L’Envoyée évidemment très spéciale pour ne pas dire spécifique de Macky Sall, Aminata Touré, a annoncé ce dimanche à Diourbel, relativement à la collecte de parrainages pour les présidentielles de 2019, que « la région de Diourbel a déjà collecté 193 427 signatures pour le candidat Macky Sall. Le département de Mbacké sort du lot avec 132 413 parrains obtenus contre 32 203 pour Bambey et 28 811 pour le département de Diourbel » (http://www.seneweb.com/news/Politique/mimi-toure-quot-pas-question-de-servir-a_n_265703.html). Vous avez bien lu 132 413 signatures collectées à Mbacké pour Macky Sall ! Évidemment, ce chiffre fantaisiste, qui relève du pur mensonge, ne résisterait à une analyse des données statistiques électorales qui caractérisent le département de Mbacké.
En effet, selon les résultats officiels des élections législatives du 30 juillet 2017 proclamés par le Conseil constitutionnel, il y avait 6 219 446 inscrits sur les listes électorales de 2017 dont 339 907 à Mbacké. Sur ces 339 907 inscrits à Mbacké, seuls 106 070 électeurs s’étaient prévalus de leur droit de vote. La Coalition Gagnante Wattu Sénégal dirigée par le PDS était sortie vainqueur de ces joutes avec 50 007 suffrages face à celle de Benno Bokk Yakar (37 073 suffrages). Tous les observateurs avaient souligné, que n’eurent été les sabotages délibérés opérés par les services de l’État (vote démarrant à 17h00 et des dizaines de milliers de citoyens privés de leur droit de vote), l’APR et ses acolytes auraient eu subis la raclée de leur vie. Les 37 073 voix obtenues par l’APR et ses acolytes représentaient moins de 11% du nombre d’inscrits dans tout le département. Avec 132 413 parrains, l’APR et ses acolytes multiplient presque par 4 (39%) le nombre de personnes qui leur serait favorables. Ce qui est impossible du point de vue statistique en moins d’une année et demie ! À moins qu’ils fassent de la sorcellerie. Même en prenant en considération la relative augmentation du nombre d’inscrits dans ce département, suite à la révision des listes électorales, il serait impossible d’arriver à 132 413 signatures au profit de Macky Sall. En effet, selon les données officielles de la Direction générales des élections en date du 3 juillet 2019, après la refonte du fichier, les listes provisoires ont connu 440 547 mouvements à travers tout le Sénégal (381.052 demandes d’inscription, 59 248 demandes de modification d’adresse électorale, 58 demandes de changement de statut, 189 demandes de radiation). Par conséquent, même si on peut penser à une augmentation légitime du nombre d’inscrits à Mbacké, ceux-ci ne pourraient être de nature à bouleverser la donne en un temps aussi rapide ! Tout le monde continue de constater la défiance de Mbacké (qui englobe Touba) à l’égard du pouvoir en place. Même Ila Touba n’y fait rien ! Dans ce contexte avancer que près de 40% de l’électorat du Département auraient parrainé Macky Sall, relève du mensonge et de la manipulation.
Il y a lieu de s’inquiéter sur cette enchère et ces mensonges de l’APR et de ses responsables, lesquels s’inscrivent dans une stratégie bien réfléchie : la confiscation de la volonté populaire au soir du 24 février 2019 sous le prétexte fallacieux qu’ils auraient obtenu plus d’un million de parrains. Cette supercherie ne passera pas. Le cas de Mbacké n’est pas isolé. Ils vont faire pareil pour les autres localités. Comme ils ne sont pas intelligents et sont incompétents, ils se feront toujours prendre, car nous resteront toujours vigilants. Ils veulent tenter un passage en force, mais nous ferons face même si nos leaders de l’opposition continuent de se faire berner en ne se montrant pas tranchants et ni prêts en découdre.
J’en appelle au Conseil constitutionnel pour prévenir toute violence pré et post électorale en n’exigeant des candidats que le dépôt du nombre strict de parrainages requis, soit le minimum correspondant à 53 000 signatures (0,8% des inscrits) tout en ne dépassant pas le maximum établi à 67 000 signatures (1% des inscrits).
Ibrahima Sadikh NDour
A penser que vous être intelligents. Le Conseil constitutionnel ne peut pas dire ce que la loi n’a jamais exigé. Loin d’une alerte, vous n’avez fait que pleurnicher avec des chiffres à la con. Continuez à vociférer rek
Jerejëf Mr. Ndour pour cette analyse. Notre mal profond est que nous avons un nullard au palais, qui ne comprend rien de la plausibilité des chiffres. Dans une de ses vidéos, il tentait d’expliquer en walaf, en se moquant de l’opposition que les 1% du parrainage, ont été réduit à 0.8%. Il ne savait même pas comment traduire 0.8%, et ajoute » je ne sais même pas comment dire ça ». Il ôse clamer qu’il est géologue, et comprend des choses complexes sur le pétrol, que personne d’autre ne comprend. Nous voyons maintenant que le complexe pour macky est celui d’un élève de 3eme primaire. Car déjà en cm1, je savais parfaitement traduire 0.8% en terme clair pour un analphabète.
Merci dans Facebook je m’inquiétais des chiffres brandis tous les jours : c’est une source de violences et les 1ères sont les femmes, on ramasse les cartes d’identité, on menace et on promet : on ne doit pas jouer avec le FEU
Article 29 alinéa 5 de la constitution est clair : « Pour être recevable toute candidature doit être accompagnée de la signature d’électeurs représentant au minimum 0,8% et, au maximum, 1% du fichier électoral général ». Cette disposition montre que non seulement un parti ne peut déposer plus d’1% fichier ni déposer moins de 0,8%. Pour chaque composante du dossier de déclaration de candidature la loi fixe une limite (1 attestation d’investiture (pas deux), 1 certificat de nationalité pas trois, 1 bulletin n°3 du casier judiciaire pas 2, 1 quittance pour la caution pas 3, etc.) Cette disposition limite le champ de contrôle du Conseil constitutionnel : il ne peut accepter que les dossiers qui respectent la loi électoral. Autant le Conseil n’a pas besoin de contrôler l’authenticité de 2 deux certificats de nationalité autant il n’a pas besoin et ne doit de contrôler 1.000.000 signatures.
C’est la raison pour laquelle, il faut que conseil constitutionnel arrête son attentisme en appliquant l’article L 57 alinéa 10 qui lui donne le pouvoir de fixer les modalités pratiques de contrôle des listes de parrainages. Ce sera l’occasion pour lui de dire aux candidats à la candidature qu’il ne contrôlera que les signatures qui sont dans la fourchette fixée par la Constitution. Il lui reste 15 jours pour le faire.
Article 29 alinéa 5 de la constitution est clair : « Pour être recevable toute candidature doit être accompagnée de la signature d’électeurs représentant au minimum 0,8% et, au maximum, 1% du fichier électoral général ». Cette disposition montre que non seulement un parti ne peut déposer plus d’1% fichier ni déposer moins de 0,8%. Pour chaque composante du dossier de déclaration de candidature la loi fixe une limite (1 attestation d’investiture (pas deux), 1 certificat de nationalité pas trois, 1 bulletin n°3 du casier judiciaire pas 2, 1 quittance pour la caution pas 3, etc.) Cette disposition limite le champ de contrôle du Conseil constitutionnel : il ne peut accepter que les dossiers qui respectent la loi électoral. Autant le Conseil n’a pas besoin de contrôler l’authenticité de 2 deux certificats de nationalité autant il n’a pas besoin et ne doit de contrôler 1.000.000 signatures.
C’est la raison pour laquelle, il faut que conseil arrête de violer la loi en appliquant l’article L 57 alinéa 10 qui lui donne le pouvoir de fixer les modalités pratiques de contrôle des listes de parrainages. Ce sera l’occasion pour lui de dire aux candidats à la candidature qu’il ne contrôlera que les signatures qui sont dans la fourchette fixée par la Constitution. Il lui reste 15 JOURS pour le faire.