XALIMANEWS-Le décès d’Hisséne Habré ne laisse pas indifférent l’ancien coordonnateur de la Raddho et défenseur des droits de l’homme, Alioune Tine. Interrogé par Seneweb, il se dit animé par « Un sentiment de tristesse ». Le président d’Afrika Jom center pense qu’” on aurait pu certainement empêcher cette situation si les dispositions appropriées étaient prises comme la dernière fois”.
En revanche, pour prévenir d’éventuels cas “Habré” dans les prisons du Sénégal, il estime urgente la prise de « mesures de prévention contre la Covid-19 en prison. Donc vacciner, les détenus et prendre des mesures idoines pour protéger les personnes âgées détenues ».
Quid de l’indemnisation des victimes qui peinent à rentrer dans leurs fonds ? « Les victimes doivent absolument être indemnisées conformément à la décision de justice. Les chefs d’Etats africains doivent absolument agir pour le respect de cette décision », insiste-t-il.
L’ancien président tchadien Hissène Habré est mort ce mardi en détention au Sénégal, 5 ans après sa condamnation à perpétuité.
Pour rappel, l’ancien homme fort de Ndjamena (1982-1990) a été jugé et condamné à perpétuité par les chambres africaines extraordinaires pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Avec L’Asnews
Darwin écrivait que les peuples qui connaissent mal leur passé sont amenés à le reproduire par la force des choses. Et c’est ici le cas littéralement Hisséne Habré et Idriss Deby, deux présidents, deux destins. Leur arrivée et leur perte du pouvoir par la seule volonté de l’autorité séculière. L’a ,mort brutale de l’un et l’arrestation puis l’emprisonnent de l’autre à perpétuité jusqu’à ce que mort s’en suive. Une image, une leçon politique pour ceux qui savent observer, analyser et réfléchir. La leçon de deux tragédies, image et réflet l’un de l’autre