compagnies. Mais à la surprise générale, on a noté l’absence des agences de voyage de renom, des institutions et des agents du MTTA. Ce qu’on a vu c’est un vol rempli de troubadours, de chanteurs, de promoteurs de lutte, de patrons de presse avec des équipes de plusieurs éléments. Alors que se sont les agro-industriels qui devaient être à la place, car ce sont eux les grands voyageurs qu’il faut fidéliser.
La révélation de taille était que la compagnie n’avait pas d’autorisation TCO( third country operator) pour se poser à Washington; c’est à Baltimore que l’avion a déposé tous les passagers avec une licence de transport aérien délivrée pour la compagnie aérienne portugaise Hi fly spécialisée dans l’affrétement des avions pour pouvoir opérer aux USA.
Amateurisme à bord
D’après le quotidien L’ÉVIDENCE, la compagnie Air Sénégal n’a pas encore la certification IOSA, elle se cache toujours derrière celle de la compagnie Portugaise que l’ancien DG Phillip Bohn avait négocié. Ce vol va coûter très cher au Sénégal en termes d’investissement. Déjà des passagers de trop et leur prise en charge est un gaspillage.
Si le président Macky Sall qui rêve d’une compagnie à l’image d’Air Éthiopie ne fait rien, averti le journal, le réveil sera brutal. Le costume qu’il a taillé à son DG n’est pas à sa taille, rien ne fonctionne dans l’entreprise et le seul alibi c’est la pandémie. Les retards de vol s’accumulent de jour en jour, des dizaines d’employés convoqués à la gendarmerie pour les fuites dans la presse. Nous reviendrons sur la maintenance des avions, les redevances aéroportuaires et d’autres couacs qui risquent de plomber les ailes de la compagnie Air Sénégal.
je ne serai pas surpris de la mort prochaine de cette compagnie si on ne choisit pas les hommes qu.il faut a la place qu’il faut, trop d’amateurisme, le transport civil demande beaucoup de serieux et de professionnalisme. Le directeur est-il un manager avec une experience avèrée dans le domaine . je suis triste de voir cette compagnie aller a la derive.