La sortie de Me Wade sur les ondes de Rfi et de France 24 met les organisations de défense des droits de l’homme dans tout leur état. Le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits humains, M. Alioune Tine, premier à réagir, semble désemparer de cette sortie du chef d’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade qu’il qualifie d’« irrefléchie »au moment où l’Afrique et sa diaspora sont réunies dans le pays qu’il dirige, le Sénégal, pays mandaté par l’Union africaine pour organiser le procès de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré pour promouvoir la renaissance africaine et promouvoir la dignité africaine.
Pour Alioune Tine, le manque de soutien que Me Wade exige, a été déjà réglé. « Le dossier est confié depuis à Robert Dossou du Bénin et les experts y travaillent depuis plusieurs mois. Une table ronde de donateurs pour la tenue du procès était, à cet effet, convoquée récemment à Dakar, à l’issue de laquelle rencontre 5, 5 milliards de nos francs sont promis pour la tenue du procès »explique Alioune Tine qui dit « ne pas comprendre » cette déclaration de Me Wade.
Il rejette l’idée d’extrader Hissène Habré au Tchad. « C’est un danger d’extrader au Tchad où il est déjà condamné. Bruxelle n’est pas aussi une bonne destination pour M. Habré où un mandat d’arrêt lui était servi » avertit-il.
Désolé de la sortie de Me Wade sur les médias occidentaux, Alioune Tine déclare qu’il est temps de penser au mode gouvernance dans les pays africains dont les chefs n’arrivent pas régler leurs propres problèmes.
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