XALIMANEWS : Le ministre Aly Ngouille Ndiaye a sollicité de la part du Khalife général des Tidjanes de prémunir le Sénégal de la violence lors de la prochaine élection présidentielle prévue dans trois mois. Il était porteur du message du chef de l’état lors de la cérémonie officielle du Gamou 2018.
« Priez pour qu’Allah protège le Sénégal de la violence. Tous les aspirants au poste du président de la république sont des fils du pays. Le Sénégal doit être préservé de la violence. Nous tous nous faisons des efforts, mais Allah qui donne le pouvoir sait qui il va donner ». Tels sont les propos du ministre de l’intérieur tenus devant Serigne Mbaye Sy Mansour. Aly Ngouille Ndiaye ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, a représenté le chef de l’Etat à la cérémonie officielle du Gamou de Tivaoune. Il était accompagné des ministres Sidiki Kaba, Augustin Tine, Ismaila Madior Fall, Oumar Gueye , Abdou Ndéné Sall, des députés, des membres du HCCT,du CESE, et des représentants du corps diplomatique accrédités à Dakar.
« Dans trois mois nous irons l’élection présidentielle et tous les candidats sont des sénégalais, alors nous vous demandons de prier pour le Sénégal, mais également pour le président Macky Sall. Et nous vous demandons d’inviter l’opposition à œuvrer pour des élections apaisées » a ajouté le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye.
Auparavant le ministre de l’intérieur a salué la figure d’El Hadji Malick Sy qui a initié le Maouloud ou Gamou de Tivaoune, célébrant la naissance du prophète (Psl), Si le Gamou de Tivaoune a atteint cette dimension et cette consécration internationale aujourd’hui , c’est aujourd’hui grâce à l’attachement d’El Hadji Malick Sy aux valeurs intrinsèques de l’islam et à son amour sans limite à l’endroit du prophète(Psl) », a souligné Aly Ngouille Ndiaye . « Ces valeurs cardinales propres au saint homme ont été magnifiquement porté par ses différents prédécesseurs », a-t-il souligné, citant les diffèrent Khalife de Maodo, fondateur du Gamou de Tivaoune. Il a, par ailleurs, réitéré davantage l’engagement du chef de l’Etat à promouvoir l’enseignement arabe et religieux, rappelant ainsi la décision récente du chef de l’Etat de permettre aux diplômés arabes de concourir, au même titre que les bacheliers en français, à l’entré l’école nationale d’administration. Une telle mesure va selon lui, « permettre à notre administration de disposer de diplomate et de chevronnés, capable de servir le pays au niveau des institutions et des Etats ou l’usage de la langue arabe est de rigueur » informe l’Obs.
