XALIMANEWS- Une explosion s’est produite ce jeudi matin à côté d’une préfecture de police, à Tiaret. Deux policiers ainsi que l’auteur de l’attentat y trouvé la mort.
Un attentat-suicide contre un commissariat de police urbaine a secoué, jeudi 31 août, la ville de Tiaret, à 250 km à l’ouest d’Alger. Selon les premiers éléments d’informations, deux policiers ont été tués au cours de cette attaque ainsi que l’auteur de l’attentat.
Jeudi, vers huit heures du matin, un terroriste portant une ceinture d’explosifs s’est approché du siège de la Sûreté de la wilaya (préfecture de police) de Tiaret avant de se faire exploser. Deux policiers qui se trouvaient devant l’édifice ont été abattus.
Un des policiers a tiré sur le terroriste l’empêchant ainsi de faire irruption dans cet immeuble.
L’agence gouvernementale APS confirme une explosion près de ce commissariat. « L’acte est l’œuvre d’un terroriste portant une ceinture explosive et qui, usant d’une arme, a voulu pénétrer dans l’enceinte du siège de la Sûreté de wilaya. La riposte des policiers en faction a été prompte et l’un d’eux, dans un acte de bravoure, s’est jeté sur l’assaillant pour freiner son élan à l’entrée du siège de la Sûreté, perdant la vie en même temps que le terroriste suite à l’explosion qui s’en est suivie », détaille l’agence de presse. Un important déploiement de policiers et de gendarmes a été constaté dans les rues de la ville.
La traque des terroristes continue
Un attentat similaire s’est produit en février dernier contre un commissariat de police à Constantine, 400 km à l’Est d’Alger. Un policier qui était devant le siège du commissariat, situé au-dessous d’un bâtiment abritant une dizaine de familles, a riposté après plusieurs sommations, ciblant avec précision la ceinture explosive portée par un terroriste. Le groupe État islamique (EI) avait revendiqué cette attaque menée par le « kamikaze Abou El Hassan Ali ».
L’armée algérienne faisait état, en juillet dernier, de 63 terroristes éliminés, 22 arrêtés et 10 autres qui s’étaient rendus durant le premier semestre de l’année 2017. Au cours de l’année précédente, 350 éléments de groupes armés ont été « neutralisés », dont 125 abattus au cours de différentes opérations de ratissage.
Source Jeune Afrique